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Concours mini-miss: La marchandisation des petites filles?


Par Rédigé le 19/12/2013 (dernière modification le 18/12/2013)

Au grand désespoir de certains parents, les sénateurs sous l’impulsion de l’amendement de l’ex ministre Chantal Jouanno ont voté l’interdiction des concours de beauté pour les enfants de moins de 16 ans. La raison avancée serait que ces compétitions sexistes et commerciales réduisent les fillettes à leur apparence. Qu’en est-il véritablement?


Quand les princesses s’illuminent au grand bonheur de leurs parents

Image d'illustration libre de droits
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mini_miss.mp3 mini miss.mp3  (1.95 Mo)

Nombreuses sont les petites filles qui rêvent de s’habiller en princesse. Être dans la lumière des paillettes, porter une couronne. Les organisateurs tout comme les parents estiment que loin de les exposer à du racolage, ces concours permettent aux fillettes de s’affirmer. Gagner en capital confiance, cultiver la détermination dans toutes leurs entreprises.

Les concours de mini-miss en plus de favoriser une vraie émulsion familiale aident également à la formation psychologique. Des carrières et des profils professionnels se profilent. Une socialisation qui amène la petite fille à appréhender les codes de la beauté, du bien paraitre dans une société qui en accorde un intérêt de plus en plus grandissant. C’est d’ailleurs ce dernier argument que fustigent les opposants à ces concours.

L’hyper-sexualisation des petites filles une réalité déroutante

Insolemment fardées, aguicheuses et le déhanché branché, telle est la réalité des concours de mini-miss sous certains cieux pour des petites filles seulement âgées que de 4, 5 voire 6 ans. Aux États-Unis où ses concours sont légions le phénomène rapporte en moyenne 5 milliards de dollars par an. C’est un investissement autant pour les parents que pour les organisateurs. Mais ses petites filles réduites à leur apparence sont ‘elles vraiment heureuses qu’ont leurs arrachent ce qu’elles ont de merveilleux à cet âge là: l’innocence et l’insouciance?
Certes, bien qu’étant à l’antipode de ces dérives en France, nombreuses sont les voies qui approuvent son interdiction. Pour François Édouard, vice-président de l'Union nationale des associations familiales (Unaf) son interdiction ne devrait être qu’une évidence au vue de la chosification des petites filles. Des objets sexuels exposés au regard des adultes. A côté de cette radicalité le gouvernement serait plutôt dans une démarche de mieux contrôler les éventuelles dérives.
A cette sensibilité qui ne laisse personne indifférent s’ajoute une autre réalité. L’image de certains enfants sur les affiches publicitaires ou dans les médias.
En 2010, la version française du magazine Vogue a posé en affiche une fillette de 10 ans dans une posture plus que subjective voire aguicheuse. Mais face au scandale et au tôlée de l’opinion, l’affiche a vite été retirée de la vente. Dans un désir d’innover, de surprendre les dérives persistent… des push up et des chaussures à talon pour enfants de 7 à 10 ans!

Depuis quelques années la culture générale de certaines presses réduisent les femmes à leur apparence, le diktat de la maigreur. Loin de limiter cette réalité qui créent d’énormes frustrations chez certaines, régimes inconsidérés, anorexie, perte de confiance le phénomène s’accroit.
Combattre les excès qui découleraient des concours de mini-miss, éviter d’exposer les petites filles à la séduction et à l’hyper-sexualité est pour les psychologues un devoir et un combat à mener par tous les adultes.








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