Gambie actes torture homophobes.mp3 (190.41 Ko)
"Ces arrestations ont eu lieu à un moment où le climat de peur dans lequel vivent les personnes considérées comme ayant une orientation sexuelle ou une identité de genre différente s’intensifie. Cette répression inacceptable révèle l’ampleur de l’homophobie encouragée par l’État en Gambie. Les manœuvres d’intimidation, le harcèlement et toute arrestation fondée uniquement sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre constituent des violations manifestes des droits international et régional relatifs aux droits humains. Les autorités gambiennes doivent mettre fin immédiatement à ces attaques homophobes", a déclaré Steve Cockburn, directeur régional adjoint d’Amnesty International pour l’Afrique occidentale et centrale.
Amnesty International considère les personnes arrêtées et détenues uniquement en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre comme des prisonniers d’opinion. Celles-ci doivent être remises en liberté immédiatement et sans condition.
Depuis le 7 novembre, l’Agence nationale de renseignement (NIA) et la garde présidentielle mènent une opération homophobe qui a déjà conduit à l’arrestation de quatre hommes, d’un adolescent de 17 ans et de trois femmes. Toutes les personnes arrêtées ont été emmenées et placées en détention au quartier général de la NIA à Banjul, la capitale. Elles ont été informées qu’elles faisaient l’objet d’une information judiciaire pour "homosexualité" mais n’ont pas été inculpées. Elles ont subi des actes de torture et d’autres mauvais traitements visant à leur faire "avouer" leurs prétendus crimes et révéler des renseignements sur d’autres personnes considérées comme gays ou lesbiennes.
Afin d’obtenir des informations, la NIA utilise plusieurs méthodes comme les passages à tabac, la privation sensorielle et les menaces de viol. Les détenus ont été informés que, s’ils n'avouaient pas, un appareil serait introduit dans leur anus ou leur vagin pour "tester" leur orientation sexuelle.
"Il est véritablement choquant de recourir à la torture contre les personnes arrêtées et de les menacer d’en faire usage, mais ce n’est malheureusement pas surprenant. Quelques semaines seulement après que la Gambie a refusé que des observateurs des Nations unies chargés des droits humains visitent ses prisons, nous avons de nouvelles preuves des atrocités infligées à des victimes par les forces de sécurité - cette fois pour la simple raison que ces personnes sont considérées comme différentes", a déclaré Steve Cockburn.
Amnesty International considère les personnes arrêtées et détenues uniquement en raison de leur orientation sexuelle ou de leur identité de genre comme des prisonniers d’opinion. Celles-ci doivent être remises en liberté immédiatement et sans condition.
Depuis le 7 novembre, l’Agence nationale de renseignement (NIA) et la garde présidentielle mènent une opération homophobe qui a déjà conduit à l’arrestation de quatre hommes, d’un adolescent de 17 ans et de trois femmes. Toutes les personnes arrêtées ont été emmenées et placées en détention au quartier général de la NIA à Banjul, la capitale. Elles ont été informées qu’elles faisaient l’objet d’une information judiciaire pour "homosexualité" mais n’ont pas été inculpées. Elles ont subi des actes de torture et d’autres mauvais traitements visant à leur faire "avouer" leurs prétendus crimes et révéler des renseignements sur d’autres personnes considérées comme gays ou lesbiennes.
Afin d’obtenir des informations, la NIA utilise plusieurs méthodes comme les passages à tabac, la privation sensorielle et les menaces de viol. Les détenus ont été informés que, s’ils n'avouaient pas, un appareil serait introduit dans leur anus ou leur vagin pour "tester" leur orientation sexuelle.
"Il est véritablement choquant de recourir à la torture contre les personnes arrêtées et de les menacer d’en faire usage, mais ce n’est malheureusement pas surprenant. Quelques semaines seulement après que la Gambie a refusé que des observateurs des Nations unies chargés des droits humains visitent ses prisons, nous avons de nouvelles preuves des atrocités infligées à des victimes par les forces de sécurité - cette fois pour la simple raison que ces personnes sont considérées comme différentes", a déclaré Steve Cockburn.