La protection corporelle des producteurs pendant le traitement est vivement conseillé. Photo courtoisie (c) Semagri
Pesticides Cameroun.mp3 (1.18 Mo)
Chaque année, les agriculteurs font des commandes de pesticides phytosanitaires pour leurs exploitations. Au Cameroun, les volumes commercialisés sont en nette progression. Pour la campagne 2016, la coopérative Socooprocanyk située dans la région du Centre, en a commandé pour 142.000.000 FCFA (142 millions). Dans les champs, les conseillers agricoles affirment que ces produits concourent à l’accroissement des rendements et à l’augmentation des productions. Leur utilisation se justifie aussi par la nette amélioration de leurs conditions d’existence.
Le pesticide phytosanitaire, il est vrai, protège les plantes mais comme pour toute substance chimique, c’est un polluant qui peut être à la fois nocif pour les revendeurs qui le commercialisent, les agriculteurs qui les épandent dans les champs que pour l’environnement dans lequel ils sont déversés.
Les herbicides sont spécifiquement utilisés pour détruire les mauvaises herbes qui ralentissent la croissance des plantes. Leur action est variée: soit ils brûlent la matière végétale, soit ils dérèglent la fonction chlorophyllienne, soit encore ils inhibent leur développement. La rémanence des pesticides organochlorés (dérivés du chlore) dans la chaine alimentaire est souvent longue et néfaste car ils peuvent se concentrer dans les tissus adipeux de l’organisme humain. Il est médicalement confirmé que certains herbicides contiennent des produits toxiques ou cancérigènes.
Pour les insecticides organophosphorés (dérivés du phosphore), leur inhalation seule peut provoquer des intoxications graves et exiger une intervention médicale urgente. Enfin, l’impact de ces pesticides phytosanitaires sur l’environnement n’est pas négligeable. Ils peuvent durablement modifier l’équilibre écologique en favorisant le développement imprévisible de certains prédateurs.
Sur le marché, il existe des milliers de pesticides. Leur impact dépend à la fois de leur mode d’action, de leur persistance dans le sol et de leur devenir après dégradation. La solution à la suspension de l’utilisation des pesticides phytosanitaires chimiques aux effets plus rapides, serait-t-elle la lutte biologique, plus longue et aux effets plutôt indirects?...Il nous faudra encore attendre pour le savoir.
Le pesticide phytosanitaire, il est vrai, protège les plantes mais comme pour toute substance chimique, c’est un polluant qui peut être à la fois nocif pour les revendeurs qui le commercialisent, les agriculteurs qui les épandent dans les champs que pour l’environnement dans lequel ils sont déversés.
Les herbicides sont spécifiquement utilisés pour détruire les mauvaises herbes qui ralentissent la croissance des plantes. Leur action est variée: soit ils brûlent la matière végétale, soit ils dérèglent la fonction chlorophyllienne, soit encore ils inhibent leur développement. La rémanence des pesticides organochlorés (dérivés du chlore) dans la chaine alimentaire est souvent longue et néfaste car ils peuvent se concentrer dans les tissus adipeux de l’organisme humain. Il est médicalement confirmé que certains herbicides contiennent des produits toxiques ou cancérigènes.
Pour les insecticides organophosphorés (dérivés du phosphore), leur inhalation seule peut provoquer des intoxications graves et exiger une intervention médicale urgente. Enfin, l’impact de ces pesticides phytosanitaires sur l’environnement n’est pas négligeable. Ils peuvent durablement modifier l’équilibre écologique en favorisant le développement imprévisible de certains prédateurs.
Sur le marché, il existe des milliers de pesticides. Leur impact dépend à la fois de leur mode d’action, de leur persistance dans le sol et de leur devenir après dégradation. La solution à la suspension de l’utilisation des pesticides phytosanitaires chimiques aux effets plus rapides, serait-t-elle la lutte biologique, plus longue et aux effets plutôt indirects?...Il nous faudra encore attendre pour le savoir.