La graisse, amie ou ennemie
La graisse possède de nombreuses fonctions, certaines favorables, d'autres néfastes pour la santé. La moitié de la population des pays industrialisées est en surpoids. 300 millions de personnes sont obèses avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30, ce qui est très alarmant, notamment en ce qui concerne les enfants.
Les variations de poids dues aux régimes ont des conséquences sur la taille des adipocytes mais pas sur leur nombre, les cellules graisseuses peuvent être "remplies" ou "vidées", elles restent présentes dans le corps.
On peut distinguer plusieurs types de graisse, chaque catégorie étant considérée comme organe endocrine à part entière, capable de synthétiser des hormones et recevoir des messages nerveux.
La graisse "brune" est située autour des épaules. C'est une "bonne graisse", elle est liée aux dépenses d'énergie et constitue une véritable réserve énergétique.
La graisse "blanche" sous-cutanée est beaucoup plus abondante chez les femmes que chez les hommes, elle est liée à l'apparence féminine et sert de réserve en cas de grossesse. Sa proportion augmente au moment de la ménopause. C'est une graisse "inerte".
La graisse abdominale ou "viscérale" est très néfaste dès qu'elle atteint un certain volume car elle provoque de nombreuses inflammations dans le corps, sécrètent du cortisol. Elle envoie des messages au cerveau, aux os, au pancréas, au cœur, au foie et aux reins, en répandant les signaux dans tous les tissus. Les messages d'inflammation ralentissent le fonctionnement de la glande thyroïde, entraînent une baisse de vitamine D ce qui influence le capital osseux du corps. En résultent des dérèglements profonds et importants de la glycémie, des lipides et de l'insuline, ce qui conduit au syndrome métabolique, à l'hypertension artérielle et au diabète.
Le corps produit une hormone appelée leptine, pour répondre à l'augmentation des dépôts de graisse, qui active le cerveau indiquant qu'il faut augmenter la dépense énergétique et diminuer la prise alimentaire pour pouvoir maintenir un poids sain. Mais les obèses développent une sorte de résistance à la leptine.
L'excès de graisse favorise nettement l'apparition des cancers, notamment du sein et du colon.
La graisse est aussi une "amie", c'est le moins onéreux des produits de comblement pour les cernes, vallée des larmes, paupières supérieures, tempes, pommettes, mains, fesses et mêmes certains organes génitaux... Des zones qui peuvent retrouver des volumes harmonieux grâce à des injections de graisse, prélevée sur les cuisses ou l'abdomen.
La nouveauté technologique réside dans la miniaturisation de ces canules de prélèvement et la diminution extrême du diamètre de la canule de réinjection, permettant un geste atraumatique pour que les cellules vivantes ne soient pas endommagées. La durée de vie des greffes ainsi réalisées est illimitée.
Le protocole de réjuvénation cutanée, à partir de graisse prélevée puis émulsifiée pour une utilisation en mini-injections de mésothérapie du visage est une technique dite "nano fat". Elle préserve seulement les cellules souches et les facteurs de croissance contenus dans la graisse pour qu'ils boostent la régénération des tissus et améliorent la qualité de la peau.
La graisse a donc de nombreux bienfaits aussi et il existe beaucoup de méthodes de greffe de graisse permettant de réparer les tissus. Mais il faut trouver lesquelles sont liées aux cellules souches et lesquelles résultent des facteurs de croissance, des hormones ou d'autres mécanismes.
Les variations de poids dues aux régimes ont des conséquences sur la taille des adipocytes mais pas sur leur nombre, les cellules graisseuses peuvent être "remplies" ou "vidées", elles restent présentes dans le corps.
On peut distinguer plusieurs types de graisse, chaque catégorie étant considérée comme organe endocrine à part entière, capable de synthétiser des hormones et recevoir des messages nerveux.
La graisse "brune" est située autour des épaules. C'est une "bonne graisse", elle est liée aux dépenses d'énergie et constitue une véritable réserve énergétique.
La graisse "blanche" sous-cutanée est beaucoup plus abondante chez les femmes que chez les hommes, elle est liée à l'apparence féminine et sert de réserve en cas de grossesse. Sa proportion augmente au moment de la ménopause. C'est une graisse "inerte".
La graisse abdominale ou "viscérale" est très néfaste dès qu'elle atteint un certain volume car elle provoque de nombreuses inflammations dans le corps, sécrètent du cortisol. Elle envoie des messages au cerveau, aux os, au pancréas, au cœur, au foie et aux reins, en répandant les signaux dans tous les tissus. Les messages d'inflammation ralentissent le fonctionnement de la glande thyroïde, entraînent une baisse de vitamine D ce qui influence le capital osseux du corps. En résultent des dérèglements profonds et importants de la glycémie, des lipides et de l'insuline, ce qui conduit au syndrome métabolique, à l'hypertension artérielle et au diabète.
Le corps produit une hormone appelée leptine, pour répondre à l'augmentation des dépôts de graisse, qui active le cerveau indiquant qu'il faut augmenter la dépense énergétique et diminuer la prise alimentaire pour pouvoir maintenir un poids sain. Mais les obèses développent une sorte de résistance à la leptine.
L'excès de graisse favorise nettement l'apparition des cancers, notamment du sein et du colon.
La graisse est aussi une "amie", c'est le moins onéreux des produits de comblement pour les cernes, vallée des larmes, paupières supérieures, tempes, pommettes, mains, fesses et mêmes certains organes génitaux... Des zones qui peuvent retrouver des volumes harmonieux grâce à des injections de graisse, prélevée sur les cuisses ou l'abdomen.
La nouveauté technologique réside dans la miniaturisation de ces canules de prélèvement et la diminution extrême du diamètre de la canule de réinjection, permettant un geste atraumatique pour que les cellules vivantes ne soient pas endommagées. La durée de vie des greffes ainsi réalisées est illimitée.
Le protocole de réjuvénation cutanée, à partir de graisse prélevée puis émulsifiée pour une utilisation en mini-injections de mésothérapie du visage est une technique dite "nano fat". Elle préserve seulement les cellules souches et les facteurs de croissance contenus dans la graisse pour qu'ils boostent la régénération des tissus et améliorent la qualité de la peau.
La graisse a donc de nombreux bienfaits aussi et il existe beaucoup de méthodes de greffe de graisse permettant de réparer les tissus. Mais il faut trouver lesquelles sont liées aux cellules souches et lesquelles résultent des facteurs de croissance, des hormones ou d'autres mécanismes.
En savoir plus sur les adipocytes
Les cellules graisseuses ou adipocytes secrètent de l'estrone. Leur taille augmente avec la ménopause ce qui entrâine une production d'un certain nombre d'estrogènes qui ne sont plus produits par les ovaires. Les adipocytes sont aussi des cellules immunitaires ayant un rôle important quand on prend de l'âge et l'immunité faiblit.
Ces cellules stockent aussi de nombreux polluants organiques permanents (POP), comme par exemple le bisphenol A (il a été interdit en France). Les POP favorisent la croissance des adipocytes et les personnes ayant le plus grand nombre dans leur corps, risquent trois fois plus de développer un diabète. Plus on est mince, moins on retient ces polluants mais il faut de toute façon éviter d'ingérer les POP, en adoptant un comportement alimentaire et un style de vie sains.
L'activité physique régulière et le contrôle de la quantité journalière des calories sont les clés pour lutter contre les adipocytes. Étant donné que la graisse est un lieu de stockage, ceci nous oblige à mobiliser nos réserves quotidiennement, à les brûler, après les avoir constituées.
En chirurgie, la liposuccion peut aider à corriger les excès de graisse, elle favorise la diminution de l'inflammation.
Ces cellules stockent aussi de nombreux polluants organiques permanents (POP), comme par exemple le bisphenol A (il a été interdit en France). Les POP favorisent la croissance des adipocytes et les personnes ayant le plus grand nombre dans leur corps, risquent trois fois plus de développer un diabète. Plus on est mince, moins on retient ces polluants mais il faut de toute façon éviter d'ingérer les POP, en adoptant un comportement alimentaire et un style de vie sains.
L'activité physique régulière et le contrôle de la quantité journalière des calories sont les clés pour lutter contre les adipocytes. Étant donné que la graisse est un lieu de stockage, ceci nous oblige à mobiliser nos réserves quotidiennement, à les brûler, après les avoir constituées.
En chirurgie, la liposuccion peut aider à corriger les excès de graisse, elle favorise la diminution de l'inflammation.