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"Prison Art", un projet de réhabilitation innovant (et qui fonctionne)


Par Rédigé le 16/08/2016 (dernière modification le 15/08/2016)

Au Mexique, six prisons participent au programme de réhabilitation des détenus par le travail avec "Prison Art". Une résolution encourageante qui propose aux détenus d’orner des pièces de cuir destinées à des sacs de l’industrie de luxe.


David Guizman, détenu à Tulancingo participe au programme. Capture écran de la vidéo ci-dessous.
David Guizman, détenu à Tulancingo participe au programme. Capture écran de la vidéo ci-dessous.
prison_art.mp3 Prison Art.mp3  (134.69 Ko)

Dans l’État d’Hidalgo, au centre du Mexique, se trouve la prison de Tulancingo. Réputée pour son insalubrité et sa surpopulation de détenus, elle se distingue aujourd’hui par le programme de réhabilitation par le travail qu’elle propose. Nommé "Prison Art", ce programme est une démarche de réintégration des détenus. Elle les invite à travailler sur des pièces de cuir destinées à la confection de sacs produits pour l’industrie du luxe.

S’inspirant de la culture du pays, le cuir est tatoué par les détenus qui ornent par exemple les pièces de "calaca", les têtes de mort traditionnelles du Mexique. Les machines à tatouer, composées de stylo à bille, d’une batterie de téléphone et d’une aiguille s’offrent une vie différente de celle habituée à tatouer la peau de ces détenus, sans respect d'hygiène.

240 personnes ont été employées grâce à "Prison Art" sur les six prisons mexicaines qui ont opté pour ce projet. Le directeur de la fondation, Jorge Cueto, souhaite offrir une alternative aux citoyens de participer à ces programmes de réhabilitation sans passer forcément par un don. A l'arrivée, les sacs sont vendus dans les quartiers huppés du Mexique. Jorge Cueto souhaite étendre ses magasins aux États-Unis, à Londres ou encore Ibiza.

Le programme offre un salaire non négligeable à ses participants (environ 400 dollars par mois, ce qu’aucune autre offre en prison ne propose…) et par conséquent il implique également de respecter quelques conditions. Peu importe le crime, l’âge ou le sexe, il ne faut pas consommer de drogues, mais suivre une thérapie de désintoxication et verser la moitié de son salaire à sa famille.

"Prison Art" est un projet novateur: il accompagne la détention et offre une solution concrète à la réintégration d'un individu au sein de la société. D'autres projets similaires existent et il est aujourd'hui nécessaire de les développer pour répondre correctement aux problèmes des détenus et préparer leur sortie.









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