Entre 1,5 à 2,5 millions de flamants nains (Phoeniconaias minor) (75 % de la population nicheuse mondiale) vivent dans l’Est de l’Afrique. Ce flamant, le plus petit des six connus à ce jour, possède un plumage rose, des yeux orange et un bec brun-roux à l'extrémité noire. Tous les 5 ou 6 ans, il pond un œuf unique, dans des conditions bien particulières qu’il trouve réunies sur le lac Natron. En effet, la composition chimique de son eau (il compte parmi les plus grands lacs salés de la vallée du Rift) fournit une nourriture abondante, la présence de substrat permet la construction des nids, l’absence de prédateur et de perturbations humaines, liée à son isolement, apportent la paix à cet oiseau.
Une paix d’autant plus nécessaire que le flamant nain est classé comme «quasi menacé» sur la liste rouge 2008 de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), préparée par BirdLife International. Ainsi, il ne reste plus, aujourd’hui, que 2,2 à 3,25 millions d’individus dans le monde. Son déclin est lié à la pollution, au dérangement et aux changements écologiques qui surviennent sur les quelques sites clés où il se reproduit.
Or, ces oiseaux soutiennent une industrie touristique prospère, source majeure de revenu pour le pays et moyen de subsistance pour les populations locales. Ainsi, l’activité touristique liée aux flamants de la région est estimée à 12 millions de dollars, par an, dont 500 000 pour le seul lac Natron. En Tanzanie, l’écotourisme est une source majeure de revenu puisqu’il a, par exemple, rapporté en 2004, 746 millions de dollars et employé 200 000 personnes.
Afin de protéger le lac et ses flamants nains, BirdLife International mène une campagne mondiale. Cette organisation est également, avec la LPO, partenaire du film Les Ailes pourpres - Le Mystère des Flamants, produit par Disneynature qui sortira au cinéma le 17 décembre prochain. Objectif : sensibiliser le grand public à la nécessaire protection de ces oiseaux et de leur écosystème.
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO
Une paix d’autant plus nécessaire que le flamant nain est classé comme «quasi menacé» sur la liste rouge 2008 de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), préparée par BirdLife International. Ainsi, il ne reste plus, aujourd’hui, que 2,2 à 3,25 millions d’individus dans le monde. Son déclin est lié à la pollution, au dérangement et aux changements écologiques qui surviennent sur les quelques sites clés où il se reproduit.
Or, ces oiseaux soutiennent une industrie touristique prospère, source majeure de revenu pour le pays et moyen de subsistance pour les populations locales. Ainsi, l’activité touristique liée aux flamants de la région est estimée à 12 millions de dollars, par an, dont 500 000 pour le seul lac Natron. En Tanzanie, l’écotourisme est une source majeure de revenu puisqu’il a, par exemple, rapporté en 2004, 746 millions de dollars et employé 200 000 personnes.
Afin de protéger le lac et ses flamants nains, BirdLife International mène une campagne mondiale. Cette organisation est également, avec la LPO, partenaire du film Les Ailes pourpres - Le Mystère des Flamants, produit par Disneynature qui sortira au cinéma le 17 décembre prochain. Objectif : sensibiliser le grand public à la nécessaire protection de ces oiseaux et de leur écosystème.
Allain Bougrain Dubourg
Président de la LPO
32e Colloque Francophone d’Ornithologie
Les 13 et 14 décembre prochains, la Bibliothèque Nationale de France (Site François Mitterrand – Paris) accueillera le 32e Colloque Francophone d’Ornithologie (CFO), événement unique au plan international, consacré aux oiseaux et destiné aussi bien à la communauté ornithologique et scientifique qu’au grand public. Au programme de cette troisième édition francilienne : des conférences, un hall d’expositions et de rencontres de 300 m², et une soirée de présentation du périple ornitho-naturaliste de Matthieu Vaslin entre la France et la Mongolie.
Après avoir accueilli 365 personnes en 2007, les organisateurs du CFO (la LPO, la SEOF, le MNHN-CRBPO et le CORIF*) attendent, cette année, 500 visiteurs. Plus qu’un colloque scientifique, cet évènement a aussi pour vocation de vulgariser et de diffuser à une large communauté les connaissances récemment acquises. Lieu d’échange et de convivialité, le CFO rassemble ainsi des chercheurs, des scientifiques, des ornithologues de terrain et des naturalistes francophones (français, belges, suisses, maghrébins…), qu’ils soient amateurs ou professionnels, ainsi que toute personne s’intéressant aux oiseaux.
Les participants pourront assister à des interventions riches et variées consacrées aux oiseaux de nos contrées, qu’ils soient rares et menacés ou plus communs (atlas des oiseaux nicheurs, espèces introduites invasives, migrateurs et migration, habitats et conservation, changement climatique et impact sur les populations d’oiseaux…).
Des intervenants apporteront également un éclairage sur des sujets d’actualité, comme Bertrand Eliotout, de la Mission Rapaces LPO, qui portera le débat sur la réintroduction d’espèces en milieu naturel.
Un hall de 300 m², accueillera des associations naturalistes départementales, régionales et nationales, ainsi que des artistes et des librairies qui présenteront leurs activités sur des stands. Au cours de la soirée du samedi, Matthieu Vaslin partagera avec le public son périple ornitho-naturaliste de plusieurs mois entre la France et la Mongolie.
Ce colloque est donc à la fois un événement emblématique et fédérateur pour la communauté ornithologique et une occasion de susciter de nouvelles vocations, notamment parmi les jeunes, alors même que les l’engouement et les demandes en matière d’ornithologie de terrain prennent de l’ampleur en France.
www.lpo.fr
Après avoir accueilli 365 personnes en 2007, les organisateurs du CFO (la LPO, la SEOF, le MNHN-CRBPO et le CORIF*) attendent, cette année, 500 visiteurs. Plus qu’un colloque scientifique, cet évènement a aussi pour vocation de vulgariser et de diffuser à une large communauté les connaissances récemment acquises. Lieu d’échange et de convivialité, le CFO rassemble ainsi des chercheurs, des scientifiques, des ornithologues de terrain et des naturalistes francophones (français, belges, suisses, maghrébins…), qu’ils soient amateurs ou professionnels, ainsi que toute personne s’intéressant aux oiseaux.
Les participants pourront assister à des interventions riches et variées consacrées aux oiseaux de nos contrées, qu’ils soient rares et menacés ou plus communs (atlas des oiseaux nicheurs, espèces introduites invasives, migrateurs et migration, habitats et conservation, changement climatique et impact sur les populations d’oiseaux…).
Des intervenants apporteront également un éclairage sur des sujets d’actualité, comme Bertrand Eliotout, de la Mission Rapaces LPO, qui portera le débat sur la réintroduction d’espèces en milieu naturel.
Un hall de 300 m², accueillera des associations naturalistes départementales, régionales et nationales, ainsi que des artistes et des librairies qui présenteront leurs activités sur des stands. Au cours de la soirée du samedi, Matthieu Vaslin partagera avec le public son périple ornitho-naturaliste de plusieurs mois entre la France et la Mongolie.
Ce colloque est donc à la fois un événement emblématique et fédérateur pour la communauté ornithologique et une occasion de susciter de nouvelles vocations, notamment parmi les jeunes, alors même que les l’engouement et les demandes en matière d’ornithologie de terrain prennent de l’ampleur en France.
www.lpo.fr