24% des destinations présentent un risque important ou extrême
Femmes voyages.mp3 (483.26 Ko)
Voyager comporte toujours des risques, aussi minimes soient-ils, pour chacun des deux sexes: le transport, l’état sanitaire, les règles de sécurité variables, les conditions sociales, voire les mouvements politiques et le stress de l’isolement, peuvent créer divers problèmes ou pathologies. Selon plusieurs organismes de préventions des risques (International SOS, Maiden Voyage), le nombre de femmes qui voyagent augmente chaque année. Et 24% à 30% des destinations où elles se rendent présentent un risque qualifié de moyen à important, voire extrême. D’après Reuters, les pays les plus dangereux pour les femmes en 2011 étaient: l’Afghanistan, la République Démocratique du Congo, le Pakistan, l’Inde et la Somalie. Selon le Daily Mail, il faut y ajouter en 2015 le Brésil, la Turquie, la Thaïlande, l’Égypte, l’Afrique du Sud, le Maroc, le Mexique et le Kenya.
Les risques encourus sont en premier chef les viols, puis les agressions physiques ou verbales telles que le harcèlement, sans oublier les bavures policières. Or il n’est pas toujours aisé de bien mesurer les comportements susceptibles d’accroître ces dangers. Dans certains pays, ne pas respecter le code vestimentaire en vigueur pour les femmes équivaut à une provocation. Dans d’autres, le simple fait de conduire est interdit aux femmes, comme en Arabie Saoudite. Mais ce peut aussi être quelque chose d’aussi banal que de porter du rouge à lèvre, regarder un homme dans les yeux, avoir sur soi un exemplaire de Cosmopolitan… Se rendre seule dans un endroit isolé, par exemple des toilettes de station-service lors d’un voyage de nuit en bus, est une attitude à haut risque. Comment savoir quels comportements sont à éviter en fonction de sa destination?
Les risques encourus sont en premier chef les viols, puis les agressions physiques ou verbales telles que le harcèlement, sans oublier les bavures policières. Or il n’est pas toujours aisé de bien mesurer les comportements susceptibles d’accroître ces dangers. Dans certains pays, ne pas respecter le code vestimentaire en vigueur pour les femmes équivaut à une provocation. Dans d’autres, le simple fait de conduire est interdit aux femmes, comme en Arabie Saoudite. Mais ce peut aussi être quelque chose d’aussi banal que de porter du rouge à lèvre, regarder un homme dans les yeux, avoir sur soi un exemplaire de Cosmopolitan… Se rendre seule dans un endroit isolé, par exemple des toilettes de station-service lors d’un voyage de nuit en bus, est une attitude à haut risque. Comment savoir quels comportements sont à éviter en fonction de sa destination?
Des formations pour les femmes d’affaires
Paul O’Brien, directeur de la sécurité chez International SOS, explique: "Les femmes qui voyagent présentent un profil de risque différent de leurs homologues masculins. Il apparaît que, bien que les femmes voyagent dans le monde entier, plus loin et davantage qu’auparavant, la plupart des entreprises sont lentes à mettre en place des programmes et des assurances pour protéger leurs employées". Il existe pourtant des organisations qui mettent en place des programmes spécifiques pour les femmes en voyage, comme International SOS, à ce jour la plus grande société d’aide médicale dans le monde. Son module en e-learning, Women’s Security, présente des cas concrets, des situations réelles, afin d’identifier les dangers particuliers que peuvent rencontrer les femmes dans certains endroits, ainsi que les attitudes à bannir pour s’en prémunir.
De telles formations peuvent aider les femmes qui voyagent, notamment les femmes d’affaires, à éviter au maximum les risques. Si la peur n’écarte pas le danger, la prévention peut en revanche l’éloigner. Un pis-aller en attendant que le sexe du voyageur n’ait plus d’impact sur sa sécurité.
De telles formations peuvent aider les femmes qui voyagent, notamment les femmes d’affaires, à éviter au maximum les risques. Si la peur n’écarte pas le danger, la prévention peut en revanche l’éloigner. Un pis-aller en attendant que le sexe du voyageur n’ait plus d’impact sur sa sécurité.