Cette tendance à la baisse des taux annuels de consommation des crédits a commencé en 2005. Et depuis, seulement la moitié des ressources mobilisées sont consommées. Si en 2009, le taux de consommation a atteint 63,84% en 2009 ; il était de 50,2% en 2007, 41,9% en 2006, 45,6% et en 2005, de 55%.
Une situation préoccupante pour le conseiller programme Eau et Assainissement à l’ambassade royale du Danemark, Karl Jorgensen qui fait le constat amer que : «la consommation des crédits est un problème récurrent depuis des années». Un constat approuvé par le Directeur général de l’Eau, Bani Samari qui indique que «le grand goulot d’étranglement, c’est le faible taux de consommation des crédits mis à la disposition de sa direction».
Tenant leur revue annuelle du secteur eau et assainissement, les acteurs du secteur, ont conclu que si le Bénin ne fait pas de grands pas dans la cible 10 des OMD, c’est bien à cause de l’argent qu’on n’arrive pas à consommer. En 2009, à l’ouverture de cette revue, la porte-parole des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) n’avait pas caché son amertume en soulignant que «les fonds mis à la disposition du secteur sont toujours loin d’être consommés». Interpellé, le Directeur Général de l’Eau a reconnu les dysfonctionnements à l’origine de cette baisse de consommation des crédits. A cet effet, il a proposé une batterie de mesures dont notamment, le recours aux communes dans le cadre du transfert des ressources. Une mesure en route cette année avec le programme de transfert de ressources communes après le volet de l’intermédiation sociale aujourd’hui exercée par les communes. Mais, il faudra aller plus loin en réalisant le transfert intégral des ressources conformément aux textes de la décentralisation et surtout pour accélérer la réalisation des points d’eau. C’est à ce prix que le Bénin sera au rendez-vous de 2015 dans un sous-secteur vital qu'est celui de l’accès à l’eau potable. Mais pour celui de l’assainissement de base où les signaux sont au rouge, l’espoir s’éloigne à mesure que l’échéance approche.
Vidéo exemple de Construction d'un puits d'eau potable au TOGO
Une situation préoccupante pour le conseiller programme Eau et Assainissement à l’ambassade royale du Danemark, Karl Jorgensen qui fait le constat amer que : «la consommation des crédits est un problème récurrent depuis des années». Un constat approuvé par le Directeur général de l’Eau, Bani Samari qui indique que «le grand goulot d’étranglement, c’est le faible taux de consommation des crédits mis à la disposition de sa direction».
Tenant leur revue annuelle du secteur eau et assainissement, les acteurs du secteur, ont conclu que si le Bénin ne fait pas de grands pas dans la cible 10 des OMD, c’est bien à cause de l’argent qu’on n’arrive pas à consommer. En 2009, à l’ouverture de cette revue, la porte-parole des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) n’avait pas caché son amertume en soulignant que «les fonds mis à la disposition du secteur sont toujours loin d’être consommés». Interpellé, le Directeur Général de l’Eau a reconnu les dysfonctionnements à l’origine de cette baisse de consommation des crédits. A cet effet, il a proposé une batterie de mesures dont notamment, le recours aux communes dans le cadre du transfert des ressources. Une mesure en route cette année avec le programme de transfert de ressources communes après le volet de l’intermédiation sociale aujourd’hui exercée par les communes. Mais, il faudra aller plus loin en réalisant le transfert intégral des ressources conformément aux textes de la décentralisation et surtout pour accélérer la réalisation des points d’eau. C’est à ce prix que le Bénin sera au rendez-vous de 2015 dans un sous-secteur vital qu'est celui de l’accès à l’eau potable. Mais pour celui de l’assainissement de base où les signaux sont au rouge, l’espoir s’éloigne à mesure que l’échéance approche.
Vidéo exemple de Construction d'un puits d'eau potable au TOGO