Un peu d'Histoire
Marguerite Durand.mp3 (222.04 Ko)
En 1931, la ville de Paris acceptait le don des collections réunies par Marguerite Durand depuis 1897, date de la création du journal de cette dernière intitulé La Fronde. A la mort de Marguerite Durand en 1936 et jusqu'en 1964, la bibliothèque a été laissée à l'abandon. "Il parait qu'un Colonel en retraite s'occupait de la bibliothèque", raconte la conservatrice en chef. Puis à partir de 1964 et pendant quinze ans, une seule personne, une bibliothécaire s'occupera du lieu. Depuis 1997, la bibliothèque Marguerite Durand est partenaire de la bibliothèque nationale de Paris.
Quelques chiffres
50.000, c'est le nombre de livres et de brochures depuis le XVIIe siècle, sur le féminisme et l'histoire des femmes et du genre. 1.200, c'est le nombre de titres de périodiques féminins et féministes, depuis le XVIIIe siècle. 5.000, c'est le nombre de dossiers documentaires constitués depuis la fondation du journal La Fronde créé par Marguerite Durand en 1897.
4.500, c'est le nombre de lettres autographes et manuscrits d'écrivains, d'artistes, de femmes politiques, de scientifiques, de voyageuses..., 4.500, c'est le nombre de photographies dont 3.500 cartes postales et 1.200 affiches et ensemble iconographiques divers. Enfin, 30, c'est le nombre de fonds d'archives d'associations et de personnalités.
En mars 2016, plus de 2.000 documents ont été numérisés et sont consultables en ligne.
4.500, c'est le nombre de lettres autographes et manuscrits d'écrivains, d'artistes, de femmes politiques, de scientifiques, de voyageuses..., 4.500, c'est le nombre de photographies dont 3.500 cartes postales et 1.200 affiches et ensemble iconographiques divers. Enfin, 30, c'est le nombre de fonds d'archives d'associations et de personnalités.
En mars 2016, plus de 2.000 documents ont été numérisés et sont consultables en ligne.
La bibliothèque aujourd'hui
Annie Metz est conservatrice en chef depuis 1990. A cette époque, la bibliothèque était située dans le 5e arrondissement de Paris. Pour des raisons politiques, économiques et de place, la Bibliothèque Marguerite Durand se trouve maintenant dans le 13e arrondissement à Paris, au 3e étage de la Bibliothèque Jean-Pierre Melville. "Les conditions de conservation des documents étaient mauvaises", confie Annie Metz. Ce nouvel emplacement a participé à la baisse du nombre de visiteurs de la Bibliothèque "nous avons huit personnes par jour qui viennent, le fait d'être une bibliothèque dans une bibliothèque médiathèque, nous dessert. Nous avons le 3e étage mais nous ne sommes pas très visibles, et puis il y a sans arrêt des travaux, donc nous sommes fermés des fois pendant des mois...", poursuit la conservatrice en chef. "Les demandes en ligne ont également contribué à la diminution de la fréquentation sur place."
Pour communiquer autour de la bibliothèque, des expositions sont organisées en ses murs, avec son espace de 120 m2, qui réduit considérablement la place pour les œuvres. Il y a également des rencontres tous les mois autour d'une publication mais aussi des prêts pour des bibliothèques généralistes qui organisent des expositions et qui ont besoin des originaux. Enfin tous les deux mois, une lettre d'information est éditée à destination des contacts et des lecteurs. "C'est difficile en termes de communication, nous sommes une petite équipe, sept personnes au total et nous faisons tout de A à Z, et le travail est colossal", continue Annie Metz. "D'autant qu'avec la numérisation des documents et le peu de fréquentation de la bibliothèque, on se sent menacés par les politiques, et tout cela pour des raisons économiques...", confie Annie Metz.
Pour communiquer autour de la bibliothèque, des expositions sont organisées en ses murs, avec son espace de 120 m2, qui réduit considérablement la place pour les œuvres. Il y a également des rencontres tous les mois autour d'une publication mais aussi des prêts pour des bibliothèques généralistes qui organisent des expositions et qui ont besoin des originaux. Enfin tous les deux mois, une lettre d'information est éditée à destination des contacts et des lecteurs. "C'est difficile en termes de communication, nous sommes une petite équipe, sept personnes au total et nous faisons tout de A à Z, et le travail est colossal", continue Annie Metz. "D'autant qu'avec la numérisation des documents et le peu de fréquentation de la bibliothèque, on se sent menacés par les politiques, et tout cela pour des raisons économiques...", confie Annie Metz.