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Dans tous pays démocratiques, les parlementaires bénéficient d'une immunité, dont seul l'organe où ils siègent peut lever. Dans le cas présent, la juge d'instruction de Bruges fit fi de cette obligation institutionnelle, et Monsieur Bernard Wesphael se trouve derrière les barreaux.
Le jeudi 31 octobre, les époux Wesphael se trouvaient, pour quelques jours de repos, dans la cité balnéaire d'Ostende, en bord de la Mer du Nord. Arrivée seule, la veille, Madame Véronique Pirotton, voulait se reposer et ainsi réfléchir au calme à la situation familiale, et à l'avenir de son couple avec le député wallon, Monsieur Bernard Wesphael. Celui-ci la rejoignit, et une soirée "bonne enfant" débuta par un restaurant de la ville, une tournée des grands ducs dans la rue chaude, et un dernier pour la route au bar de l'hôtel Mondo, où ils étaient descendus. Jusque là, rien de bien folichon, la vie d'un couple en vacances. Mais où les choses dérivent, c'est une fois dans la chambre 602 dudit établissement, où Madame Pirotton sera retrouvée morte, par son mari. Que s'est-il passé entre le dernier godet et la découverte? A l'heure actuelle, soit plus d'une semaine après les faits, personne ne peut le dire avec certitude.
N'empêche que Madame le Juge d'instruction de Bruges -région flamande- ne fit ni une ni deux, et ordonna la privation de liberté au député wallon. Sans vouloir, ici, émettre un avis sur la pratique, il nous faut quand même souligner le caractère explosif de la chose, en se référant à la notion d'immunité parlementaire, imposée par la constitution de notre pays. Nous n'irons pas jusqu'à écrire qu'il s'agit là d'une quelconque manœuvre communautaire, mais cela y ressemble fort. De son côté, la juge argumente le fait de "flagrant délit", qui impose toutefois une prise sur le fait, ce qui n'est en rien le cas dans cette affaire. Peut-on dès lors s'interroger sur ce qui se serait passé si l'inculpé (qui par ailleurs bénéfice toujours de la présomption d'innocence) aurait été flamand?
Rien de tout cela chez nous, entend-on de ci de là. Toutefois, le parquet refuse de communiquer, et Bernard Wesphael continue de clamer son innocence, en arguant que son épouse s'est suicidée. Une reconstitution eut lieu ce vendredi 8 novembre, au sein de l'hôtel, est rien ne filtre.
Voir les photos de la reconstitution suivant ce lien: ICI
Le jeudi 31 octobre, les époux Wesphael se trouvaient, pour quelques jours de repos, dans la cité balnéaire d'Ostende, en bord de la Mer du Nord. Arrivée seule, la veille, Madame Véronique Pirotton, voulait se reposer et ainsi réfléchir au calme à la situation familiale, et à l'avenir de son couple avec le député wallon, Monsieur Bernard Wesphael. Celui-ci la rejoignit, et une soirée "bonne enfant" débuta par un restaurant de la ville, une tournée des grands ducs dans la rue chaude, et un dernier pour la route au bar de l'hôtel Mondo, où ils étaient descendus. Jusque là, rien de bien folichon, la vie d'un couple en vacances. Mais où les choses dérivent, c'est une fois dans la chambre 602 dudit établissement, où Madame Pirotton sera retrouvée morte, par son mari. Que s'est-il passé entre le dernier godet et la découverte? A l'heure actuelle, soit plus d'une semaine après les faits, personne ne peut le dire avec certitude.
N'empêche que Madame le Juge d'instruction de Bruges -région flamande- ne fit ni une ni deux, et ordonna la privation de liberté au député wallon. Sans vouloir, ici, émettre un avis sur la pratique, il nous faut quand même souligner le caractère explosif de la chose, en se référant à la notion d'immunité parlementaire, imposée par la constitution de notre pays. Nous n'irons pas jusqu'à écrire qu'il s'agit là d'une quelconque manœuvre communautaire, mais cela y ressemble fort. De son côté, la juge argumente le fait de "flagrant délit", qui impose toutefois une prise sur le fait, ce qui n'est en rien le cas dans cette affaire. Peut-on dès lors s'interroger sur ce qui se serait passé si l'inculpé (qui par ailleurs bénéfice toujours de la présomption d'innocence) aurait été flamand?
Rien de tout cela chez nous, entend-on de ci de là. Toutefois, le parquet refuse de communiquer, et Bernard Wesphael continue de clamer son innocence, en arguant que son épouse s'est suicidée. Une reconstitution eut lieu ce vendredi 8 novembre, au sein de l'hôtel, est rien ne filtre.
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