Selon l'agence onusienne, une campagne d'envergure est nécessaire pour lutter contre la dévastation de ces insectes mais elle coûte au minimum de 22 millions de dollars afin de pouvoir être lancée à temps, c'est à dire au moment des prochains semis de septembre. D'ici là, les deux tiers du pays seront infestés par les acridiens car les fonds alloués en réponse aux appels de la FAO sont actuellement insuffisants.
La sécurité alimentaire et les moyens d'existence d'environ 13 millions d'habitants sont concernés. Cela représente près de 60% de la population totale de l'île, dont 9 millions dépendent directement de l'agriculture pour se nourrir et vivre.
"Si nous n'agissons pas immédiatement, le fléau pourrait durer des années et coûter des centaines de millions de dollars. Cela pourrait donc bien être notre dernière fenêtre d'opportunité pour conjurer une crise prolongée", affirme le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, dans un communiqué de presse en soulignant l'importance de la prévention et d'une réponse rapide.
Le programme de la FAO a besoin d'être entièrement financé pour pouvoir suivre la situation dans toute la zone contaminée et mettre en œuvre des opérations de lutte aérienne bien ciblées. Dans le cas contraire, les populations acridiennes non détectées ou non maîtrisées continueront à se reproduire et à former davantage d'essaims. L'invasion durerait ainsi plusieurs années, rendant les opérations de lutte plus longues et plus onéreuses et compromettant gravement la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance.
Ce programme, d'une durée de trois ans, vise le retour à une situation de rémission et requiert plus de 41,5 millions de dollars. Les pertes de riz et de maïs oscillent entre 40 et 70% dans certaines régions du pays, voire 100% sur certaines parcelles.
Ci-dessous en audio, mise en perspective par Jérome Longué
La sécurité alimentaire et les moyens d'existence d'environ 13 millions d'habitants sont concernés. Cela représente près de 60% de la population totale de l'île, dont 9 millions dépendent directement de l'agriculture pour se nourrir et vivre.
"Si nous n'agissons pas immédiatement, le fléau pourrait durer des années et coûter des centaines de millions de dollars. Cela pourrait donc bien être notre dernière fenêtre d'opportunité pour conjurer une crise prolongée", affirme le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, dans un communiqué de presse en soulignant l'importance de la prévention et d'une réponse rapide.
Le programme de la FAO a besoin d'être entièrement financé pour pouvoir suivre la situation dans toute la zone contaminée et mettre en œuvre des opérations de lutte aérienne bien ciblées. Dans le cas contraire, les populations acridiennes non détectées ou non maîtrisées continueront à se reproduire et à former davantage d'essaims. L'invasion durerait ainsi plusieurs années, rendant les opérations de lutte plus longues et plus onéreuses et compromettant gravement la sécurité alimentaire, la nutrition et les moyens de subsistance.
Ce programme, d'une durée de trois ans, vise le retour à une situation de rémission et requiert plus de 41,5 millions de dollars. Les pertes de riz et de maïs oscillent entre 40 et 70% dans certaines régions du pays, voire 100% sur certaines parcelles.
Ci-dessous en audio, mise en perspective par Jérome Longué
criquets-fao-madagascar.mp3 (446.95 Ko)