Douceurs arabes… riches et bonnes ! Photo (c) Ibrahim Chalhoub.
Entre le Moyen-Orient et l’Europe une large diversité de cultures coexiste. L’immigration, la nécessité de l’expatriation pour le travail, aussi bien que le tourisme ont contribué à un échange continu entre ces cultures tout en gardant la spécificité de l’essentiel de chacune d’elles. Parmi les multiples éléments qui ont subi et continu à subir l’effet de la dualité "spécificité – modification", les plats peuvent constituer le menu de l’ordre du jour. Pour simplifier le sujet, la comparaison peut être faite entre la France et le Liban à travers quelques exemples. Il faut garder à l’esprit que des éléments de comparaisons peuvent différer suivant la proximité ou l’éloignement géographique des pays aussi bien que d’autres considérations. Par exemple, alors que les Français trouvent que la voix des Grecques est généralement haute alors même que ces derniers partagent avec eux le même continent, les Libanais au Moyen-Orient se sentent à l’aise avec cette caractéristique commune.
Je me rappelle du premier anniversaire parisien auquel j’ai participé. Les préparatifs étaient tellement comparables à ceux du pays du Cèdre. Il y avait un menu salé et un autre sucré avec des boissons et de la musique. Je me sentais tout comme au Liban avec des personnes gentilles et sociables qui voulaient faire connaissance, discuter, faire des blagues, etc. Mais le tout se déroulait à voix basse (très basse en comparaison avec notre culture) au point que j’ai cru, pour un moment, que les lois de la physiologie de l’appareil auditif n'étaient pas les mêmes. Il y avait des phrases qui passaient de la bouche des participants français à mes oreilles, des sujets qui suscitaient beaucoup de discussion dont je ne comprenais pas le sens et sans pouvoir déchiffrer les détails. J’ai passé trois heures dans cet état frustrant, demandant plusieurs fois à l’interlocuteur de répéter pour avoir une double chance d’écoute. Alors qu’au Liban j’étais habitué à m’éloigner parfois pour que la voix ne me perce pas l’oreille rendant toute intimité presque impossible. Le moment de passer au gâteau de cet anniversaire type est arrivé. Vu par un Libanais, le gâteau était trop petit ce qui aboutissait à des portions d’un centimètre d’épaisseur en contraste avec celles des anniversaires au Liban qui peuvent remplacer un déjeuner complet.
Les douceurs européennes ont généralement une tendance à être moins chargées en sucre et en arômes. Ce fait est peut être plus marqué à Paris. D’après une expérience personnelle, on a passé un matin à rire après avoir mangé une tarte aux pommes à Reims qui était tellement remplie de façon à nous surprendre avec une sorte d’explosion de pommes sur nos habits.
Revenons donc aux capitales. A goûter pour la première fois, je n’ai presque rien senti que le beurre du croissant au fromage et j’ai du suivre les conseils de mon ami pour me sensibiliser au croissant parisien, moi qui étais accoutumé aux goûts forts du Liban où la quantité du fromage dans un croissant est au moins de l’ordre du triple. On dirait que dans la culture libanaise, le mot parsemé a un autre sens.
Au Liban, les douceurs arabes sont riches en sucre surtout avec l’utilisation du sirop de sucre qui est nécessaire pour les douceurs bourrées de crème naturelle connu sous le nom "Achta". C’est une sorte de crème épaisse chargée en matière grasse comparable à des feuilles de pâte superposée et dans la préparation de laquelle le sucre n’entre pas. Ces aliments sucrés très lourds mais très bons passent au petit déjeuner surtout durant les vacances et font partie intégrante du tourisme au Liban.
En effet, une comparaison entre le mot douceur et le mot Arabe "halwayat" (sucreries) ne manque pas de significations. Des signifiants au signifier les éléments de comparaison des cultures s’entrelacent, s’accordent et se différencient entre les pays sur une jolie planète bleue assurant la vie à un méli-mélo de l’espèce humaine.
Je me rappelle du premier anniversaire parisien auquel j’ai participé. Les préparatifs étaient tellement comparables à ceux du pays du Cèdre. Il y avait un menu salé et un autre sucré avec des boissons et de la musique. Je me sentais tout comme au Liban avec des personnes gentilles et sociables qui voulaient faire connaissance, discuter, faire des blagues, etc. Mais le tout se déroulait à voix basse (très basse en comparaison avec notre culture) au point que j’ai cru, pour un moment, que les lois de la physiologie de l’appareil auditif n'étaient pas les mêmes. Il y avait des phrases qui passaient de la bouche des participants français à mes oreilles, des sujets qui suscitaient beaucoup de discussion dont je ne comprenais pas le sens et sans pouvoir déchiffrer les détails. J’ai passé trois heures dans cet état frustrant, demandant plusieurs fois à l’interlocuteur de répéter pour avoir une double chance d’écoute. Alors qu’au Liban j’étais habitué à m’éloigner parfois pour que la voix ne me perce pas l’oreille rendant toute intimité presque impossible. Le moment de passer au gâteau de cet anniversaire type est arrivé. Vu par un Libanais, le gâteau était trop petit ce qui aboutissait à des portions d’un centimètre d’épaisseur en contraste avec celles des anniversaires au Liban qui peuvent remplacer un déjeuner complet.
Les douceurs européennes ont généralement une tendance à être moins chargées en sucre et en arômes. Ce fait est peut être plus marqué à Paris. D’après une expérience personnelle, on a passé un matin à rire après avoir mangé une tarte aux pommes à Reims qui était tellement remplie de façon à nous surprendre avec une sorte d’explosion de pommes sur nos habits.
Revenons donc aux capitales. A goûter pour la première fois, je n’ai presque rien senti que le beurre du croissant au fromage et j’ai du suivre les conseils de mon ami pour me sensibiliser au croissant parisien, moi qui étais accoutumé aux goûts forts du Liban où la quantité du fromage dans un croissant est au moins de l’ordre du triple. On dirait que dans la culture libanaise, le mot parsemé a un autre sens.
Au Liban, les douceurs arabes sont riches en sucre surtout avec l’utilisation du sirop de sucre qui est nécessaire pour les douceurs bourrées de crème naturelle connu sous le nom "Achta". C’est une sorte de crème épaisse chargée en matière grasse comparable à des feuilles de pâte superposée et dans la préparation de laquelle le sucre n’entre pas. Ces aliments sucrés très lourds mais très bons passent au petit déjeuner surtout durant les vacances et font partie intégrante du tourisme au Liban.
En effet, une comparaison entre le mot douceur et le mot Arabe "halwayat" (sucreries) ne manque pas de significations. Des signifiants au signifier les éléments de comparaison des cultures s’entrelacent, s’accordent et se différencient entre les pays sur une jolie planète bleue assurant la vie à un méli-mélo de l’espèce humaine.
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