Quand chacun tire la couverture à lui
L’Etat est resté longtemps dans l’expectative (C) Elhadji Babacar MBENGUE
Conscient des impacts négatifs sur la qualité de vie des populations, l’Etat du Sénégal, à travers l’assemblée nationale avait initié une enquête parlementaire sur la question. Quelle en est l'issue? C’est là, l’une des questions auxquelles nous nous proposons d’apporter des réponses. Tel est l’objet de la présente enquête qui ambitionne de nous plonger au cœur des intrigues entre locataires, courtiers et propriétaires.
A travers interviews, questionnaires et fouilles systématiques dans les archives de presse et des institutions impliquées nous avons investi la question. Un exercice, certes difficile au vu de la réticence de certaines personnes à communiquer mais aussi exaltant en ce qu’il plonge dans un univers qui a ses propres réalités. Quand chacun, devant ce malaise social, tire la couverture à lui, il est difficile pour nous autre enquêteur d’avoir une idée nette. Mais à force de développer la confiance, les langues se délient. Les échanges se passent à cœur ouvert. Finalement, c’est une sorte de délivrance qu’éprouvent certaines personnes en vidant leur trop plein d’amertume.
Des causes aux effets sur la vie des paisibles populations, on observe bien des misères qu’une simple imagination ne pouvait appréhender : un véritable drame social pour les laissés pour compte. Rattrapées par l’inflation du coût exorbitant des loyers, des familles entières se sont retrouvées disloquées, chassées au grand jour, enfants et bagages dans la rue. Le récit qu’elles vous font de leur mésaventure est émouvant. C’est presque la mort dans l’âme qu’elles vous parlent assimilant les acteurs du loyer à des gens sans scrupules, de véritables sangsues. Ces derniers toujours réticents à nous parler restent prompts à rejeter les accusations portées sur eux comme pour se donner bonne conscience.
Hélas, la dure réalité est là. Chacun fait ce qu’il veut dans un secteur en mal d’organisation et où l’Etat est resté longtemps dans l’expectative.
Dans une série de reportages portant sur "la difficulté de trouver un loyer modéré à Dakar", nous passons en revue, à travers cinq articles, les raisons d’un tel boom. Un portrait et une interview sont consacrés respectivement à Salif Guèye, courtier hors-pair et à Almany Sidibé bailleur. La dernière partie sera consacrée aux solutions mises en œuvre par l’Etat et les autres structures engagées dans la facilitation de l’accès des Dakarois au loyer modéré.
A travers interviews, questionnaires et fouilles systématiques dans les archives de presse et des institutions impliquées nous avons investi la question. Un exercice, certes difficile au vu de la réticence de certaines personnes à communiquer mais aussi exaltant en ce qu’il plonge dans un univers qui a ses propres réalités. Quand chacun, devant ce malaise social, tire la couverture à lui, il est difficile pour nous autre enquêteur d’avoir une idée nette. Mais à force de développer la confiance, les langues se délient. Les échanges se passent à cœur ouvert. Finalement, c’est une sorte de délivrance qu’éprouvent certaines personnes en vidant leur trop plein d’amertume.
Des causes aux effets sur la vie des paisibles populations, on observe bien des misères qu’une simple imagination ne pouvait appréhender : un véritable drame social pour les laissés pour compte. Rattrapées par l’inflation du coût exorbitant des loyers, des familles entières se sont retrouvées disloquées, chassées au grand jour, enfants et bagages dans la rue. Le récit qu’elles vous font de leur mésaventure est émouvant. C’est presque la mort dans l’âme qu’elles vous parlent assimilant les acteurs du loyer à des gens sans scrupules, de véritables sangsues. Ces derniers toujours réticents à nous parler restent prompts à rejeter les accusations portées sur eux comme pour se donner bonne conscience.
Hélas, la dure réalité est là. Chacun fait ce qu’il veut dans un secteur en mal d’organisation et où l’Etat est resté longtemps dans l’expectative.
Dans une série de reportages portant sur "la difficulté de trouver un loyer modéré à Dakar", nous passons en revue, à travers cinq articles, les raisons d’un tel boom. Un portrait et une interview sont consacrés respectivement à Salif Guèye, courtier hors-pair et à Almany Sidibé bailleur. La dernière partie sera consacrée aux solutions mises en œuvre par l’Etat et les autres structures engagées dans la facilitation de l’accès des Dakarois au loyer modéré.
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