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A l’initiative de Victor Clément, l'idée de "WeTruck" est venue du constat qu'en moyenne, 6 millions de camions circulaient sur les routes françaises chaque jour. Il explique que "pendant un trajet en covoiturage vers un lieu rural, il a remarqué que de nombreux poids lourds allaient vers la même destination que lui".
Avec leurs cabines spacieuses et la maîtrise de la route, le camion étaient un candidat parfait au covoiturage. Cette pratique consistant à allier transport de marchandises et de personnes, assez courante dans d'autres régions du monde comme par exemple en Asie du Sud-Est est une première en France. En 2013, le projet avait remporté le prix de la start-up week-end de Rouen ce qui lui avait permis d'intégrer l'incubation à Seinari. Après un an de développement dans cette pépinière de talent, la plateforme est lancée en septembre 2015. Aujourd'hui, une cinquantaine de camions et d'utilitaires sont enregistrés sur le site et environ 1500 trajets sont proposés par mois.
L'avantage est double puisqu'il permet, d'une part, à l'entreprise de transport, de valoriser la profession de routier ainsi que d'apporter de la compagnie au chauffeur, et d'autre part, de faire profiter l’usager d'un service sûr et confortable tout en découvrant un mode de transport plutôt méconnu. De plus, le cocamionage est 20% moins cher que le covoiturage classique et leurs activités sont complémentaires puisque le cocamionage permet de desservir des zones périphériques et s'effectue souvent de nuit.
La start-up a de beaux jours devant elle, d'autant qu'elle a commencé son développement en Europe avec des trajets vers la Belgique, l'Espagne et l'Allemagne.
Avec leurs cabines spacieuses et la maîtrise de la route, le camion étaient un candidat parfait au covoiturage. Cette pratique consistant à allier transport de marchandises et de personnes, assez courante dans d'autres régions du monde comme par exemple en Asie du Sud-Est est une première en France. En 2013, le projet avait remporté le prix de la start-up week-end de Rouen ce qui lui avait permis d'intégrer l'incubation à Seinari. Après un an de développement dans cette pépinière de talent, la plateforme est lancée en septembre 2015. Aujourd'hui, une cinquantaine de camions et d'utilitaires sont enregistrés sur le site et environ 1500 trajets sont proposés par mois.
L'avantage est double puisqu'il permet, d'une part, à l'entreprise de transport, de valoriser la profession de routier ainsi que d'apporter de la compagnie au chauffeur, et d'autre part, de faire profiter l’usager d'un service sûr et confortable tout en découvrant un mode de transport plutôt méconnu. De plus, le cocamionage est 20% moins cher que le covoiturage classique et leurs activités sont complémentaires puisque le cocamionage permet de desservir des zones périphériques et s'effectue souvent de nuit.
La start-up a de beaux jours devant elle, d'autant qu'elle a commencé son développement en Europe avec des trajets vers la Belgique, l'Espagne et l'Allemagne.
Passer la nuit en prison
