Levier de dynamisme pour les entreprises qui innovent dans le culturel
76 participants avaient 48 heures chrono pour conceptualiser un projet numérique et culturel innovant. Photo (c) C. Szumilo
Louvre Lens vallée.mp3 (2.5 Mo)
Qui aurait cru que l'implantation d'un musée, fut-il aussi prestigieux que celui du Louvre aurait généré une telle excellence technologique? L'arrivée du Louvre à Lens a en effet crée pour le territoire régional un puissant levier de changement.
C'est donc dans ce prolongement que le pôle numérique et culturel a vu le jour en 2013, sous l'initiative de l’État, de la région Nord Pas de Calais et de la communauté d'agglomération Lens Liévin. Pourquoi? Pour amener une pierre à l'édifice des industries créatives et culturelles en pleine croissance. Ce Louvre version culture numérique réunit des entreprises, des starts ups, des universités ou des collectivités autour d'une ambition commune: mettre l'innovation et les nouvelles technologies au service de la culture, de l'éducation et du tourisme.
C'est donc dans ce prolongement que le pôle numérique et culturel a vu le jour en 2013, sous l'initiative de l’État, de la région Nord Pas de Calais et de la communauté d'agglomération Lens Liévin. Pourquoi? Pour amener une pierre à l'édifice des industries créatives et culturelles en pleine croissance. Ce Louvre version culture numérique réunit des entreprises, des starts ups, des universités ou des collectivités autour d'une ambition commune: mettre l'innovation et les nouvelles technologies au service de la culture, de l'éducation et du tourisme.
48 heures pour développer un projet innovant
Selon leurs affinités les participants se sont constitués en groupe autour d'une idée à développer. Photo (c) C. Szumilo
Le pôle numérique s'est donc essayé pour la première fois, fin avril 2016, à un CulturAthon, un marathon culturel en quelque sorte. Venus de la France entière ou de Belgique, les porteurs d'idées qui pour la plupart, ne se connaissaient pas la veille, ont mutualisé leurs compétences afin de produire l'application la plus aboutie. Une véritable course contre la montre d'ailleurs, puisqu'ils ont bénéficié de 48 heures, pour développer une idée géniale mais aussi pour tenter de lui donner vie et un avenir.
Des packs de 7000 euros étaient à gagner ainsi que l'opportunité de voir un projet incubé par La Louvre Lens Vallée. Pour cette grande première, la directrice Wafaa Maadnous était on ne peut plus ravie. La sauce a bien pris car sur une cible de 80 participants 76 ont répondu présents. "On voulait un événement fédérateur pour attirer les talents. Le territoire se transforme avec beaucoup d'opportunités dans le monde digital" explique t-elle.
Des packs de 7000 euros étaient à gagner ainsi que l'opportunité de voir un projet incubé par La Louvre Lens Vallée. Pour cette grande première, la directrice Wafaa Maadnous était on ne peut plus ravie. La sauce a bien pris car sur une cible de 80 participants 76 ont répondu présents. "On voulait un événement fédérateur pour attirer les talents. Le territoire se transforme avec beaucoup d'opportunités dans le monde digital" explique t-elle.
Ils ont reconstruit virtuellement la cité antique de Palmyre
A la ville ils travaillent à faire des visites numériques pour les architectes. Nouveau défi, ils souhaitent permettre la visite de la cité antique de Palmyre détruite. Photo (c) C. Szumilo
Un musée du futur? C'est bien cela qui a interpellé Laurent, Émilien et Julien de jeunes entrepreneurs parisiens. Leur idée? Reconstruire virtuellement la cité antique de Palmyre qui a été détruite. A l'aide de photos récentes des ruines, de recherches historiques et de recoupements d'informations, ces anciens élèves de l'école informatique Epitech se sont lancés dans la besogne.
Pas si simple en fait et une vraie prouesse technique qui demandait nombres d'images de synthèse de dattiers ou de palmiers par exemple.
Pas si simple en fait et une vraie prouesse technique qui demandait nombres d'images de synthèse de dattiers ou de palmiers par exemple.
Des supporters nouvelle vague
Mais le sport national, l'autre enfant chéri de la ville de Lens était aussi de la partie. Une vraie source d'inspiration voire même de compétition pour nombre de participants. Un écosystème footballistique nouvelle vague a vu le jour. Et ça sent le vécu... Démocratiser les statistiques de match auprès des coachs de football non professionnels est une idée lancée par un groupe de parisiens. D'autres adeptes du ballon rond, venus de Tours, Lille et Bruxelles, nourrissent le rêve de révolutionner l'expérience des supporters.
A l'aide d'une simple application les spectateurs pourraient commander leurs boissons bien avant la mi-temps. Une idée de Lucien un élève ingénieur dans une école lensoise qui optimiserait ainsi les temps d'attente. "Cela évite de faire la queue à la buvette et de louper le début de la deuxième partie du match" explique t-il. Mieux encore pour rendre plus supportable ces temps morts, une équipe de Lillois a élaboré une plateforme numérique avec un contenu exclusif à destination des supporters présents dans le stade, pour un investissement en matériel assez minime qui se chiffrerait à une centaine d'euros. "Il y a deux sortes de supporters, ceux qui se déplacent et ceux qui restent devant leur télé et eux bénéficient souvent de contenus enrichis avec des interviews, c'est assez frustrant" constate Ali. Alors la solution est très simple: "On viendrait se greffer sur les infrastructures des stades qui ont déjà des serveurs et on offrirait un accès wifi dédié" explique le concepteur.
Résultat: des quizz et des jeux accessibles sur portable avant le match, un accès streaming sur les vestiaires à la mi-temps avec la possibilité de chatter avec les joueurs. "Y-a t-il une demande en la matière? Une demande, je ne sais pas mais le besoin existe ça c'est sur et certain" conclut Ali.
A l'aide d'une simple application les spectateurs pourraient commander leurs boissons bien avant la mi-temps. Une idée de Lucien un élève ingénieur dans une école lensoise qui optimiserait ainsi les temps d'attente. "Cela évite de faire la queue à la buvette et de louper le début de la deuxième partie du match" explique t-il. Mieux encore pour rendre plus supportable ces temps morts, une équipe de Lillois a élaboré une plateforme numérique avec un contenu exclusif à destination des supporters présents dans le stade, pour un investissement en matériel assez minime qui se chiffrerait à une centaine d'euros. "Il y a deux sortes de supporters, ceux qui se déplacent et ceux qui restent devant leur télé et eux bénéficient souvent de contenus enrichis avec des interviews, c'est assez frustrant" constate Ali. Alors la solution est très simple: "On viendrait se greffer sur les infrastructures des stades qui ont déjà des serveurs et on offrirait un accès wifi dédié" explique le concepteur.
Résultat: des quizz et des jeux accessibles sur portable avant le match, un accès streaming sur les vestiaires à la mi-temps avec la possibilité de chatter avec les joueurs. "Y-a t-il une demande en la matière? Une demande, je ne sais pas mais le besoin existe ça c'est sur et certain" conclut Ali.