Nous allons tous, en ce début d’année, souscrire à la tradition : adresser à nos amis, à nos familles et à nos relations professionnelles, une carte de vœux. Pour en savoir plus sur ce rite qui semble immuable, nous avons interrogé la directrice de l’Institut de la qualité de l’expression. Le 21 novembre 2008, en effet, cet Institut a présenté le résultat d’une étude sur les cartes de vœux, particulièrement les cartes professionnelles et il avait, pour ce faire, réuni une vingtaine d’entreprises, de taille et d’importance différentes, pour que chacune partage son expérience avec les autres, dans ce moment important de la vie d’entreprise, l’envoi des cartes de vœux.
Un demi-siècle de cartes de vœux
Jeanne Bordeau retrace dans cette émission les grandes lignes de l’histoire récente des cartes de vœux. Sur un demi-siècle d’analyse, de 1940 à aujourd’hui, elle pointe les grandes tendances :
- dans les années 40, la carte de vœux ressemble beaucoup à une carte de visite. Elle est encore bien sérieuse !
- Après guerre, on note un début d’animation, on ose changer de format et même faire quelques jeux de mots !
- puis, après mai 68, souffle un vent de familiarité : la carte devient plus gaie ! Et d’ailleurs, on n’offre plus ses vœux, on les présente...
- Dans les années 80, c’est l’influence anglosaxonne qui se fait sentir (et Jeanne Bordeau rappelle que, pour les Anglo-saxons, il n’existe pas une carte pour le nouvel an mais une carte pour la période des fêtes, Noël inclus, "Seasons Greatings".
- Depuis les années 90, la carte de vœux d’entreprise délivre un message centré sur ses performances.
- Et aujourd’hui ? la carte joue la bonne humeur, le pliage amusant, le format original, l’humour et le ludique ! Preuve que le respect de la tradition n’empêche pas la créativité.
Il n’empêche que la carte de vœux est toujours envoyée sous enveloppe (ce n’est pas une carte postale) et que le bonheur de décacheter une enveloppe ne s’épuise jamais...
Mais pourquoi écrire des cartes ?
Après ce court moment d’histoire, Jeanne Bordeau nous explique pourquoi les vœux demeurent un rite immuable, une tradition qui se maintient, en soulignant l’intérêt qu’y trouvent les entreprises. La carte de vœux, décidée parfois en comité, choisie parfois uniquement par le Président, reste l’expression de l’identité de l’entreprise.
Quant au style, à la manière de s’expimer, à l’emploi des mots, il n’est pas inintéressant de les examiner et d’y veiller ! Jeanne Bordeau l’affirme : il existe des formulations meilleures que d’autres, des mots convenus qui deviennent usés.
Son conseil :
- pour les entreprises : mettre toujours un mot à la main et à l’encre
- pour les particuliers : choisir des mots qui sonnent juste.
Cette émission se termine par l’évocation de l’un des plus anciens fabricants de cartes (en tous genres) : Yvon, une marque référence en carterie, créée il y a 85 ans par Pierre-Yves Petit. Yvon prouve que les symboliques restent éternelles et indémodables : il fabrique toujours des cartes de Noël avec un sapin et des boules et des cartes de Nouvel an avec du gui et de la neige (fausse, bien sûr) !
Un demi-siècle de cartes de vœux
Jeanne Bordeau retrace dans cette émission les grandes lignes de l’histoire récente des cartes de vœux. Sur un demi-siècle d’analyse, de 1940 à aujourd’hui, elle pointe les grandes tendances :
- dans les années 40, la carte de vœux ressemble beaucoup à une carte de visite. Elle est encore bien sérieuse !
- Après guerre, on note un début d’animation, on ose changer de format et même faire quelques jeux de mots !
- puis, après mai 68, souffle un vent de familiarité : la carte devient plus gaie ! Et d’ailleurs, on n’offre plus ses vœux, on les présente...
- Dans les années 80, c’est l’influence anglosaxonne qui se fait sentir (et Jeanne Bordeau rappelle que, pour les Anglo-saxons, il n’existe pas une carte pour le nouvel an mais une carte pour la période des fêtes, Noël inclus, "Seasons Greatings".
- Depuis les années 90, la carte de vœux d’entreprise délivre un message centré sur ses performances.
- Et aujourd’hui ? la carte joue la bonne humeur, le pliage amusant, le format original, l’humour et le ludique ! Preuve que le respect de la tradition n’empêche pas la créativité.
Il n’empêche que la carte de vœux est toujours envoyée sous enveloppe (ce n’est pas une carte postale) et que le bonheur de décacheter une enveloppe ne s’épuise jamais...
Mais pourquoi écrire des cartes ?
Après ce court moment d’histoire, Jeanne Bordeau nous explique pourquoi les vœux demeurent un rite immuable, une tradition qui se maintient, en soulignant l’intérêt qu’y trouvent les entreprises. La carte de vœux, décidée parfois en comité, choisie parfois uniquement par le Président, reste l’expression de l’identité de l’entreprise.
Quant au style, à la manière de s’expimer, à l’emploi des mots, il n’est pas inintéressant de les examiner et d’y veiller ! Jeanne Bordeau l’affirme : il existe des formulations meilleures que d’autres, des mots convenus qui deviennent usés.
Son conseil :
- pour les entreprises : mettre toujours un mot à la main et à l’encre
- pour les particuliers : choisir des mots qui sonnent juste.
Cette émission se termine par l’évocation de l’un des plus anciens fabricants de cartes (en tous genres) : Yvon, une marque référence en carterie, créée il y a 85 ans par Pierre-Yves Petit. Yvon prouve que les symboliques restent éternelles et indémodables : il fabrique toujours des cartes de Noël avec un sapin et des boules et des cartes de Nouvel an avec du gui et de la neige (fausse, bien sûr) !