Exemples des restes archéologiques (outils en pierre et en os, objets de parure, tesson de poterie) mis au jour dans la couche 6 de Leopard Cave, où a été trouvée la plus ancienne dent de chèvre ou de mouton du gisement. Photo (c) David Pleurdeau / MNHN
De récentes analyses génétiques appuient l'hypothèse migratoire impliquant une arrivée importante de nouvelles populations d’éleveurs, hypothèse avancée depuis longtemps par certains linguistes et archéologues. Néanmoins d'autres chercheurs mettent en avant le manque de preuves archéologiques tangibles pour faire valoir cette hypothèse, et se demandent si cette apparition ne serait pas liée à un phénomène de diffusion culturelle (de proche en proche), sans grands mouvements de population humaine.
Des chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du Musée National de Namibie viennent de mettre au jour des niveaux d’occupations de chasseurs-cueilleurs dans le site de Leopard Cave (Erongo, Namibie) contenant des restes de chèvres ou de moutons. Cette découverte confirme la présence d’animaux domestiques dans le sud de l’Afrique dès la fin du premier millénaire avant JC. Ces vestiges sont les plus anciennes traces d’élevage connus à ce jour dans toute l’Afrique australe.
Cette nouvelle découverte participe ainsi du débat sur la chronologie et les modalités d'émergence de pratiques d'élevage dans le sud de l'Afrique. Elle permet aussi de discuter des itinéraires possibles empruntés par les premiers éleveurs, ou du moins par les premières chèvres ou moutons, vers la pointe sud du continent africain, en privilégiant une route occidentale, le long de la côte atlantique.
Des chercheurs du Muséum national d’Histoire naturelle et du Musée National de Namibie viennent de mettre au jour des niveaux d’occupations de chasseurs-cueilleurs dans le site de Leopard Cave (Erongo, Namibie) contenant des restes de chèvres ou de moutons. Cette découverte confirme la présence d’animaux domestiques dans le sud de l’Afrique dès la fin du premier millénaire avant JC. Ces vestiges sont les plus anciennes traces d’élevage connus à ce jour dans toute l’Afrique australe.
Cette nouvelle découverte participe ainsi du débat sur la chronologie et les modalités d'émergence de pratiques d'élevage dans le sud de l'Afrique. Elle permet aussi de discuter des itinéraires possibles empruntés par les premiers éleveurs, ou du moins par les premières chèvres ou moutons, vers la pointe sud du continent africain, en privilégiant une route occidentale, le long de la côte atlantique.