A l'image de ce couple, les touristes néerlandais sont les plus nombreux à faire une halte à Rethel. Photo prise par l'auteur.
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De Suisse, d'Angleterre mais surtout des Pays-Bas, les bateaux qui s'arrêtent à Rethel sont rarement la propriété de Français. Pour eux, la ville ardennaise n'est qu'une étape d'un périple qui oscille souvent entre un et trois mois.
Les propriétaires suisses du "Baron de la Méduse" - un bateau qui transportait avant du houblon pour Heineken - sont ainsi partis de Bâle fin avril. Déjà passés par Nancy, Verdun ou encore Sedan, les quatre habitants du navire en profitent à chaque fois pour visiter - un peu comme dans une croisière - les villes dans lesquelles ils s'arrêtent.
Découvrir les lieux où ils stationnent, c'est aussi le leitmotiv de Hans Franken et de ses trois couples d'amis néerlandais, tous retraités. Voyageant à quatre bateaux, ils sont déjà venus à de nombreuses reprises en France - où ils ont de la famille - mais c'est la première fois qu'ils passent à Rethel. Prochaine étape; la ville de Meaux avant peut être Paris, si la décrue de la Seine permet aux bateaux de passer.
Voyager à plusieurs semble être une spécialité néerlandaise puisque c'est aussi le cas de deux couples originaires de Zwijndrecht, dans le sud des Pays-Bas. Après un arrêt dans le village de Chateau-Porcien, ils prévoient de faire une halte dans les communes d'Attigny et du Chesne (Ardennes) puis de naviguer sur la Meuse pour retourner chez eux. C'est leur sixième voyage dans notre pays, dont ils louent la beauté des paysages ainsi que la sympathie des Français.
Selon un couple d'Anglais arrivés à Rethel un peu par hasard - parce que la Meuse était fermée suite aux crues - les Français sont "moins stressés et plus détendus". Eux ont déjà visité la France en voiture ou en logeant dans des campings mais c'est la première fois qu'ils amènent leur bateau sur notre territoire.
Malgré la diversité des parcours et des origines, tous soulignent le coût très modeste du stationnement en France et à Rethel en particulier (cinq euros par nuit pour être raccordé au réseau hydroélectrique, rien sinon). Ce n'est "rien du tout" nous dit Hans Franken, qui compare avec son pays, où les tarifs sont cinq à six fois plus élevés. Autre point commun: la durée de leur séjour rethélois, entre un et deux jours. Preuve que si les prix sont attractifs, Rethel reste pour l'instant plus une étape de passage qu'une destination prisée.
Les propriétaires suisses du "Baron de la Méduse" - un bateau qui transportait avant du houblon pour Heineken - sont ainsi partis de Bâle fin avril. Déjà passés par Nancy, Verdun ou encore Sedan, les quatre habitants du navire en profitent à chaque fois pour visiter - un peu comme dans une croisière - les villes dans lesquelles ils s'arrêtent.
Découvrir les lieux où ils stationnent, c'est aussi le leitmotiv de Hans Franken et de ses trois couples d'amis néerlandais, tous retraités. Voyageant à quatre bateaux, ils sont déjà venus à de nombreuses reprises en France - où ils ont de la famille - mais c'est la première fois qu'ils passent à Rethel. Prochaine étape; la ville de Meaux avant peut être Paris, si la décrue de la Seine permet aux bateaux de passer.
Voyager à plusieurs semble être une spécialité néerlandaise puisque c'est aussi le cas de deux couples originaires de Zwijndrecht, dans le sud des Pays-Bas. Après un arrêt dans le village de Chateau-Porcien, ils prévoient de faire une halte dans les communes d'Attigny et du Chesne (Ardennes) puis de naviguer sur la Meuse pour retourner chez eux. C'est leur sixième voyage dans notre pays, dont ils louent la beauté des paysages ainsi que la sympathie des Français.
Selon un couple d'Anglais arrivés à Rethel un peu par hasard - parce que la Meuse était fermée suite aux crues - les Français sont "moins stressés et plus détendus". Eux ont déjà visité la France en voiture ou en logeant dans des campings mais c'est la première fois qu'ils amènent leur bateau sur notre territoire.
Malgré la diversité des parcours et des origines, tous soulignent le coût très modeste du stationnement en France et à Rethel en particulier (cinq euros par nuit pour être raccordé au réseau hydroélectrique, rien sinon). Ce n'est "rien du tout" nous dit Hans Franken, qui compare avec son pays, où les tarifs sont cinq à six fois plus élevés. Autre point commun: la durée de leur séjour rethélois, entre un et deux jours. Preuve que si les prix sont attractifs, Rethel reste pour l'instant plus une étape de passage qu'une destination prisée.