Ne plus y penser
C'est ce qu'a démontré Tamás Bereczkei professeur de l'institut de psychologie de l'Université de Pécs et dont il a fait part dans le très sérieux Proceedings of the Royal Society, l'Académie des sciences britannique. Avec son équipe il a comparé les portraits de 52 familles, chacune formée d'un couple de 21 à 32 ans et de leurs deux parents, soit un ensemble de 312 personnes. Au préalable, ces chercheurs ont réalisé un modèle définissant 14 zones faciales dont la largeur de la mâchoire, l'écartement des yeux ou la hauteur du visage. Ils les ont appliquées à leur échantillon de 52 familles et se sont aperçus qu'entre les traits des partenaires masculins et féminins il y avait des points communs avec ceux des beaux-parents... Autrement dit, entre une femme et sa belle-mère il y avait des similitudes dans l'épaisseur des lèvres, la largeur de la bouche et la taille des mâchoires. Pour les hommes ces similitudes se trouveraient dans la distance entre la bouche et le sourcil, la hauteur du visage, la distance entre les yeux et la taille du nez.
En un mot les hommes préfèrent les femmes qui ressemblent à leur mère et les femmes cherchent des hommes ressemblant à leur père. C'est l'instinct de conservation de l'espèce qui pousserait l'être humain à se choisir un(e) partenaire qui ressemble à ses parents. Il s'agirait donc de rester dans un domaine familier et de rechercher des traits génétiques proches pour une éventuelle reproduction. Les âmes romantiques vont certainement avoir un choc à l'énoncé de cette théorie.
En un mot les hommes préfèrent les femmes qui ressemblent à leur mère et les femmes cherchent des hommes ressemblant à leur père. C'est l'instinct de conservation de l'espèce qui pousserait l'être humain à se choisir un(e) partenaire qui ressemble à ses parents. Il s'agirait donc de rester dans un domaine familier et de rechercher des traits génétiques proches pour une éventuelle reproduction. Les âmes romantiques vont certainement avoir un choc à l'énoncé de cette théorie.