Marc Benaïche (C) Elhadji Babacar MBENGUE
Elhadji Babacar Mbengue : Marc Benaïche, vous êtes responsable de l’exposition ?
Marc Benaïche : En effet, je suis le commissaire de l’exposition et je dirige la société Mondomix qui a produit cette exposition. C’est un travail collectif qui a réuni plus de soixante personnes entre la France, le Brésil et le Sénégal. On a travaillé pour rénover la maison de la culture Douta Seck avec l’entreprise générale CSE qui a mobilisé 200 ouvriers, des ébénistes, des menuisiers, des électriciens, des maçons, tous les corps de métiers. Les gens ont travaillé avec beaucoup de coeur, de force et d’intelligence.
Marc Benaïche : En effet, je suis le commissaire de l’exposition et je dirige la société Mondomix qui a produit cette exposition. C’est un travail collectif qui a réuni plus de soixante personnes entre la France, le Brésil et le Sénégal. On a travaillé pour rénover la maison de la culture Douta Seck avec l’entreprise générale CSE qui a mobilisé 200 ouvriers, des ébénistes, des menuisiers, des électriciens, des maçons, tous les corps de métiers. Les gens ont travaillé avec beaucoup de coeur, de force et d’intelligence.
La salle d'exposition (C) Elhadji Babacar MBENGUE
Elhadji Babacar Mbengue : Pourquoi avez-vous choisi le Fesman comme cadre d’expression ?
Marc Benaïche : C’est le festival qui a commandé l’exposition. C’est une co-production entre le Festival et Mondomix. C’est une volonté du Fesman3, une volonté de Sindély Wade d’accueillir en avant première mondiale ce projet qui est en train de se construire en parallèle pour la ville de Salvador dans l’Etat de Baya au Brésil.
Marc Benaïche : C’est le festival qui a commandé l’exposition. C’est une co-production entre le Festival et Mondomix. C’est une volonté du Fesman3, une volonté de Sindély Wade d’accueillir en avant première mondiale ce projet qui est en train de se construire en parallèle pour la ville de Salvador dans l’Etat de Baya au Brésil.
Miriam Makeba (C) Elhadji Babacar MBENGUE
Elhadji Babacar Mbengue : Aujourd’hui alors que vous avez noué beaucoup de partenariat, que comptez-vous faire au delà de ce festival ?
Marc Benaïche : J’aimerais que cette exposition qui va durer jusqu’au 1er mars, puisse être pérennisée ici, la rendre durable, qu’elle soit un lieu de pédagogie, d’éducation artistique et d’attractivité touristique pour le quartier de la Médina et pour la ville de Dakar. Elle pourrait faire partie d’un circuit touristique qui partirait du monument de la Renaissance jusqu’à Gorée en passant par la Médina. J’aimerais aussi pouvoir faire en sorte que la Maison de la culture Douta Seck puisse avec cette exposition faire venir le plus d’établissements scolaires de Dakar, de la banlieue et du Sénégal pour la découverte de cette histoire des musiques noires. Nous avons mis beaucoup de technologies qui sont toutes nouvelles et encore très peu utilisées aux Etats-unis ou en Europe. Ceci devrait pourquoi pas être un embryon pourqu’il ait peut-être une chaire d’art numérique à l’université Cheikh Anta Diop et ce, en partenariat avec la maison de la culture Douta Seck.
Marc Benaïche : J’aimerais que cette exposition qui va durer jusqu’au 1er mars, puisse être pérennisée ici, la rendre durable, qu’elle soit un lieu de pédagogie, d’éducation artistique et d’attractivité touristique pour le quartier de la Médina et pour la ville de Dakar. Elle pourrait faire partie d’un circuit touristique qui partirait du monument de la Renaissance jusqu’à Gorée en passant par la Médina. J’aimerais aussi pouvoir faire en sorte que la Maison de la culture Douta Seck puisse avec cette exposition faire venir le plus d’établissements scolaires de Dakar, de la banlieue et du Sénégal pour la découverte de cette histoire des musiques noires. Nous avons mis beaucoup de technologies qui sont toutes nouvelles et encore très peu utilisées aux Etats-unis ou en Europe. Ceci devrait pourquoi pas être un embryon pourqu’il ait peut-être une chaire d’art numérique à l’université Cheikh Anta Diop et ce, en partenariat avec la maison de la culture Douta Seck.
Logo du FESMAN 3 (C) Elhadji Babacar MBENGUE
Elhadji Babacar Mbengue : Que pouvez-vous déjà dire de la participation des visiteurs ?
Marc Benaïche : Je suis ravi. Les gens sont éblouis, ébahis. Le mercredi 22 décembre, on a eu plus de cinq cents visiteurs venant de plusieurs écoles. C’est pour moi la meilleure récompense pour ce travail.
Elhadji Babacar Mbengue : Vivement le Fesman 4 ?
Marc Benaïche : Ah oui ! espérons. D’ores et déjà, j’ai à coeur que cette exposition puisse continuer à vivre.
Marc Benaïche : Je suis ravi. Les gens sont éblouis, ébahis. Le mercredi 22 décembre, on a eu plus de cinq cents visiteurs venant de plusieurs écoles. C’est pour moi la meilleure récompense pour ce travail.
Elhadji Babacar Mbengue : Vivement le Fesman 4 ?
Marc Benaïche : Ah oui ! espérons. D’ores et déjà, j’ai à coeur que cette exposition puisse continuer à vivre.