Les "gilets jaunes" avaient préparé leurs revendications lors de réunions. Pkoto (c) Frédérique Gelas
Grand déballage.mp3 (2.48 Mo)
L'idée pouvait sembler porteuse, même si difficile à mettre en œuvre au sein des communes, mais le premier constat à quelques semaines de la Grande Idée fut rapidement fait: peu de municipalités se sont prêtées au "jeu" et la grande majorité d'entre elles ont opté pour le minimaliste "cahier des doléances" à disposition du quidam en mairie. Solution de facilité ou don de clairvoyance? C'est la question qu'on pouvait se poser en assistant à la première réunion dont le thème s'annonçait prometteur: la transition écologique.
Dans une salle polyvalente pleine, les Saint-Marcellinois se sont vus tour à tour confier le micro par l'animateur de la soirée (pour une durée de 3 minutes) afin de faire part de leurs idées, vraiment toutes leurs idées. Les "gilets jaunes" également présents ont quant à eux fait part de leurs revendications sérieusement consignées sur une feuille A4 qui fut distribuée dans la salle.
Au top 10 des suggestions on retrouvait: inscription des enjeux environnementaux dans la Constitution, sortie de l'agrochimie, aide aux agriculteurs se tournant vers le bio, sortie du nucléaire, subvention de l'isolation des logements et de l'éco-construction avec des matériaux naturels locaux, introduction de la représentation des citoyens dans le CESE et les CESER, arrêt de la privatisation des biens publics (barrages, électricité, eau, gaz, forêts), création d'un Grand service public de l'énergie, transports en commun gratuits et taxation des poids lourds, avions, porte-conteneurs, yachts étrangers circulant sur le territoire français.
Des idées "tête de liste" qui ont côtoyé des sujets parfois plus légers tels que la présence de vaches sur le territoire ou encore de vers de terre dans le sol. Il y en avait pour tous les goûts, et la simple idée que le gouvernement recevrait autant de listes qu'il y avait de "Grands déballages" faisait alors froid dans le dos. La soirée a néanmoins gagné en substance lorsque les revendications ont tourné au local, avec notamment le thème des déchets, ou de la culture de la noix, mais ce n'était malheureusement pas là la consigne. Acte II prévu dans quelques jours: "fiscalité et dépenses publiques". Pop-corn conseillé.
Dans une salle polyvalente pleine, les Saint-Marcellinois se sont vus tour à tour confier le micro par l'animateur de la soirée (pour une durée de 3 minutes) afin de faire part de leurs idées, vraiment toutes leurs idées. Les "gilets jaunes" également présents ont quant à eux fait part de leurs revendications sérieusement consignées sur une feuille A4 qui fut distribuée dans la salle.
Au top 10 des suggestions on retrouvait: inscription des enjeux environnementaux dans la Constitution, sortie de l'agrochimie, aide aux agriculteurs se tournant vers le bio, sortie du nucléaire, subvention de l'isolation des logements et de l'éco-construction avec des matériaux naturels locaux, introduction de la représentation des citoyens dans le CESE et les CESER, arrêt de la privatisation des biens publics (barrages, électricité, eau, gaz, forêts), création d'un Grand service public de l'énergie, transports en commun gratuits et taxation des poids lourds, avions, porte-conteneurs, yachts étrangers circulant sur le territoire français.
Des idées "tête de liste" qui ont côtoyé des sujets parfois plus légers tels que la présence de vaches sur le territoire ou encore de vers de terre dans le sol. Il y en avait pour tous les goûts, et la simple idée que le gouvernement recevrait autant de listes qu'il y avait de "Grands déballages" faisait alors froid dans le dos. La soirée a néanmoins gagné en substance lorsque les revendications ont tourné au local, avec notamment le thème des déchets, ou de la culture de la noix, mais ce n'était malheureusement pas là la consigne. Acte II prévu dans quelques jours: "fiscalité et dépenses publiques". Pop-corn conseillé.