Valoriser le cinéma indépendant
Une nuit trop courte.mp3 (1.04 Mo)
Pour la 15e édition du festival, plus d’une soixantaine de cinéphiles ont assisté à la projection de 10 courts-métrages et à la remise des prix de cette compétition internationale, au cinéma Le Club, le 3 mars 2018. Cette rencontre annuelle récompense les meilleurs courts-métrages d’étudiants en cinéma, issus d’écoles du monde entier.
Trois catégories étaient distinguées: Prix de l’animation, Prix du jury, Coup de cœur du public. Quatre courts-métrages français et six étrangers - provenant d’Israël, du Canada, de Belgique et d’Irlande - étaient en lice. 10 films, d’une durée de 4 à 17 minutes, ont ainsi été sélectionnés parmi une centaine de réalisations internationales. Lyriques, engagées, fictives ou dramatiques, ces œuvres très hétéroclites ont visiblement séduit le public grenoblois.
À l’ère des blockbusters hollywoodiens, ce festival vise à valoriser la démarche artistique à travers la promotion du cinéma indépendant. Il s’agit également de "montrer ce qu’est le court-métrage au grand public car on en voit très peu au cinéma", explique Mélissa Lucas, la responsable du Pôle Ciné et étudiante à Gem. "Nous voulons faire connaître les spécificités du court-métrage car l’écriture cinématographique est très différente de celle d’un long-métrage", ajoute-t-elle. Mais l’objectif de cette compétition est surtout d’être "un tremplin pour les jeunes réalisateurs". En effet, "les festivals sont de vrais opportunités pour trouver un producteur et pour se lancer dans ce métier", explique cette jeune passionnée de cinéma.
Cette année, le jury était composé de deux réalisateurs et Bertrand Vignon, le responsable de l’équipe culture du magazine Un tramway nommé culture. "Nous essayons de choisir des jurys provenant d’horizons différents, de la culture, du documentaire, de la fiction, du long ou court-métrage", explique Mélissa Lucas.
Trois catégories étaient distinguées: Prix de l’animation, Prix du jury, Coup de cœur du public. Quatre courts-métrages français et six étrangers - provenant d’Israël, du Canada, de Belgique et d’Irlande - étaient en lice. 10 films, d’une durée de 4 à 17 minutes, ont ainsi été sélectionnés parmi une centaine de réalisations internationales. Lyriques, engagées, fictives ou dramatiques, ces œuvres très hétéroclites ont visiblement séduit le public grenoblois.
À l’ère des blockbusters hollywoodiens, ce festival vise à valoriser la démarche artistique à travers la promotion du cinéma indépendant. Il s’agit également de "montrer ce qu’est le court-métrage au grand public car on en voit très peu au cinéma", explique Mélissa Lucas, la responsable du Pôle Ciné et étudiante à Gem. "Nous voulons faire connaître les spécificités du court-métrage car l’écriture cinématographique est très différente de celle d’un long-métrage", ajoute-t-elle. Mais l’objectif de cette compétition est surtout d’être "un tremplin pour les jeunes réalisateurs". En effet, "les festivals sont de vrais opportunités pour trouver un producteur et pour se lancer dans ce métier", explique cette jeune passionnée de cinéma.
Cette année, le jury était composé de deux réalisateurs et Bertrand Vignon, le responsable de l’équipe culture du magazine Un tramway nommé culture. "Nous essayons de choisir des jurys provenant d’horizons différents, de la culture, du documentaire, de la fiction, du long ou court-métrage", explique Mélissa Lucas.
"Fifo" décroche le Prix du jury, Coup de cœur du public pour "Big Sister"
C’est donc le court-métrage belge "Fifo", réalisé par Sacha Ferbus, qui a remporté le Prix du jury 2018. Ce film de 12 minutes décrit le quotidien de deux employés d’un supermarché contraints de javelliser, à la fin de leur service, les aliments invendus.
Cette œuvre engagée dénonce, avec poésie et simplicité, le gaspillage alimentaire, la surconsommation et la pression sociale exercée par le patronat. "Pour choisir, nous avons favorisé le message à la qualité technique. Ce court-métrage a réussi à délivrer un propos fort en dix minutes, c’est une œuvre riche et dense", explique l’un des jurés.
D’autre part, le jury a attribué une mention spéciale au jeune réalisateur Jacques Lemaire, qui était présent lors de la projection, pour son film "L’homme penché". Ce court-métrage français plonge le spectateur dans l’univers sombre et dérangeant d’un homme triste, désabusé par son quotidien.
Le Prix de l’animation a été remis à Arina Korczynski pour son court-métrage animé "Night witches", qui raconte avec poésie et originalité le vécu dramatique d’une aviatrice russe pendant la Seconde Guerre mondiale.
À la fin de la séance, les spectateurs ont également pu choisir leur court-métrage favori lors d’un vote anonyme. Et le Coup de cœur du public a été décerné au réalisateur israélien Michael Gassner pour son film "Big Sister". Ce court-métrage poignant traite d’un sujet d’actualité particulièrement brûlant: il dresse le portrait d’une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux face à l’attitude machiste de certains hommes. Celle-ci se retrouve toutefois démunie lorsqu’elle découvre que son frère est impliqué dans une agression sexuelle… Ce film met en scène les violences invisibles envers les femmes et le sentiment de colère qui découle du harcèlement moral et sexuel. "Ce film est réussi car, en tant qu’homme, j’ai pu ressentir la douleur et la colère de cette femme", a confié l’un des spectateurs à la fin de la projection.
Cette œuvre engagée dénonce, avec poésie et simplicité, le gaspillage alimentaire, la surconsommation et la pression sociale exercée par le patronat. "Pour choisir, nous avons favorisé le message à la qualité technique. Ce court-métrage a réussi à délivrer un propos fort en dix minutes, c’est une œuvre riche et dense", explique l’un des jurés.
D’autre part, le jury a attribué une mention spéciale au jeune réalisateur Jacques Lemaire, qui était présent lors de la projection, pour son film "L’homme penché". Ce court-métrage français plonge le spectateur dans l’univers sombre et dérangeant d’un homme triste, désabusé par son quotidien.
Le Prix de l’animation a été remis à Arina Korczynski pour son court-métrage animé "Night witches", qui raconte avec poésie et originalité le vécu dramatique d’une aviatrice russe pendant la Seconde Guerre mondiale.
À la fin de la séance, les spectateurs ont également pu choisir leur court-métrage favori lors d’un vote anonyme. Et le Coup de cœur du public a été décerné au réalisateur israélien Michael Gassner pour son film "Big Sister". Ce court-métrage poignant traite d’un sujet d’actualité particulièrement brûlant: il dresse le portrait d’une jeune femme qui n’a pas froid aux yeux face à l’attitude machiste de certains hommes. Celle-ci se retrouve toutefois démunie lorsqu’elle découvre que son frère est impliqué dans une agression sexuelle… Ce film met en scène les violences invisibles envers les femmes et le sentiment de colère qui découle du harcèlement moral et sexuel. "Ce film est réussi car, en tant qu’homme, j’ai pu ressentir la douleur et la colère de cette femme", a confié l’un des spectateurs à la fin de la projection.