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En 2009, ils sont une vingtaine de jeunes retraités, amis, à décider de lancer un projet pour construire un habitat coopératif afin de créer un lieu de vie intergénérationnel pour les séniors. Leur objectif penser et maîtriser au mieux leur avenir de retraités et ce quelque soit la période de la vieillesse. Pour cela en 2010 ils ont monté leur association Chamarel. C’est dans un esprit convivial et démocratique, ainsi qu’a travers des valeurs éthiques, qu’ils ont engagé leur projet qui doit se concrétiser cet été par l’inauguration du bâtiment, un immeuble écologique de quatre étages.
Des années de réflexions et de débats ont été utiles pour créer et se rassembler autour de ce projet innovant. Leur choix a été de construire collectivement le lieu de vie à travers un esprit coopératif. C’est un espace de démocratie permanente qu’ils ont élaboré pour concevoir l’immeuble et demain gérer ce lieu de vie. Le développement durable est au centre de leur projet, en créant un bâtiment écologique, isolé en paille, avec des aménagements adaptés aux grands âges. Dans l’esprit de partage le bâtiment est organisé autour de logements liés à des espaces communs, composés, entre autres, de chambres d’amis, d’un atelier, d’une salle commune et de jardins. Les habitants sont propriétaires collectivement, à travers la société Chamarel "Les Barges", une SAS coopérative. Chacun paie une redevance afin de couvrir l’emprunt contracté pour l’aménagement. Leur volonté est aussi de refuser la spéculation immobilière, "l’habitant quittant son logement, part avec la valeur des parts sociales qu’il détient (augmentée de l’inflation) et cela quelque soit la plus-value qu’aurait pu prendre l’immeuble".
Cela n’a visiblement pas été facile pour les membres de l’association Chamarel, qui porte le projet, de convaincre les banques et les institutions de leur démarche. Mais ils y sont arrivés après des démarches complexes. Ils sont même devenus une référence en la matière et des porteurs de projets similaires, dans d’autres territoires, leur demanderaient aujourd’hui conseils.
Alors, demain peut-être, l’esprit d’aménagement coopératif tourné vers le développement durable permettra de construire de nouvelles alternatives, dynamiques et fédératrices, aux maisons de retraite, pour plus d’autonomie.
Des années de réflexions et de débats ont été utiles pour créer et se rassembler autour de ce projet innovant. Leur choix a été de construire collectivement le lieu de vie à travers un esprit coopératif. C’est un espace de démocratie permanente qu’ils ont élaboré pour concevoir l’immeuble et demain gérer ce lieu de vie. Le développement durable est au centre de leur projet, en créant un bâtiment écologique, isolé en paille, avec des aménagements adaptés aux grands âges. Dans l’esprit de partage le bâtiment est organisé autour de logements liés à des espaces communs, composés, entre autres, de chambres d’amis, d’un atelier, d’une salle commune et de jardins. Les habitants sont propriétaires collectivement, à travers la société Chamarel "Les Barges", une SAS coopérative. Chacun paie une redevance afin de couvrir l’emprunt contracté pour l’aménagement. Leur volonté est aussi de refuser la spéculation immobilière, "l’habitant quittant son logement, part avec la valeur des parts sociales qu’il détient (augmentée de l’inflation) et cela quelque soit la plus-value qu’aurait pu prendre l’immeuble".
Cela n’a visiblement pas été facile pour les membres de l’association Chamarel, qui porte le projet, de convaincre les banques et les institutions de leur démarche. Mais ils y sont arrivés après des démarches complexes. Ils sont même devenus une référence en la matière et des porteurs de projets similaires, dans d’autres territoires, leur demanderaient aujourd’hui conseils.
Alors, demain peut-être, l’esprit d’aménagement coopératif tourné vers le développement durable permettra de construire de nouvelles alternatives, dynamiques et fédératrices, aux maisons de retraite, pour plus d’autonomie.
La nouvelle Samaritaine a rouvert ses portes
