La VAR polémique.mp3 (4.09 Mo)
Présente dans certains championnats et pas dans d'autres, elle est même absente de la plus prestigieuse des compétitions européennes: la Ligue des Champions.
Les pour et les contre indénombrables animent un débat omniprésent à chaque rencontre sportive.
L'intolérance contemporaine en vers "l'erreur arbitrale" diminue le tempo et allonge le temps avec des phases de jeu de plus en plus distinctes. Accorder un pénalty pour une équipe trois minutes après que ce dernier eu lieu ou analyser une faute pendant cinq minutes ne coupe-t-il pas toute la spontanéité du football? Rappelons nous le match de la Coupe du Monde 2018: France - Australie lors duquel l'arbitre de la rencontre revint sur un pénalty obtenu par le français Griezmann trois minutes après la faute tandis que le jeu se poursuivait. Sans limite de temps, le jeu devient haché par des interventions arbitrales à tire larigot.
Un autre défaut de la VAR, et pas des moindres, est le désavantage pour les supporters présents au stade. Laissés en suspend pendant la prise de décision arbitrale ils sont dépourvus de toute explication vidéo.
D'un autre côté, cette nouvelle technologie prône une pratique du football plus honnête. L'argument principal en faveur de l'assistance vidéo est évidemment la sincérité. Un hors-jeu sur un but ou un pénalty flagrant ayant échappés aux yeux de l'arbitre ne seront désormais plus cause de polémique.
Les pour et les contre indénombrables animent un débat omniprésent à chaque rencontre sportive.
L'intolérance contemporaine en vers "l'erreur arbitrale" diminue le tempo et allonge le temps avec des phases de jeu de plus en plus distinctes. Accorder un pénalty pour une équipe trois minutes après que ce dernier eu lieu ou analyser une faute pendant cinq minutes ne coupe-t-il pas toute la spontanéité du football? Rappelons nous le match de la Coupe du Monde 2018: France - Australie lors duquel l'arbitre de la rencontre revint sur un pénalty obtenu par le français Griezmann trois minutes après la faute tandis que le jeu se poursuivait. Sans limite de temps, le jeu devient haché par des interventions arbitrales à tire larigot.
Un autre défaut de la VAR, et pas des moindres, est le désavantage pour les supporters présents au stade. Laissés en suspend pendant la prise de décision arbitrale ils sont dépourvus de toute explication vidéo.
D'un autre côté, cette nouvelle technologie prône une pratique du football plus honnête. L'argument principal en faveur de l'assistance vidéo est évidemment la sincérité. Un hors-jeu sur un but ou un pénalty flagrant ayant échappés aux yeux de l'arbitre ne seront désormais plus cause de polémique.
Les interprétations divergent, le débat reste ouvert
"Nous attendons la VAR en Ligue des Champions. Avec la vidéo c'est impossible de faire ces erreurs." confiait le portier du Paris Saint-Germain, Gianluigi Buffon. Auteur d'une grosse prestation, une utilisation de la vidéo aurait sûrement permis à son club de repartir avec une victoire de Naples en Ligue des Champions le 6 novembre 2018.
D'un autre côté, Dalic, l'entraineur de l'équipe nationale croate n'hésita pas à s'en prendre à la VAR suite à la finale de la Coupe du Monde 2018 perdue face à la France. "Dans une finale de Coupe du Monde, on accorde pas ce genre de pénalty (...) La VAR quand ça se prononce en votre faveur c'est bien, sinon ça l'est moins.".
Il faut garder à l'esprit que derrière les caméras se cachent des arbitres, bien qu'une aide supplémentaire ne se refuse pas, leur interprétation reste tout de même la clé de leur décision. Si une interprétation est possible, une autre l'est également, les différents avis à foison sont donc inévitables.
L'être humain, cet éternel insatisfait, remettra toujours en question une décision litigieuse prise à son encontre et satisfaisant l'adversaire. Les avis divergeront toujours, la polémique semble sans fin.
D'un autre côté, Dalic, l'entraineur de l'équipe nationale croate n'hésita pas à s'en prendre à la VAR suite à la finale de la Coupe du Monde 2018 perdue face à la France. "Dans une finale de Coupe du Monde, on accorde pas ce genre de pénalty (...) La VAR quand ça se prononce en votre faveur c'est bien, sinon ça l'est moins.".
Il faut garder à l'esprit que derrière les caméras se cachent des arbitres, bien qu'une aide supplémentaire ne se refuse pas, leur interprétation reste tout de même la clé de leur décision. Si une interprétation est possible, une autre l'est également, les différents avis à foison sont donc inévitables.
L'être humain, cet éternel insatisfait, remettra toujours en question une décision litigieuse prise à son encontre et satisfaisant l'adversaire. Les avis divergeront toujours, la polémique semble sans fin.