Magnifique paire de bottines de soie fabriquée vers 1880 (c) DR
Un musée des Tissus qui se transforme.m4a (1.45 Mo)
L’architecte du Musée des civilisations d’Europe et de Méditerranée, de Marseille, du stade Jean Bouin à Paris, du département des Arts de l'Islam du Musée du Louvre, du Stadium de Vitrolles, de la cité musicale BAM de Metz et du pavillon noir d’Aix-en-Provence a été retenu parce que, selon Laurent Wauquiez, il a "compris ce qu'on attendait de lui, une préservation du patrimoine existant et une belle création architecturale".
Rudy Ricciotti l’a emporté sur la centaine de cabinets d'architecture en lice, quatre ont été sélectionnés en janvier 2020. Et c’est finalement son projet qui a été retenu par le jury composé de 17 membres, élus, représentants du ministère de la Culture, architectes, membres du musée des Tissus ou encore représentants de la Chambre régionale de commerce et d’industrie.
La région est propriétaire du musée depuis que la Chambre de commerce et d'industrie s’est désengagée en 2017 car elle n'avait plus les moyens d’en assurer l’entretien.
L'ensemble se compose de deux bâtiments historiques du XVIIIe siècle. L’un, l'hôtel de Villeroy abrite une collection de tissus rares héritée des soyeux lyonnais, l'autre, l'hôtel de Lacroix-Laval renferme une collection d'arts décoratifs.
En 1856, la Chambre de commerce décide de créer le musée d'Art et d'Industrie qui sera ouvert au public en 1864. En 1890, la Chambre de commerce de Lyon le spécialise en musée historique des tissus, et depuis 1946 il est installé dans l’ hôtel de Villeroy qui fut au XVIIIe siècle la résidence des gouverneurs du Lyonnais, Forez et Beaujolais.
Rudy Ricciotti projette de construire une nouvelle structure à la jonction de ces deux bâtiments. Un autre édifice, donnant sur la rue, sera complètement reconstruit. Le musée sera doté d'un nouvel espace d'exposition de 2.000 m², dont 1.000 m² d'expositions temporaires, d'un auditorium, d'un café en terrasse, d'un restaurant et d'une librairie. Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes a indiqué que ces travaux sont évalués hors scénographie, entre 50 et 60 millions d'euros. Il espère obtenir des aides européennes pour réduire cette facture et veut aussi solliciter la ville et la métropole de Lyon même s’il avait été en désaccord avec elles lors des discussions sur l'avenir de l'établissement quand la fermeture était évoquée.
Rudy Ricciotti l’a emporté sur la centaine de cabinets d'architecture en lice, quatre ont été sélectionnés en janvier 2020. Et c’est finalement son projet qui a été retenu par le jury composé de 17 membres, élus, représentants du ministère de la Culture, architectes, membres du musée des Tissus ou encore représentants de la Chambre régionale de commerce et d’industrie.
La région est propriétaire du musée depuis que la Chambre de commerce et d'industrie s’est désengagée en 2017 car elle n'avait plus les moyens d’en assurer l’entretien.
L'ensemble se compose de deux bâtiments historiques du XVIIIe siècle. L’un, l'hôtel de Villeroy abrite une collection de tissus rares héritée des soyeux lyonnais, l'autre, l'hôtel de Lacroix-Laval renferme une collection d'arts décoratifs.
En 1856, la Chambre de commerce décide de créer le musée d'Art et d'Industrie qui sera ouvert au public en 1864. En 1890, la Chambre de commerce de Lyon le spécialise en musée historique des tissus, et depuis 1946 il est installé dans l’ hôtel de Villeroy qui fut au XVIIIe siècle la résidence des gouverneurs du Lyonnais, Forez et Beaujolais.
Rudy Ricciotti projette de construire une nouvelle structure à la jonction de ces deux bâtiments. Un autre édifice, donnant sur la rue, sera complètement reconstruit. Le musée sera doté d'un nouvel espace d'exposition de 2.000 m², dont 1.000 m² d'expositions temporaires, d'un auditorium, d'un café en terrasse, d'un restaurant et d'une librairie. Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes a indiqué que ces travaux sont évalués hors scénographie, entre 50 et 60 millions d'euros. Il espère obtenir des aides européennes pour réduire cette facture et veut aussi solliciter la ville et la métropole de Lyon même s’il avait été en désaccord avec elles lors des discussions sur l'avenir de l'établissement quand la fermeture était évoquée.