Une page est tournée dans l'histoire de la médecine génétique
Ce petit garçon, nommé Umut-Talha ("notre espoir" en turc) a vu le jour dans le but de soigner son grand frère, atteint d'une maladie rare. Le nouveau-né de 3,65 kg - dont la conception a eu lieu in vitro, en éliminant les gènes porteurs de la maladie génétique - est sain et pourra "fournir" la greffe compatible dont son frère a besoin. En effet, les professeurs René Frydman et Arnold Munnich de l'hôpital Antoine Béclère de Clamart, ont expliqué que ce "bébé du double espoir", est né après un double diagnostic génétique pré-implantatoire (DPI) permettant le choix des embryons, assurant que l'enfant sera indemne de la bêta-thalassémie* dont souffrent les autres enfants de la famille d'origine turc, et qu'il pouvait être le donneur compatible grâce à une greffe de sang du cordon ombilical.
D'origine américaine, ce procédé est autorisé et encadré en France depuis décembre 2006, mais la bioéthique pose des questions complexes sur l'avenir et l'étendu de telles utilisations.
* Les bêta-thalassémies, ou maladies des globules rouges, touchent chaque année 200.000 enfants à la naissance. Caractérisée par l'absence de la chaîne β de l'hémoglobine, c'est la maladie génétique la plus courante au monde.
D'origine américaine, ce procédé est autorisé et encadré en France depuis décembre 2006, mais la bioéthique pose des questions complexes sur l'avenir et l'étendu de telles utilisations.
* Les bêta-thalassémies, ou maladies des globules rouges, touchent chaque année 200.000 enfants à la naissance. Caractérisée par l'absence de la chaîne β de l'hémoglobine, c'est la maladie génétique la plus courante au monde.