Mineurs Bagnolet.mp3 (217.96 Ko)
En Ile-de-France, des centaines de mineurs isolés étrangers âgés de 14 à 17 ans sont livrés à eux-même et vivent à la rue, dans des situations d'extrêmes urgences. Originaires d’Érythrée, du Mali, de Guinée, du Soudan ou encore de Côte d'Ivoire, ces jeunes ont "simplement" fui leur pays pour sauver leur vie, face à des situations de violence, si ce n'est la guerre.
Aujourd'hui, ils se retrouvent pour la plupart à l'abandon: sans toit, sans protection, sans accompagnement éducatif ni psychologique pendant plusieurs mois. Pour faire valoir leurs droits d'enfants mineurs, leur seule option est de faire un recours auprès du Juge des enfants.
C'est dans ces circonstances qu'il y a trois mois, les habitants de l'Amour, un ancien squat d'artistes, se sont organisés pour accueillir une vingtaine de mineurs en recours. Un projet construit avec le collectif Timmy, une équipe qui accompagne les mineurs au quotidien depuis presque deux ans. Ils ont encadré les jeunes 24 heures sur 24, se sont investis matériellement et humainement dans cette aventure où tous ont vécu des moments inoubliables de fraternité, de découverte, de créativité, de joie, d'apprentissage.
L'équipe de l'Amour a fait appel à son large réseau de contacts pour organiser les repas quotidiens, équiper le lieu, collecter des fournitures, des denrées, des vêtements, ou proposer des ateliers de français, d'anglais, de musique, de danse, des activités sportives... L'ancien squat et lieu d'expos et ainsi devenu un espace insolite et convivial où ces jeunes réfugiés ont trouvé réconfort et espoir pour se reconstruire dans un environnement stable.
Ainsi, il semble inacceptable que ces mineurs étrangers repartent à la rue depuis la fin de la trêve hivernale de 1er avril 2017. Car si "tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, (...), a droit à une protection et une aide spéciales de l’État", selon l'article 20 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). L’État français semble tout simplement aujourd'hui passif face à la situation de ces enfants dont le profil n'est souvent pas évalué...
Aujourd'hui, ils se retrouvent pour la plupart à l'abandon: sans toit, sans protection, sans accompagnement éducatif ni psychologique pendant plusieurs mois. Pour faire valoir leurs droits d'enfants mineurs, leur seule option est de faire un recours auprès du Juge des enfants.
C'est dans ces circonstances qu'il y a trois mois, les habitants de l'Amour, un ancien squat d'artistes, se sont organisés pour accueillir une vingtaine de mineurs en recours. Un projet construit avec le collectif Timmy, une équipe qui accompagne les mineurs au quotidien depuis presque deux ans. Ils ont encadré les jeunes 24 heures sur 24, se sont investis matériellement et humainement dans cette aventure où tous ont vécu des moments inoubliables de fraternité, de découverte, de créativité, de joie, d'apprentissage.
L'équipe de l'Amour a fait appel à son large réseau de contacts pour organiser les repas quotidiens, équiper le lieu, collecter des fournitures, des denrées, des vêtements, ou proposer des ateliers de français, d'anglais, de musique, de danse, des activités sportives... L'ancien squat et lieu d'expos et ainsi devenu un espace insolite et convivial où ces jeunes réfugiés ont trouvé réconfort et espoir pour se reconstruire dans un environnement stable.
Ainsi, il semble inacceptable que ces mineurs étrangers repartent à la rue depuis la fin de la trêve hivernale de 1er avril 2017. Car si "tout enfant qui est temporairement ou définitivement privé de son milieu familial, (...), a droit à une protection et une aide spéciales de l’État", selon l'article 20 de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). L’État français semble tout simplement aujourd'hui passif face à la situation de ces enfants dont le profil n'est souvent pas évalué...