Enquête sur un médicament mortel
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Les décès sont survenus dans trois établissements différents. Les victimes, atteintes d’un cancer du sein auraient reçu une injection de Docétaxel, soit avant l’opération pour réduire la taille de la tumeur, soit après l'intervention pour réduire le risque de récidive.
Toutes sont décédées d'une entérocolite, une inflammation de l'intestin grêle et du colon. "Au mois d'août, des médecins de l'IGR contactent l'Agence du médicament. Ils lui signifient que quatre femmes ont fait des chocs septiques après administration du générique du Taxotère et que, parmi elles, trois sont décédées. Ils observent qu'a priori ce n'est pas le princeps de Sanofi qui serait en cause, mais bien sa copie, le générique", détaille Le Figaro.
Les profils des victimes interpellent. En effet, ces femmes âgées de 46 à 73 ans avaient un cancer diagnostiqué à un stade précoce sans métastase, donc de pronostic favorable. Autrement dit, on ne s'attend pas à des effets indésirables aussi graves avec un traitement dit "adjuvant", c'est-à-dire complémentaire à la thérapie principale.
Dans un communiqué diffusé jeudi 16 février 2017, l'Institut Curie souligne que deux décès de patientes (le 1er juin 2016 et le 4 février 2017) ont été signalé à l'ANSM. Les autorités ont recommandé d’éviter temporairement ce médicament.
De plus, l'Institut Curie a, par mesure de précaution, stoppé l'utilisation du Docétaxel pour les traitements des cancers du sein et proposé le Paclitaxel en solution de remplacement.
Actuellement en cours de finalisation, l'enquête sera présentée le 28 mars 2017 au comité technique de pharmacovigilance.
Toutes sont décédées d'une entérocolite, une inflammation de l'intestin grêle et du colon. "Au mois d'août, des médecins de l'IGR contactent l'Agence du médicament. Ils lui signifient que quatre femmes ont fait des chocs septiques après administration du générique du Taxotère et que, parmi elles, trois sont décédées. Ils observent qu'a priori ce n'est pas le princeps de Sanofi qui serait en cause, mais bien sa copie, le générique", détaille Le Figaro.
Les profils des victimes interpellent. En effet, ces femmes âgées de 46 à 73 ans avaient un cancer diagnostiqué à un stade précoce sans métastase, donc de pronostic favorable. Autrement dit, on ne s'attend pas à des effets indésirables aussi graves avec un traitement dit "adjuvant", c'est-à-dire complémentaire à la thérapie principale.
Dans un communiqué diffusé jeudi 16 février 2017, l'Institut Curie souligne que deux décès de patientes (le 1er juin 2016 et le 4 février 2017) ont été signalé à l'ANSM. Les autorités ont recommandé d’éviter temporairement ce médicament.
De plus, l'Institut Curie a, par mesure de précaution, stoppé l'utilisation du Docétaxel pour les traitements des cancers du sein et proposé le Paclitaxel en solution de remplacement.
Actuellement en cours de finalisation, l'enquête sera présentée le 28 mars 2017 au comité technique de pharmacovigilance.