Susi de Barcelone (Photo DR)
Tout commence quand Alicia sa compagne de captivité, en même temps femelle dominante, meurt fin février 2008 après six ans de vie commune. Susi est alors restée toute une nuit collée au corps du défunt pachyderme et depuis n'a pas cessé de donner les signes d'un comportement dépressif qui se manifeste chez cet animal par des balancements permanents de la trompe et des désordres intestinaux. En outre, elle demande constamment de la nourriture aux visiteurs du zoo de Barcelone dont elle est pensionnaire, des photos l'ont même montrée en train de manger des frites, préparation bien éloignée de leur régime. Susi est née en Afrique en 1973 et est arrivée au zoo de Barcelone par l'intermédiaire de Terra Natura in 2002.
L'ONG catalane Libera y FAADA a été la première à se manifester pour demander que Susi puisse terminer ses jours dans un vaste enclos, en semi liberté avec ses semblables, elle réclame aussi que l'on cesse de garder les éléphants dans les zoos. Quant à l'Association européenne des Zoos y Aquariums, elle recommande que les éléphants vivent en groupes sur des terrains d'au moins deux hctares, ce qui est loin d'être le cas à Barcelone où Susi ne dispose que de 1000 mètres carrés. Il faut d'ailleurs préciser que de bon nombre de zoos des États-Unis et de Grande-Bretagne n'hébergent plus d'éléphants. La campagne qui est faite actuellement demande que l'on crée en Europe un sanctuaire où les éléphants pourraient passer leur vie. Susi est devenue le symbole de ces animaux qui vivent et dépérissent dans les zoos. Daniel Turner, spécialiste des éléphants, responsable des programmes de la fondation Born Free et porte-parole d'ENDCAP qui regroupe des organismes de défense des animaux, a décrit les conditions de vie scandaleuses de plusieurs milliers d'animaux dans les zoos d'Europe. Sa description des éléphants en captivité est assez épouvantable, 80 % d'entre eux ont les pattes malades, 23 % boitent, une bonne moitié a des comportements étranges. De récentes études ont d'ailleurs signalé que si leur longévité est en moyenne de 56 ans en Afrique, elle tombe à 17 chez les animaux en captivité.
On aurait pu croire que ces gros animaux étaient très solides, ce n'est donc pas tout à fait vrai. Le zoo de Melbourne en tient compte puisqu'il faisait savoir récemment qu'il héberge une femelle éléphant de 10 ans et une autre de 16 ans qui mettront bas dans les mois prochains. Ce sont les premiers éléphanteaux qui naîtront en Australie aussi cajole-t-on les futures mères, massage des pieds, aérobic et même bains chauds leur sont prodigués. Rappelons que la gestation qui fait prendre 500 kg à l'animal, dure 22 mois. Deux autres naissances d'éléphants sont aussi attendues au zoo Tarongo de Sydney. Il faut donc en conclure qu'il y a quand même des éléphants heureux !
L'ONG catalane Libera y FAADA a été la première à se manifester pour demander que Susi puisse terminer ses jours dans un vaste enclos, en semi liberté avec ses semblables, elle réclame aussi que l'on cesse de garder les éléphants dans les zoos. Quant à l'Association européenne des Zoos y Aquariums, elle recommande que les éléphants vivent en groupes sur des terrains d'au moins deux hctares, ce qui est loin d'être le cas à Barcelone où Susi ne dispose que de 1000 mètres carrés. Il faut d'ailleurs préciser que de bon nombre de zoos des États-Unis et de Grande-Bretagne n'hébergent plus d'éléphants. La campagne qui est faite actuellement demande que l'on crée en Europe un sanctuaire où les éléphants pourraient passer leur vie. Susi est devenue le symbole de ces animaux qui vivent et dépérissent dans les zoos. Daniel Turner, spécialiste des éléphants, responsable des programmes de la fondation Born Free et porte-parole d'ENDCAP qui regroupe des organismes de défense des animaux, a décrit les conditions de vie scandaleuses de plusieurs milliers d'animaux dans les zoos d'Europe. Sa description des éléphants en captivité est assez épouvantable, 80 % d'entre eux ont les pattes malades, 23 % boitent, une bonne moitié a des comportements étranges. De récentes études ont d'ailleurs signalé que si leur longévité est en moyenne de 56 ans en Afrique, elle tombe à 17 chez les animaux en captivité.
On aurait pu croire que ces gros animaux étaient très solides, ce n'est donc pas tout à fait vrai. Le zoo de Melbourne en tient compte puisqu'il faisait savoir récemment qu'il héberge une femelle éléphant de 10 ans et une autre de 16 ans qui mettront bas dans les mois prochains. Ce sont les premiers éléphanteaux qui naîtront en Australie aussi cajole-t-on les futures mères, massage des pieds, aérobic et même bains chauds leur sont prodigués. Rappelons que la gestation qui fait prendre 500 kg à l'animal, dure 22 mois. Deux autres naissances d'éléphants sont aussi attendues au zoo Tarongo de Sydney. Il faut donc en conclure qu'il y a quand même des éléphants heureux !