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Naufrage du Luno


Par CP Rédigé le 07/02/2014 (dernière modification le 06/02/2014)

Mercredi 5 février, le Luno, cargo battant pavillon espagnol, s’est brisé sur la Côte Basque à Anglet (France) suite à une avarie électrique. Un membre de l’équipage a été blessé. Le navire a déversé en mer du gasoil de propulsion, mais l’accident aurait pu être beaucoup plus grave, si le navire avait été chargé de produits chimiques ou si la soute contenant le fioul de propulsion du navire avait été pleine.


Selon le ministre français délégué aux transports Frédéric Cuvillier les risques de pollution massive sont à priori écartés. Cependant, il y aura inévitablement des conséquences sur l'environnement marin et il est important d’intégrer les questions liées au transport maritime à la prochaine conférence environnementale.

"A quelques mois des élections du Parlement européen et du renouvellement de la Commission européenne, cet accident montre que le risque zéro n’existe pas. Sans préjuger de l’analyse de causes de l’accident du Luno, il est nécessaire de renforcer de manière continue, aux niveaux international et européen, les pratiques et les règles visant à protéger les gens de mer, les acteurs économiques, les territoires maritimes et côtiers et l’environnement" a déclaré la Présidente de la CRPM Annika Annerby Jansson.

C’est le sens de l’action de Surfrider et de la CRPM, qui demandent le respect des règlementations existantes, dont le paquet Erika III dans tous les États Membres de l’UE et lorsque cela est nécessaire, l’adoption de nouvelles règlementations au niveau international et au niveau européen, à travers un paquet Erika IV. Surfrider milite depuis 20 ans en ce sens et a proposé 45 mesures dans son livre blanc pour des mers et des océans plus sûrs publié le 12 décembre 2013. L’idée d’un paquet Erika IV, que la CRPM avait déjà formulée en 2011, est au cœur de son agenda maritime.

Pour les deux organisations d’envergure européenne, il est aujourd’hui nécessaire de renforcer la prévention et la capacité d’intervention au secours des navires. Pour Antidia Citores Coordinatrice lobbying et droit environnement "ceci implique, aux niveaux international et européen, de nouvelles initiatives, concernant les pollutions chimiques, la perte des conteneurs, la mise en place de lieux de refuge, et le renforcement de la coordination de la fonction garde côte là où les moyens de remorquage et de secours peuvent manquer en Europe. Après les accidents, il est aussi nécessaire de mieux réparer les pollutions, notamment sous l’angle des compensations du préjudice écologique."










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