Filière lait Cameroun.mp3 (1.63 Mo)
Le lait par sa composition est un aliment complet. Il est riche en sucre divers et contient de nombreux oligoéléments, des sels minéraux, du calcium, du phosphore, et toute la gamme des vitamines ABCDEK. Il a une haute teneur en protéines et en matière grasse.
C’est donc un aliment essentiel pour la croissance des nourrissons et des personnes dont les régimes alimentaires sont carencés. Il peut être récolté de manière intensive pour la commercialisation à partir des vaches, des chèvres, des brebis et d’autres femelles de mammifères. On le retrouve dans le commerce, sous forme de lait entier ou écrémé, liquide ou en poudre.
Au Cameroun, La filière lait reste largement embryonnaire. Son développement a été stoppé net avec la mort prématurée en 2002 du projet laitier de N’Gaoundéré. Entre 1981 et 1983, le Cameroun a importé 50 millions de litres de lait. Cet indicateur a permis à un groupe d’investisseurs privés de créer la société de gestion de la laiterie (la Sogelait) pour un capital nominal de 100 millions FCFA. Dans cette affaire, l’association des éleveurs représentait 35%, le groupe privé se réservant les 51%, le Cameroun avait 10% et le canada détenait 4%.
Ce projet va favoriser le développement de fermes traditionnelles d’élevage de bovins dont le stock résiduel atteint aujourd’hui les 600.000 têtes. Un tiers de ce cheptel seulement représente les vaches laitières. Mais les techniques actuelles de production de lait sont artisanales et donnent des résultats modestes et faibles. On récolte en moyenne un litre et demi de lait par animal. Cette quantité est insuffisante pour viabiliser une activité économique rentable.
Investir dans la production du lait n’est pas une activité sans risque. Il faut éviter que des pathologies comme la tuberculose ou la brucellose ne s’installent dans votre cheptel. L’aliment est aussi un facteur essentiel. On ne peut pas accroitre la production de lait en nourrissant la vache laitière uniquement à l’herbe. Les experts pensent que l’on peut doubler les performances d’une vache par un croisement génétique approprié avec des vaches de race. Dans ce cas, l’insémination artificielle est une technologie forte utile et qui peut donner des résultats immédiats. Une vache métisse peut produire jusqu’à 20 litres de lait par jour. La différence est grande par rapport à la production locale.
Dans le cadre de la relance de cette filière, le Cameroun bénéficie de la coopération de l’Union Européenne. Le Programme d’Appui au développement de la filière laitière (ADFL) a regroupé les producteurs en coopératives et par spécialité. Il y a des coopératives de sélectionneurs, de producteurs, de transformateurs… il y a même une coopérative qui gère les machines agricoles pour la création et l’entretien de champs fourragers. L’État du Cameroun, pour sa part, a fourni les tracteurs, un broyeur mélangeur et bien d’autres équipements pour la fabrication de la provende. Une plateforme a été créée, dénommée "la maison de l’éleveur". On le voit, les choses se mettent progressivement en place et la filière lait du Cameroun évolue vers une production structurée et moderne.
C’est donc un aliment essentiel pour la croissance des nourrissons et des personnes dont les régimes alimentaires sont carencés. Il peut être récolté de manière intensive pour la commercialisation à partir des vaches, des chèvres, des brebis et d’autres femelles de mammifères. On le retrouve dans le commerce, sous forme de lait entier ou écrémé, liquide ou en poudre.
Au Cameroun, La filière lait reste largement embryonnaire. Son développement a été stoppé net avec la mort prématurée en 2002 du projet laitier de N’Gaoundéré. Entre 1981 et 1983, le Cameroun a importé 50 millions de litres de lait. Cet indicateur a permis à un groupe d’investisseurs privés de créer la société de gestion de la laiterie (la Sogelait) pour un capital nominal de 100 millions FCFA. Dans cette affaire, l’association des éleveurs représentait 35%, le groupe privé se réservant les 51%, le Cameroun avait 10% et le canada détenait 4%.
Ce projet va favoriser le développement de fermes traditionnelles d’élevage de bovins dont le stock résiduel atteint aujourd’hui les 600.000 têtes. Un tiers de ce cheptel seulement représente les vaches laitières. Mais les techniques actuelles de production de lait sont artisanales et donnent des résultats modestes et faibles. On récolte en moyenne un litre et demi de lait par animal. Cette quantité est insuffisante pour viabiliser une activité économique rentable.
Investir dans la production du lait n’est pas une activité sans risque. Il faut éviter que des pathologies comme la tuberculose ou la brucellose ne s’installent dans votre cheptel. L’aliment est aussi un facteur essentiel. On ne peut pas accroitre la production de lait en nourrissant la vache laitière uniquement à l’herbe. Les experts pensent que l’on peut doubler les performances d’une vache par un croisement génétique approprié avec des vaches de race. Dans ce cas, l’insémination artificielle est une technologie forte utile et qui peut donner des résultats immédiats. Une vache métisse peut produire jusqu’à 20 litres de lait par jour. La différence est grande par rapport à la production locale.
Dans le cadre de la relance de cette filière, le Cameroun bénéficie de la coopération de l’Union Européenne. Le Programme d’Appui au développement de la filière laitière (ADFL) a regroupé les producteurs en coopératives et par spécialité. Il y a des coopératives de sélectionneurs, de producteurs, de transformateurs… il y a même une coopérative qui gère les machines agricoles pour la création et l’entretien de champs fourragers. L’État du Cameroun, pour sa part, a fourni les tracteurs, un broyeur mélangeur et bien d’autres équipements pour la fabrication de la provende. Une plateforme a été créée, dénommée "la maison de l’éleveur". On le voit, les choses se mettent progressivement en place et la filière lait du Cameroun évolue vers une production structurée et moderne.