SkyEurope ne suspends pas tes vols !
C'est certainement ce que les passagers de la compagnie slovaque à bas coût ont dû se dire en apprenant qu'à la suite de sa faillite, elle ne pouvait plus les acheminer. Ils étaient ainsi des milliers dans toute l'Europe attendant une solution. Qui est d'ailleurs venue puisque Austrian Airlines, tout récemment rachetée par Lufthansa, a proposé à ces naufragés de les acheminer depuis Amsterdam, Athènes, Barcelone, Bruxelles, Bucarest, Dubrovnik, Larnaka, Nice, Paris, Sofia et Split jusqu'à Vienne pour 150 euros. FlyNiki, compagnie low cost fondée par Niki Lauda, l'ancien champion autrichien de Formule 1, a pour sa part, offert d'amener à Vienne pour 99 euros les passagers se trouvant à Milan, Rome et Paris, à condition qu'ils présentent un billet annulé par la compagnie en faillite. EasyJet de son côté propose un retour à Londres depuis Vienne ou Prague au prix de 40 euros. RyanAir n'est pas en reste avec son offre de vols à 25 euros entre Bratislava et Alicante, Barcelone, Bruxelles, Rome, Liverpool et Londres.
Créée en 2001 par des investisseurs principalement autrichiens avec un siège social à Bratislava, entrée en bourse à Vienne et Varsovie en 2005, SkyEurope n'a jamais été bénéficiaire malgré les millions de passagers séduits par les prix attractifs. Au point de causer quelque difficulté aux compagnies de la zone géographique telles FlyNiki, Lufthansa ou Austrian Airlines. Elle desservait une trentaine de destinations dans une quinzaine de pays au départ de Bratislava, Prague et Vienne.
Ces derniers temps, les factures impayées s'étaient amoncelées, il n'y avait pas assez d'argent pour régler le carburant; les actions avaient été suspendues en bourse après une chute de 96%, la flotte était passée de 14 à 7 avions, on ne desservait plus certains aéroports et le dépôt de bilan avait eu lieu le 22 juin dernier. Si 3,76 millions de passagers avaient emprunté SkyEurope en 2008, ils étaient seulement 1,25 million au premier semestre de cette année. La FMA, Finanzmarktaufsicht, autorité autrichienne de surveillance des marchés financiers, a déposé plainte pour faillite frauduleuse contre SkyEurope, elle lui reproche d'avoir caché aux investisseurs la réalité de sa situation jusqu'au dépôt de bilan. Il est fort possible que d'autres compagnies à bas coût qui ont proliféré ces dernières années, connaissent le même sort. Seules les plus solides comme EasyJet et Ryanair devraient tirer leur épingle du jeu.
La Gay Pride n'est plus de tout repos
Cette 14e édition de la Marche des fiertés a eu lieu à Budapest samedi dernier et a réuni moins de deux mille personnes, loin donc de l'assistance des années précédentes. Partis de Hösök tere à 14h, les participants ont rejoint Erzsébet tér en descendant toute l’avenue Andrassy, les Champs-Elysées de la capitale hongroise comme on a l'habitude de l'appeler. Plusieurs centaines de policiers, des kilomètres de barrières et un hélicoptère avaient été prévus pour faire face aux troubles que plusieurs groupes d’extrême-droite avaient menacé de causer. Il fallait éviter à tout prix que se renouvelle ce qu'il s'était passé l'an dernier où le défilé avait essuyé des jets de pierres, de bouteilles de bière, d’œufs, de tomates et même de cocktails Molotov. Cependant, quelques incidents ont éclaté en marge de la manifestation, ils ont opposé les forces de l’ordre à quelques centaines de personnes, le commissariat central de la police a indiqué que quarante-deux d’entre elles avaient été interpellées et dix-sept seront poursuivies en justice. Dans la soirée l'agitation a gagné Blaha Lujza tér. Cette violence et cette intolérance n'ont pas été sans inquiéter les organisateurs de la Gay Pride, d'ailleurs des personnalités hongroises et des ambassadeurs de certains pays occidentaux ainsi que des ONG avaient apporté leur soutien et des messages sont parvenus de plusieurs pays. On a même transmis par vidéo un message de l'actrice américaine Whoopi Goldberg, elle s'y élève contre la violence homophobe en Hongrie, pays qu'elle connaît bien pour y avoir voyagé et tourné des films. Amnesty International avait appelé les autorités hongroises à veiller à ce que soit pleinement respecté le droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion et d’association.
Whoopi Goldberg n'est pas la seule à s'intéresser aux événements de cette partie de l'Europe. A la fin du mois d'août, Madonna qui donnait un concert à Bucarest, avait fait monter sur scène un groupe de musiciens roms pour montrer qu'elle désapprouvait la discrimination dont est victime cette minorité en Europe de l'Est. Une partie du public l'a aussitôt violemment huée.
Du nouveau à l'Est
Péter Balázs, ministre hongrois des Affaires étrangères, qui visitait ces jours-ci une usine d'automobiles à Gyor, a annoncé que son pays avait prévu d'ouvrir un consulat général en Chine. Ceci pour remplacer celui qui était auparavant installé à Hong Kong et qui a été fermé. Le ministre a simplement ajouté que l'établissement ouvrira probablement avant la fin de l'année.
C'est certainement ce que les passagers de la compagnie slovaque à bas coût ont dû se dire en apprenant qu'à la suite de sa faillite, elle ne pouvait plus les acheminer. Ils étaient ainsi des milliers dans toute l'Europe attendant une solution. Qui est d'ailleurs venue puisque Austrian Airlines, tout récemment rachetée par Lufthansa, a proposé à ces naufragés de les acheminer depuis Amsterdam, Athènes, Barcelone, Bruxelles, Bucarest, Dubrovnik, Larnaka, Nice, Paris, Sofia et Split jusqu'à Vienne pour 150 euros. FlyNiki, compagnie low cost fondée par Niki Lauda, l'ancien champion autrichien de Formule 1, a pour sa part, offert d'amener à Vienne pour 99 euros les passagers se trouvant à Milan, Rome et Paris, à condition qu'ils présentent un billet annulé par la compagnie en faillite. EasyJet de son côté propose un retour à Londres depuis Vienne ou Prague au prix de 40 euros. RyanAir n'est pas en reste avec son offre de vols à 25 euros entre Bratislava et Alicante, Barcelone, Bruxelles, Rome, Liverpool et Londres.
Créée en 2001 par des investisseurs principalement autrichiens avec un siège social à Bratislava, entrée en bourse à Vienne et Varsovie en 2005, SkyEurope n'a jamais été bénéficiaire malgré les millions de passagers séduits par les prix attractifs. Au point de causer quelque difficulté aux compagnies de la zone géographique telles FlyNiki, Lufthansa ou Austrian Airlines. Elle desservait une trentaine de destinations dans une quinzaine de pays au départ de Bratislava, Prague et Vienne.
Ces derniers temps, les factures impayées s'étaient amoncelées, il n'y avait pas assez d'argent pour régler le carburant; les actions avaient été suspendues en bourse après une chute de 96%, la flotte était passée de 14 à 7 avions, on ne desservait plus certains aéroports et le dépôt de bilan avait eu lieu le 22 juin dernier. Si 3,76 millions de passagers avaient emprunté SkyEurope en 2008, ils étaient seulement 1,25 million au premier semestre de cette année. La FMA, Finanzmarktaufsicht, autorité autrichienne de surveillance des marchés financiers, a déposé plainte pour faillite frauduleuse contre SkyEurope, elle lui reproche d'avoir caché aux investisseurs la réalité de sa situation jusqu'au dépôt de bilan. Il est fort possible que d'autres compagnies à bas coût qui ont proliféré ces dernières années, connaissent le même sort. Seules les plus solides comme EasyJet et Ryanair devraient tirer leur épingle du jeu.
La Gay Pride n'est plus de tout repos
Cette 14e édition de la Marche des fiertés a eu lieu à Budapest samedi dernier et a réuni moins de deux mille personnes, loin donc de l'assistance des années précédentes. Partis de Hösök tere à 14h, les participants ont rejoint Erzsébet tér en descendant toute l’avenue Andrassy, les Champs-Elysées de la capitale hongroise comme on a l'habitude de l'appeler. Plusieurs centaines de policiers, des kilomètres de barrières et un hélicoptère avaient été prévus pour faire face aux troubles que plusieurs groupes d’extrême-droite avaient menacé de causer. Il fallait éviter à tout prix que se renouvelle ce qu'il s'était passé l'an dernier où le défilé avait essuyé des jets de pierres, de bouteilles de bière, d’œufs, de tomates et même de cocktails Molotov. Cependant, quelques incidents ont éclaté en marge de la manifestation, ils ont opposé les forces de l’ordre à quelques centaines de personnes, le commissariat central de la police a indiqué que quarante-deux d’entre elles avaient été interpellées et dix-sept seront poursuivies en justice. Dans la soirée l'agitation a gagné Blaha Lujza tér. Cette violence et cette intolérance n'ont pas été sans inquiéter les organisateurs de la Gay Pride, d'ailleurs des personnalités hongroises et des ambassadeurs de certains pays occidentaux ainsi que des ONG avaient apporté leur soutien et des messages sont parvenus de plusieurs pays. On a même transmis par vidéo un message de l'actrice américaine Whoopi Goldberg, elle s'y élève contre la violence homophobe en Hongrie, pays qu'elle connaît bien pour y avoir voyagé et tourné des films. Amnesty International avait appelé les autorités hongroises à veiller à ce que soit pleinement respecté le droit à la liberté d’expression et à la liberté de réunion et d’association.
Whoopi Goldberg n'est pas la seule à s'intéresser aux événements de cette partie de l'Europe. A la fin du mois d'août, Madonna qui donnait un concert à Bucarest, avait fait monter sur scène un groupe de musiciens roms pour montrer qu'elle désapprouvait la discrimination dont est victime cette minorité en Europe de l'Est. Une partie du public l'a aussitôt violemment huée.
Du nouveau à l'Est
Péter Balázs, ministre hongrois des Affaires étrangères, qui visitait ces jours-ci une usine d'automobiles à Gyor, a annoncé que son pays avait prévu d'ouvrir un consulat général en Chine. Ceci pour remplacer celui qui était auparavant installé à Hong Kong et qui a été fermé. Le ministre a simplement ajouté que l'établissement ouvrira probablement avant la fin de l'année.
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