De romancière à psychanalyste
Sibyl est une psychanalyste ayant connu le succès littéraire après avoir publié un roman quelques années plus tôt. Rattrapée par le désir d’écrire, elle choisit de quitter la plupart de ses patients pour se consacrer à son nouveau livre. Mais alors qu’elle peine à trouver l’inspiration, une actrice, Margot, la contacte en la suppliant de l’aider. La jeune femme est en plein tournage de film et est enceinte d’un des acteurs qui se trouve être le compagnon de la réalisatrice. Alors qu’elle confie ses doutes et ses angoisses à Sibyl, la thérapeute décide d’enregistrer ses séances afin d’en constituer la base de son nouveau roman. Mais de la fascination à l’obsession, il n’y a qu’un pas… Et quand Margot demande à Sibyl de la rejoindre sur le tournage à Stromboli, tout se complique.
En 2016, Justine Triet avait déjà choisi Virginie Efira comme actrice principale de son film "Victoria". Elle a d’ailleurs déclaré au sujet de sa collaboration avec l’actrice belge : "Avec ce film, j’ai eu l’impression de découvrir d’autres visages de Virginie. Elle comprend tout ce que je cherche, ça va vite". Pour ce film, la réalisatrice s’est inspirée de la série "En analyse", l’histoire d’un thérapeute dont la vie privée est un désastre et qui décide de consulter lui-même un psychanalyste.
En 2016, Justine Triet avait déjà choisi Virginie Efira comme actrice principale de son film "Victoria". Elle a d’ailleurs déclaré au sujet de sa collaboration avec l’actrice belge : "Avec ce film, j’ai eu l’impression de découvrir d’autres visages de Virginie. Elle comprend tout ce que je cherche, ça va vite". Pour ce film, la réalisatrice s’est inspirée de la série "En analyse", l’histoire d’un thérapeute dont la vie privée est un désastre et qui décide de consulter lui-même un psychanalyste.
Une femme au bord de l’abîme
Sibyl.mp3 (1.32 Mo)
Dans son film, Justine Triet nous emmène dans les méandres de l’esprit d’une romancière devenue psychanalyste. Perdue entre une enfance passée aux côtés d’une mère alcoolique puis sa lutte contre sa propre addiction, à l’alcool également, la nostalgie d’une histoire d’amour passée, la relation avec sa sœur, sa décision de changer de vie… Sibyl doit faire face à ses peurs les plus profondes mais aussi à ses désirs, pas toujours raisonnables, et qui la font s’éloigner des règles déontologiques de thérapeute. Face à Margot, c’est un jeu de miroir qui se met en route, chacune ayant besoin de l’autre. Le film laisse donc une place de choix aux femmes. De plus, il multiplie les sauts dans le passé pour nous laisser apercevoir la vie de Sibyl. Mais il est parfois difficile de trouver un lien entre tous les événements et le mal-être, voire la noirceur, de ces femmes peut déconcerter.
Un film qui risque donc de diviser : une jolie performance des actrices Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos face au labyrinthe, parfois impénétrable, de leurs esprits. "Sibyl" n’est d’ailleurs pas à voir en famille puisque certaines scènes ne sont pas appropriées à un jeune public. Enfin, le film de Justine Triet faisait partie de la sélection officielle pour le festival de Cannes 2019 mais n’a pas été récompensé.
Un film qui risque donc de diviser : une jolie performance des actrices Virginie Efira et Adèle Exarchopoulos face au labyrinthe, parfois impénétrable, de leurs esprits. "Sibyl" n’est d’ailleurs pas à voir en famille puisque certaines scènes ne sont pas appropriées à un jeune public. Enfin, le film de Justine Triet faisait partie de la sélection officielle pour le festival de Cannes 2019 mais n’a pas été récompensé.