UN SCHUBERT DESORMAIS DE REFERENCE !
L’un des incontournables cycles de Lieder de Schubert par le talentueux duo Nathalie Stutzmann et Inger Sôdergren.
Nul hasard si les plus grands interprètes de Lieder ne se sont attaqués à La Belle Meunière D 795 de Schubert qu’au sommet de leur maturité vocale.
Ce fer de lance de la musique romantique, outre la qualité poétique des poèmes de Wilhelm Müller, la musique fut composée en 1823, confère à l’un de ces premiers cycles complets de lieder romantiques toute son acuité, transformant l’apparemment banale histoire d’un jeune homme voyageant le long d’un ruisseau, amoureux de la fille du meunier, et déstabilisé par son rival chasseur, en un patchwork d’expressions où se succèdent rythmes allègres et harmonies obscures.
Un timbre, brillant, coloré, frais et limpide comme de l’eau de source transfigurent ce texte souvent rabâché dans une approche moderne et non artificielle, un engagement sincère, une lecture fouillée, théâtralisée, intellectualisée certes ,mais toujours dans le meilleurs sens du terme.
Les passages véhéments (« Halt ! ») sont réellement enthousiasmants et les aigus, ma foi, pour (« Danksagung an den Bach ») pas si pénibles que cela, comme on a pu le lire quelque part…
Bref, grâce à une voix chaude et colorée, une infinie de sentiments et de nuances, la belle Nathalie sait nous tenir en haleine du premier au dernier de ces lieder.
Elle bénéficie en outre, encore une fois et c’est tant mieux, de l’accompagnement cru, incisif, tendre et vibrant d’Inger Södergren qui enveloppe la voix de son amie de l’âpre sonorité de son piano toujours sensible, profond, chaleureux.
Le disque a été enregistré en février 2008 à l’Arsenal de Metz avec une réverbération un rien envahissante.
Minime réserve pour un disque qui désormais fera référence dans la discographie schubertienne.
Nul hasard si les plus grands interprètes de Lieder ne se sont attaqués à La Belle Meunière D 795 de Schubert qu’au sommet de leur maturité vocale.
Ce fer de lance de la musique romantique, outre la qualité poétique des poèmes de Wilhelm Müller, la musique fut composée en 1823, confère à l’un de ces premiers cycles complets de lieder romantiques toute son acuité, transformant l’apparemment banale histoire d’un jeune homme voyageant le long d’un ruisseau, amoureux de la fille du meunier, et déstabilisé par son rival chasseur, en un patchwork d’expressions où se succèdent rythmes allègres et harmonies obscures.
Un timbre, brillant, coloré, frais et limpide comme de l’eau de source transfigurent ce texte souvent rabâché dans une approche moderne et non artificielle, un engagement sincère, une lecture fouillée, théâtralisée, intellectualisée certes ,mais toujours dans le meilleurs sens du terme.
Les passages véhéments (« Halt ! ») sont réellement enthousiasmants et les aigus, ma foi, pour (« Danksagung an den Bach ») pas si pénibles que cela, comme on a pu le lire quelque part…
Bref, grâce à une voix chaude et colorée, une infinie de sentiments et de nuances, la belle Nathalie sait nous tenir en haleine du premier au dernier de ces lieder.
Elle bénéficie en outre, encore une fois et c’est tant mieux, de l’accompagnement cru, incisif, tendre et vibrant d’Inger Södergren qui enveloppe la voix de son amie de l’âpre sonorité de son piano toujours sensible, profond, chaleureux.
Le disque a été enregistré en février 2008 à l’Arsenal de Metz avec une réverbération un rien envahissante.
Minime réserve pour un disque qui désormais fera référence dans la discographie schubertienne.