Dans les forêts de Sibérie.mp3 (1.33 Mo)
Adaptation libre du récit de l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson, "Dans les forêts de Sibérie" est un sublime éloge de la liberté, à la nature et à la solitude, rythmé par l’équilibre juste entre la musique d’Ibrahim Maalouf et le silence d’un paysage qui se suffit à lui-même. Teddy, le personnage principal du film, incarné par le charismatique Raphaël Personnaz, nous invite à l’introspection, la simplicité et le silence.
La solitude des forêts
En septembre 2011, Sylvain Tesson publie "Dans les forêts de Sibérie" dans le quel il relate son retrait du monde, pendant six mois dans une isba en bois sur la côte nord-ouest du lac Baïkal. Safy Nebbou, le réalisateur, ne se contente pas de calquer une simple copie à l’écran, mais réinvente son modèle. Si l’ouvrage de Tesson avait séduit nombre de lecteurs par son style, son rythme, sa narration et surtout pour ses réflexions sur les conditions de vie dans le monde contemporain, comment ne pas ennuyer le spectateur avec un long tête-à-tête d’un homme avec lui-même, béat face à une nature fascinante?
Pour contourner cette difficulté, Safy Nebbou invente de toutes pièces un anti-alter ego: un Russe contraint à la solitude de la forêt, sans possibilité de retour à la société des humains avant de longues années. Ce personnage apporte donc au récit un contrepoint intéressant et sort notre héros d’une réflexion existentielle qui finit par tourner en rond.
Las de sa vie monotone de citadin et pour assouvir un besoin de liberté, Teddy, va fuir ce modèle de vie où l’on impose "le port du col d’une chemise trop serrée et vivre de la lenteur, de la simplicité, de l’émerveillement pour ne garder que l’essentiel". Son but? Se rapprocher de ce qu’ils ne connaît pas. C’est donc loin de l’agitation du monde que notre héros va s’installer seul dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal.
Pour contourner cette difficulté, Safy Nebbou invente de toutes pièces un anti-alter ego: un Russe contraint à la solitude de la forêt, sans possibilité de retour à la société des humains avant de longues années. Ce personnage apporte donc au récit un contrepoint intéressant et sort notre héros d’une réflexion existentielle qui finit par tourner en rond.
Las de sa vie monotone de citadin et pour assouvir un besoin de liberté, Teddy, va fuir ce modèle de vie où l’on impose "le port du col d’une chemise trop serrée et vivre de la lenteur, de la simplicité, de l’émerveillement pour ne garder que l’essentiel". Son but? Se rapprocher de ce qu’ils ne connaît pas. C’est donc loin de l’agitation du monde que notre héros va s’installer seul dans une cabane, sur les rives gelées du lac Baïkal.
Une véritable ode à la nature
Se sentir vivant, renouer avec sa vie antérieure, telle est la quête de ce personnage incarné par l'acteur Raphaël Personnaz. Mais la réussite du film se situe ailleurs. Son point fort? L’esthétique: cette beauté sidérante des paysages parfaitement photographiée. Sous des ciels immenses et changeants, cet étendu gelé offre une vision sublime à laquelle la musique d’Ibrahim Maalouf ajoute encore du lyrisme. La beauté des images est à couper le souffle. Ce film livre une enivrante ode à la nature. La Sibérie est un endroit à l’attirance magnétique.
Le film se passe volontiers de dialogues et ne perds pas en dynamisme. Véritablement ancré dans l’air du temps, il nous invite à l'introspection et au voyage.
Le film se passe volontiers de dialogues et ne perds pas en dynamisme. Véritablement ancré dans l’air du temps, il nous invite à l'introspection et au voyage.