Selon l'ONG Privacy International (audit indépendant), Google aurait eu "l'intention volontaire" de la collecte des données sur les réseaux Wifi ouverts, non munis d'un code de sécurité.
Google a publié ce mercredi 9 juin ce rapport d'expertise, au sujet de son logiciel placé dans les fameuses voitures équipées de caméras multidirectionnelles, baptisées "Google Cars". Le programme permet de prendre et traiter les photographies pour l'outil "Google Street View".
La polémique à ce sujet a commencé déjà au mois de mai quand le géant informatique a reconnu "avoir collecté par erreur des données en scannant les réseaux Wifi non protégés". Suite à cette annonce, de nombreux pays ont demandé des enquêtes, par la police ou par les autorités en charge de la protection de la vie privée. Google a lui-même demandé la réalisation d'un rapport d'expertise indépendante. On peut lire dans ce rapport, écrit par Stroz Friedberg, que le logiciel utilisé avait effectivement pour but l'enregistrement de données. C'est à cause de cette affirmation que Privacy international, l'organisation de défense de la vie privée, accuse Google d'avoir violé la loi.
Toutefois, il apparaît que le logiciel de Google n'enregistrait que les données non encryptées, donc sans avoir la possibilité d'accéder aux connexions cryptées et encore moins aux sites bancaires. Google précise que les données collectées par son logiciel de cartographie sont des fragments. Il affirme que ces informations collectées sur le réseau ouvert n'ont jamais été utilisés.
Des poursuites pourraient être engagées en Allemagne et dans d'autres pays concernés. En France, c'est la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) qui va contrôler Google.
A noter que la technologie utilisée par Google pourrait montrer beaucoup de détails, notamment en Afrique du Sud, lors de la Coupe du Monde de Foot 2010 (voir la vidéo ci-dessous).
Google a publié ce mercredi 9 juin ce rapport d'expertise, au sujet de son logiciel placé dans les fameuses voitures équipées de caméras multidirectionnelles, baptisées "Google Cars". Le programme permet de prendre et traiter les photographies pour l'outil "Google Street View".
La polémique à ce sujet a commencé déjà au mois de mai quand le géant informatique a reconnu "avoir collecté par erreur des données en scannant les réseaux Wifi non protégés". Suite à cette annonce, de nombreux pays ont demandé des enquêtes, par la police ou par les autorités en charge de la protection de la vie privée. Google a lui-même demandé la réalisation d'un rapport d'expertise indépendante. On peut lire dans ce rapport, écrit par Stroz Friedberg, que le logiciel utilisé avait effectivement pour but l'enregistrement de données. C'est à cause de cette affirmation que Privacy international, l'organisation de défense de la vie privée, accuse Google d'avoir violé la loi.
Toutefois, il apparaît que le logiciel de Google n'enregistrait que les données non encryptées, donc sans avoir la possibilité d'accéder aux connexions cryptées et encore moins aux sites bancaires. Google précise que les données collectées par son logiciel de cartographie sont des fragments. Il affirme que ces informations collectées sur le réseau ouvert n'ont jamais été utilisés.
Des poursuites pourraient être engagées en Allemagne et dans d'autres pays concernés. En France, c'est la CNIL (Commission nationale informatique et libertés) qui va contrôler Google.
A noter que la technologie utilisée par Google pourrait montrer beaucoup de détails, notamment en Afrique du Sud, lors de la Coupe du Monde de Foot 2010 (voir la vidéo ci-dessous).
Google Street View, sur la selle... d'un vélo!
Voici comment pourraient être récoltées les images grâce à un vélo équipé du système de Google Street View, en Afrique du Sud...