Pius Njawé, lion indomptable du journalisme en Afrique. (IS)
"Il est certain qu’à l’époque, les députés malgaches et le leader camerounais Ruben Um Nyobé mis à part, aucun homme politique africain noir francophone n’osait encore parler d’indépendance, de culture, oui de culture et de Nations africaines".
Avec Pius, c’est pareil pour la presse privée et la liberté de presse au Cameroun dans les années de lancement de ce journalisme (Le Messager) qui est "une profession intellectuellement majeur" (Yuweri Museveni Kaguta, 2010). Comme porté par les ailes de Ruben Um Nyobé, tu as tenu. En 1998, je me suis entretenu avec toi, à Dakar, non loin de la place de l’Indépendance, dans le pays du vaillant Valdiodio Ndiaye dont l’esprit tient toujours tête à celui du général De Gaulle. Nous avions parlé des dangers de notre vocation (pas du métier), le journalisme. J’ai eu comme prétexte la persécution, cette année-là, de Abdou Latif Coulibaly (ALC). Comme toi, ses investigations sonnent comme l’écho d'un testament pour les lointains petits-fils de Présidents africains et associés. Je m’étais empressé d’avoir ton avis sur l’enfer sur terre réalisé pour l’auteur du Parachutage. Un mois de décembre des "indépendantistes" (Récréatrales, 2010).
Pius, l’Histoire te porte depuis. Ton badge, tu l’as balancé au Sommet de l’Union africaine chez Nkrumah sous la houlette du président John Kuffor, disciple du Dr Busia. Encore aujourd’hui, c’est l’esprit busia qui a le vent en poupe sur notre continent. Aucune pédagogie dans le sens de l’auteur du "Consciencisme" ! Alors, tu es monté au ciel sans badge car tu n’es pas arrivé au forum avec ton cousin qui est venu te chercher à l’aéroport. Même au ciel tu dois "journalistiquement" tenir la route. Comme un aiguilleur depuis le ciel, le temps que cette cérémonie des Adieux s’achèvent !
"Il y a 50 ans, Pius Niawé". C’est la Une en juillet 2060 que je te dédie.
Pius Njawé a été lauréat du Prix de la libre expression en 1991 et de la plume d'or de la liberté en 1993. Sa mort est survenue le 12 juillet 2010 dans un accident de la circulation aux États-Unis, lors d'un congrès.
Avec Pius, c’est pareil pour la presse privée et la liberté de presse au Cameroun dans les années de lancement de ce journalisme (Le Messager) qui est "une profession intellectuellement majeur" (Yuweri Museveni Kaguta, 2010). Comme porté par les ailes de Ruben Um Nyobé, tu as tenu. En 1998, je me suis entretenu avec toi, à Dakar, non loin de la place de l’Indépendance, dans le pays du vaillant Valdiodio Ndiaye dont l’esprit tient toujours tête à celui du général De Gaulle. Nous avions parlé des dangers de notre vocation (pas du métier), le journalisme. J’ai eu comme prétexte la persécution, cette année-là, de Abdou Latif Coulibaly (ALC). Comme toi, ses investigations sonnent comme l’écho d'un testament pour les lointains petits-fils de Présidents africains et associés. Je m’étais empressé d’avoir ton avis sur l’enfer sur terre réalisé pour l’auteur du Parachutage. Un mois de décembre des "indépendantistes" (Récréatrales, 2010).
Pius, l’Histoire te porte depuis. Ton badge, tu l’as balancé au Sommet de l’Union africaine chez Nkrumah sous la houlette du président John Kuffor, disciple du Dr Busia. Encore aujourd’hui, c’est l’esprit busia qui a le vent en poupe sur notre continent. Aucune pédagogie dans le sens de l’auteur du "Consciencisme" ! Alors, tu es monté au ciel sans badge car tu n’es pas arrivé au forum avec ton cousin qui est venu te chercher à l’aéroport. Même au ciel tu dois "journalistiquement" tenir la route. Comme un aiguilleur depuis le ciel, le temps que cette cérémonie des Adieux s’achèvent !
"Il y a 50 ans, Pius Niawé". C’est la Une en juillet 2060 que je te dédie.
Pius Njawé a été lauréat du Prix de la libre expression en 1991 et de la plume d'or de la liberté en 1993. Sa mort est survenue le 12 juillet 2010 dans un accident de la circulation aux États-Unis, lors d'un congrès.