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Un mois après l’épopée couronnée de succès des footballeurs français au Mondial organisé en Russie, il était permis de rêver. D'imaginer que le coq gaulois impose un peu plus sa domination sur la planète foot par l’intermédiaire de l’équipe de France féminine des moins de 20 ans (U20). D'espérer que les Bleuettes profitent de la neuvième édition de la Coupe du monde U20 du 5 au 24 août 2018 pour marcher dans les pas de leurs illustres aînés masculins. D'autant que la compétition était organisée sur le territoire national, en Bretagne précisément.
Malheureusement, la réalité du terrain s’est révélée implacable. Les jeunes Françaises se sont inclinées (0-1) en demi-finales face à l’Espagne, lundi 20 août à Vannes (Morbihan). L’aventure a viré au mauvais rêve lorsque les joueuses du sélectionneur Gilles Eyquem se sont montrées incapables de revenir au score malgré un penalty obtenu et une supériorité numérique faisant suite à l’expulsion d’une joueuse adverse. De quoi nourrir des regrets et entretenir une plaie déjà ouverte par les Espagnoles, championnes d’Europe U19 en août 2017 face aux tricolores.
Il faudra donc attendre avant que la France n’inscrive son nom au palmarès de cette compétition qu’elle n’a jamais remportée.
Malheureusement, la réalité du terrain s’est révélée implacable. Les jeunes Françaises se sont inclinées (0-1) en demi-finales face à l’Espagne, lundi 20 août à Vannes (Morbihan). L’aventure a viré au mauvais rêve lorsque les joueuses du sélectionneur Gilles Eyquem se sont montrées incapables de revenir au score malgré un penalty obtenu et une supériorité numérique faisant suite à l’expulsion d’une joueuse adverse. De quoi nourrir des regrets et entretenir une plaie déjà ouverte par les Espagnoles, championnes d’Europe U19 en août 2017 face aux tricolores.
Il faudra donc attendre avant que la France n’inscrive son nom au palmarès de cette compétition qu’elle n’a jamais remportée.
Frénésie locale, engouement national
L’aventure des Bleuettes avait commencé le 31 juillet 2018. Elles avaient pris leurs quartiers d’entrainement à Ploërmel. Pendant près d’un mois, des centaines de supporteurs sont venues assister à la préparation des jeunes footballeuses, animant les séances au rythme de clappings entraînants. Une frénésie locale à l’image de l’engouement croissant observé ces dernières années à l’égard du football féminin. La discipline est sortie de l’ombre en 2011, après le parcours honorable des Bleues au Mondial allemand ponctué d’une quatrième place.
"Même si les filles pratiquent un jeu moins physique que les garçons, le foot féminin est très technique et plaisant à regarder", confiait Patrice Loko, en visite à Malestroit le 11 août à l’occasion d’un événement caritatif. L’ancien joueur du Paris Saint-Germain et du Football Club de Nantes est aujourd'hui consultant pour les médias. Il a accompagné les Bleuettes pendant la compétition.
La récente victoire des Bleus en Russie a pourtant révélé le fossé béant séparant les pratiques masculines et féminines aussi bien en termes de couverture médiatique que de ferveur populaire. Peut-être manque-il aux joueuses un trophée ponctuant un parcours héroïque vécu collectivement, à l’image de la victoire fondatrice des Bleus à domicile en 1998. Néanmoins, l’engouement pour le football féminin devrait encore grandir ces prochains mois. L’année 2019 offrira l’opportunité aux footballeuses de rejoindre les garçons au sommet du football mondial. En juin et juillet, la Coupe du monde féminine se tiendra… en France.
"Même si les filles pratiquent un jeu moins physique que les garçons, le foot féminin est très technique et plaisant à regarder", confiait Patrice Loko, en visite à Malestroit le 11 août à l’occasion d’un événement caritatif. L’ancien joueur du Paris Saint-Germain et du Football Club de Nantes est aujourd'hui consultant pour les médias. Il a accompagné les Bleuettes pendant la compétition.
La récente victoire des Bleus en Russie a pourtant révélé le fossé béant séparant les pratiques masculines et féminines aussi bien en termes de couverture médiatique que de ferveur populaire. Peut-être manque-il aux joueuses un trophée ponctuant un parcours héroïque vécu collectivement, à l’image de la victoire fondatrice des Bleus à domicile en 1998. Néanmoins, l’engouement pour le football féminin devrait encore grandir ces prochains mois. L’année 2019 offrira l’opportunité aux footballeuses de rejoindre les garçons au sommet du football mondial. En juin et juillet, la Coupe du monde féminine se tiendra… en France.