Romé et Juliette de S. Dali.
On pouvait croire naïvement que l’art n’était pas la principale préoccupation de la mafia. Cependant, en 2016, la police a saisi une collection de plus d’une vingtaine d’œuvres d’un chef de la Ndrangheta, mafia calabraise spécialisée dans le trafic de stupéfiants. Et dans cette exposition organisée par le ministère de la Culture et l'Agence nationale des biens saisis, on remarque parmi un ensemble de peintures, gravures et sculptures une lithographie à l’encre de Chine de Salvador Dalí intitulée "Roméo et Juliette" ainsi que "Piazza d’Italia", huile sur toile de l’Italien Giorgio de Chirico. Tout avait commencé au musée Hendrick Christian Andersen de Rome où l’exposition fut d’abord présentée, du 16 octobre au 21 novembre derniers.
Une deuxième saisie est organisée par le tribunal de Rome en 2013, dans le cadre d’une fraude liée à un réseau international de blanchiment d’argent. Elle permet de retrouver 60 oeuvres dont une d'Andy Warhol et une autre de Christo. Ce sont donc 80 oeuvres que propose le Palazzo Reale de Milan.
La préfète Maria Rosaria Lagana, directrice de l’Agence nationale pour l’administration des biens saisis au crime organisé déclare "Ces œuvres destinées à rester enfouies dans les circuits du crime organisé sont finalement rendues à la communauté". Et elle poursuit "La créativité et la beauté de l’art libéré des mains criminelles sont exposées aux yeux de tous pour promouvoir la culture, tout en stimulant la conscience du caractère insidieux du fléau mafieux".
Ces œuvres exposées ont rejoint les collections des musées. Quand il s'agit de voitures saisies, elles sont vendues aux enchères à des particulier. Pour les biens immobiliers qui sont confisqués, ils peuvent être attribués gratuitement à des organismes publics et des ONG.
Une deuxième saisie est organisée par le tribunal de Rome en 2013, dans le cadre d’une fraude liée à un réseau international de blanchiment d’argent. Elle permet de retrouver 60 oeuvres dont une d'Andy Warhol et une autre de Christo. Ce sont donc 80 oeuvres que propose le Palazzo Reale de Milan.
La préfète Maria Rosaria Lagana, directrice de l’Agence nationale pour l’administration des biens saisis au crime organisé déclare "Ces œuvres destinées à rester enfouies dans les circuits du crime organisé sont finalement rendues à la communauté". Et elle poursuit "La créativité et la beauté de l’art libéré des mains criminelles sont exposées aux yeux de tous pour promouvoir la culture, tout en stimulant la conscience du caractère insidieux du fléau mafieux".
Ces œuvres exposées ont rejoint les collections des musées. Quand il s'agit de voitures saisies, elles sont vendues aux enchères à des particulier. Pour les biens immobiliers qui sont confisqués, ils peuvent être attribués gratuitement à des organismes publics et des ONG.
Horreur en Allemagne
