Nous sommes au cœur d’une crise, qui, bien que n’ayant rien à voir avec celle de 1929 au plan des causes, en est très proche par l’ampleur du sinistre mondial.
Cette crise est devenue, après avoir été celle des subprimes « ces crédits immobiliers américains pourris », une crise bancaire gigantesque se propageant de façon systémique à l’ensemble du système financier de la planète finance. Les États et les banques centrales ont dû monter en première ligne par des interventions coordonnées avec des montants himalayens et des principes qui interrogent ceux du dogme de l’économie libérale.
Le sang froid des banques centrales doit être salué, mais elles avaient précédemment beaucoup péché !
Les régulateurs, les agences de notations, les établissements bancaires ont aussi à partager des responsabilités évidentes dans la perte de contrôle et la maîtrise des risques.
Olivier Pastré plaide pour une intervention plus graduée des banques centrales s’appuyant sur des instruments adaptés de la politique monétaire dans laquelle il exprime une grande confiance « pourvu qu’elle réponde aux objectifs bien compris de l’économie réelle ». La Banque centrale européenne est bien entendu au centre de ces réflexions, en particulier sur le plan de l’intégration au coeur de la croissance européenne.
La question de la relance budgétaire à l’échelon mondial est d’ores et déjà posée, estime-t-il.
S’ouvrent par ailleurs de vastes chantiers de réformes qui ont été trop longtemps délaissés, parmi lesquels la surveillance ; la composition du G7 et du FMI ; des normes comptables et financières, etc. Une occasion historique « de réformer la gouvernance mondiale et de remettre sur les rails l’économie de marché ».
Des points que développe abondamment Olivier Pastré, par ailleurs auteur prolifique et toujours très attendu par son expertise économique et bancaire. Il est notamment le co-auteur avec Jean-Marc Sylvestre du Roman vrai de la crise financière paru chez Perrin en 2008 et devenu une référence Olivier Pastré : crise financière et secteur bancaire , une chronique de Jean-Louis Chambon.
Cette crise est devenue, après avoir été celle des subprimes « ces crédits immobiliers américains pourris », une crise bancaire gigantesque se propageant de façon systémique à l’ensemble du système financier de la planète finance. Les États et les banques centrales ont dû monter en première ligne par des interventions coordonnées avec des montants himalayens et des principes qui interrogent ceux du dogme de l’économie libérale.
Le sang froid des banques centrales doit être salué, mais elles avaient précédemment beaucoup péché !
Les régulateurs, les agences de notations, les établissements bancaires ont aussi à partager des responsabilités évidentes dans la perte de contrôle et la maîtrise des risques.
Olivier Pastré plaide pour une intervention plus graduée des banques centrales s’appuyant sur des instruments adaptés de la politique monétaire dans laquelle il exprime une grande confiance « pourvu qu’elle réponde aux objectifs bien compris de l’économie réelle ». La Banque centrale européenne est bien entendu au centre de ces réflexions, en particulier sur le plan de l’intégration au coeur de la croissance européenne.
La question de la relance budgétaire à l’échelon mondial est d’ores et déjà posée, estime-t-il.
S’ouvrent par ailleurs de vastes chantiers de réformes qui ont été trop longtemps délaissés, parmi lesquels la surveillance ; la composition du G7 et du FMI ; des normes comptables et financières, etc. Une occasion historique « de réformer la gouvernance mondiale et de remettre sur les rails l’économie de marché ».
Des points que développe abondamment Olivier Pastré, par ailleurs auteur prolifique et toujours très attendu par son expertise économique et bancaire. Il est notamment le co-auteur avec Jean-Marc Sylvestre du Roman vrai de la crise financière paru chez Perrin en 2008 et devenu une référence Olivier Pastré : crise financière et secteur bancaire , une chronique de Jean-Louis Chambon.
Économiste renommé, Olivier Pastré est membre du Cercle des Économistes, directeur de collection, membre du Conseil d’Analyses Économiques, professeur à l’Université Paris-III. Olivier Pastré appartient par ailleurs au conseil scientifique de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et de la revue d’économie financière, chroniqueur d’économie dans plusieurs médias. Il est l’auteur de nombreux livres et articles.