Un avion de Middle East Airlines. Photo (c) Adrian Pingstone.
Toujours selon l'OACI, les perspectives de l'économie mondiale reflètent l'importante croissance du trafic aérien. Le trafic international a ainsi progressé de 8,8%, du fait d'une forte reprise des voyages d'affaires et de loisirs sur de grandes distances, en particulier dans les marchés émergents tels que le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine, où le tourisme continue de s'étendre.
Ce sont les compagnies aériennes du Moyen-Orient qui ont enregistré la plus forte hausse, soit 21%. Devant celles de la région Asie/Pacifique, avec 12,9% d'augmentation, d'Amérique latine, avec 11,4% et d'Afrique, avec 10%. En ce qui concerne les marchés mûrs que sont l'Amérique du Nord et l'Europe, la hausse a été de 6,2% et 6,7%, respectivement. C'est le volume de trafic plus grand qui explique ces chiffres plus bas.
De plus et malgré les incidences de l'éruption du volcan Eyjafjallajökull, qui a entraîné la fermeture partielle de l'espace aérien européen au printemps, perturbant les déplacements d'affaires et de loisirs et paralysant les mouvements de fret, la demande de voyage aérien est restée forte. Cependant plus de 100 000 vols ont été annulés, dont 80% dans le marché intra-européen, et 9 millions de passagers ont été touchés.
En ce qui concerne le trafic intérieur, en 2010, les marchés ont dans l'ensemble augmenté de 6,9% par rapport à 2009. Les taux de croissance ont été de 1,5%, 3,6% et 4% en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Afrique, respectivement, contre 15,1% dans la région Asie/Pacifique, 15,9% en Amérique latine et 12,2% en Europe. Les volumes de la région Asie/Pacifique ont profité d'une hausse d'environ 20% du marché intérieur chinois.
Dans l'ensemble, l'augmentation impressionnante du trafic international et la progression vigoureuse des marchés intérieurs dans les pays en développement, combinés à une croissance économique plus élevée que dans les pays développés, ont engendré un régime à deux vitesses qui a produit les disparités régionales constatées.
Toujours selon l'OACI, certaines tendances du secteur du transport aérien, déjà observées auparavant, ont été accentuées par la crise internationale. Les fusions se sont aussi accélérées, principalement chez les transporteurs américains et européens, ce qui leur a permis de maintenir une position concurrentielle, tandis que le développement de nouveaux modèles d'exploitation aérienne s'est renforcé.
Au Moyen-Orient, les compagnies aériennes offrent une gamme de produits à rapport qualité-prix optimisé, avec des correspondances stratégiques à destination d'aéroports pivots bien situés et des avions modernes et efficaces. Elles tirent parti de la libéralisation en cours dans le secteur.
Sur la base d'une croissance de l'économie mondiale supérieure à 4% pour les trois prochaines années, l'OACI prévoit que le trafic mondial augmentera de 4,7% cette année et de 4,9% l'année prochaine. Le prix du pétrole demeure une entrave potentielle à la croissance. Il est actuellement de plus de 80 dollars/baril, plus que le niveau moyen de 2007, mais son incidence pourrait être atténuée par la livraison de nouveaux aéronefs consommant moins de carburant.
Ce sont les compagnies aériennes du Moyen-Orient qui ont enregistré la plus forte hausse, soit 21%. Devant celles de la région Asie/Pacifique, avec 12,9% d'augmentation, d'Amérique latine, avec 11,4% et d'Afrique, avec 10%. En ce qui concerne les marchés mûrs que sont l'Amérique du Nord et l'Europe, la hausse a été de 6,2% et 6,7%, respectivement. C'est le volume de trafic plus grand qui explique ces chiffres plus bas.
De plus et malgré les incidences de l'éruption du volcan Eyjafjallajökull, qui a entraîné la fermeture partielle de l'espace aérien européen au printemps, perturbant les déplacements d'affaires et de loisirs et paralysant les mouvements de fret, la demande de voyage aérien est restée forte. Cependant plus de 100 000 vols ont été annulés, dont 80% dans le marché intra-européen, et 9 millions de passagers ont été touchés.
En ce qui concerne le trafic intérieur, en 2010, les marchés ont dans l'ensemble augmenté de 6,9% par rapport à 2009. Les taux de croissance ont été de 1,5%, 3,6% et 4% en Amérique du Nord, au Moyen-Orient et en Afrique, respectivement, contre 15,1% dans la région Asie/Pacifique, 15,9% en Amérique latine et 12,2% en Europe. Les volumes de la région Asie/Pacifique ont profité d'une hausse d'environ 20% du marché intérieur chinois.
Dans l'ensemble, l'augmentation impressionnante du trafic international et la progression vigoureuse des marchés intérieurs dans les pays en développement, combinés à une croissance économique plus élevée que dans les pays développés, ont engendré un régime à deux vitesses qui a produit les disparités régionales constatées.
Toujours selon l'OACI, certaines tendances du secteur du transport aérien, déjà observées auparavant, ont été accentuées par la crise internationale. Les fusions se sont aussi accélérées, principalement chez les transporteurs américains et européens, ce qui leur a permis de maintenir une position concurrentielle, tandis que le développement de nouveaux modèles d'exploitation aérienne s'est renforcé.
Au Moyen-Orient, les compagnies aériennes offrent une gamme de produits à rapport qualité-prix optimisé, avec des correspondances stratégiques à destination d'aéroports pivots bien situés et des avions modernes et efficaces. Elles tirent parti de la libéralisation en cours dans le secteur.
Sur la base d'une croissance de l'économie mondiale supérieure à 4% pour les trois prochaines années, l'OACI prévoit que le trafic mondial augmentera de 4,7% cette année et de 4,9% l'année prochaine. Le prix du pétrole demeure une entrave potentielle à la croissance. Il est actuellement de plus de 80 dollars/baril, plus que le niveau moyen de 2007, mais son incidence pourrait être atténuée par la livraison de nouveaux aéronefs consommant moins de carburant.