Le camp des déplacés de Mugunga I s’est déjà vidé de ses occupants mais au lieu de rentrer dans leurs villages, les déplacés se sont installés dans les villages alentours malgré la fin annoncée de la guerre avec la signature des accords de paix entre les belligérants. L’école de la paix est construites en planches sur le site ayant abrité le camp des déplacés de Mugunga en territoire de Masisi 14 kilomètres à l’entrée sud de la ville de Goma.
A l’Ecole de la Paix Floribert BWANA CUY de Sant’ Egidio à Mugunga, 332 enfants avec une bonne centaine des filles, étudient gratuitement. Ils sont encadrés par des enseignants dont certains sont eux-mêmes des déplacés. L’ambiance est joyeuse comme dans toutes les écoles. Samedi 3 octobre 2009 à 11 heures piles, le sifflet du maître en charge de la discipline annonce la deuxième récréation. Les écoliers ne sont pas en uniformes officiels comme dans d’autres écoles de la RD Congo. Jupes bleues et blouses blanches pour les filles et culottes bleues et chemises blanches pour les garçons. Ce sont des déplacés et donc des démunis. Mêmes les fournitures scolaires font défaut. C’est la communauté de Sant’ Egidio qui prend tout en charge : les salaires des enseignants et les fournitures scolaires. « C’est pour donner la chance à ces enfants en situation particulièrement difficile. Certains viennent de passer trois ans sans étudier. Ils ont les mêmes droits comme tous les autres enfants congolais. Notamment le droit à l’instruction et à l’éducation, » déclare Corneille SEMAKUBA, responsable Sant’ Egidio à Goma.
A l’Ecole de la Paix Floribert BWANA CUY de Sant’ Egidio à Mugunga, 332 enfants avec une bonne centaine des filles, étudient gratuitement. Ils sont encadrés par des enseignants dont certains sont eux-mêmes des déplacés. L’ambiance est joyeuse comme dans toutes les écoles. Samedi 3 octobre 2009 à 11 heures piles, le sifflet du maître en charge de la discipline annonce la deuxième récréation. Les écoliers ne sont pas en uniformes officiels comme dans d’autres écoles de la RD Congo. Jupes bleues et blouses blanches pour les filles et culottes bleues et chemises blanches pour les garçons. Ce sont des déplacés et donc des démunis. Mêmes les fournitures scolaires font défaut. C’est la communauté de Sant’ Egidio qui prend tout en charge : les salaires des enseignants et les fournitures scolaires. « C’est pour donner la chance à ces enfants en situation particulièrement difficile. Certains viennent de passer trois ans sans étudier. Ils ont les mêmes droits comme tous les autres enfants congolais. Notamment le droit à l’instruction et à l’éducation, » déclare Corneille SEMAKUBA, responsable Sant’ Egidio à Goma.
Le directeur de l’école M Adalbert KALUMUNA est très optimiste quant à l’avenir de cette œuvre qui répond à l’un des principes de base de la communauté de sant’Egidio : partager avec les démunis. « Maintenant ces enfants ont une école qui s’occupe d’eux de manière formelle. L’école de la paix est reconnue officiellement comme école privée fonctionnant sur une base légale. Nous souhaitons que quand va se terminer leur état de déplacés, ils puissent avoir les mêmes chances que les autres enfants de ce pays, »nous dit le directeur d’école.
Adalbert KALUMUNA pense que ces enfants méritent plus d’attention en cette période où la région est à la recherche de la paix. « Mais enseigner dans cette situation n’est pas facile. Nous avons des enfants qui ont d’autres problèmes dans la vie. Certains n’ont même pas de parents et ceux qui en ont n’ont aucun document de l’Etat civil. Nous avons donc à gérer tous ces paramètres en plus de la recherche des fonds pour payer les enseignants et acheter les manuels et autres matériels didactiques. Les enfants étudient gratuitement grâce aux contributions des amis de la communauté de Sant’ Egidio. »
Adalbert KALUMUNA pense que ces enfants méritent plus d’attention en cette période où la région est à la recherche de la paix. « Mais enseigner dans cette situation n’est pas facile. Nous avons des enfants qui ont d’autres problèmes dans la vie. Certains n’ont même pas de parents et ceux qui en ont n’ont aucun document de l’Etat civil. Nous avons donc à gérer tous ces paramètres en plus de la recherche des fonds pour payer les enseignants et acheter les manuels et autres matériels didactiques. Les enfants étudient gratuitement grâce aux contributions des amis de la communauté de Sant’ Egidio. »