Désormais, les Français sortiront leur calculatrice avant de réinvestir leur épargne © AlexanderStein/Pixabay
"Je suis profondément convaincu que c’est la seule décision responsable... ", se justifie Bruno Le Maire auprès de plusieurs de nos confrères.
Le Livret A s’apprête de nouveau à baisser. Mais pourquoi ?
Bruno Le Maire, ministre de l’Économie apporte plutôt une explication politique
"Cela baisse parce que le logement social a besoin d’argent". Effectivement, une grosse partie de l’argent du Livret A et du Livret de Développement Durable est géré par la Caisse des dépôts qui avec ces fonds, prête aux organismes d’Habitats à loyers modérés (HLM). Plus les taux des rémunérations des épargnants sont bas, plus les prêts accordés aux organismes de logements concernés sont bons marchés. Bercy décide de ne pas donner de coup de pouce et oriente, pour ne pas dire inciter les Français à diversifier leurs placements.
Le logement social a besoin d’avoir des taux d’intérêts attractifs pour se financer et construire des logement sociaux. La décision qu’a prise le gouvernement, "c’est 300 millions d’euros de disponibles en plus pour le logement social, c’est 17.000 logements sociaux supplémentaires qui pourront être construits dans l’année 2020 ", explique Bruno Le Maire sur les antennes d’Europe 1.
"Pour les salariés, les Français les plus modestes, savoir qu’il y aura plus de logement social, plus de rénovations de logement sociaux, est une bonne nouvelle " selon le ministre en charge de l’Économie.
À l’heure ou la baisse du Livret A fait débat, ou de nombreux Français pensent à retirer leurs avoirs et tout thésauriser, que reste-t-il finalement comme solutions de placements ?
"Cela baisse parce que le logement social a besoin d’argent". Effectivement, une grosse partie de l’argent du Livret A et du Livret de Développement Durable est géré par la Caisse des dépôts qui avec ces fonds, prête aux organismes d’Habitats à loyers modérés (HLM). Plus les taux des rémunérations des épargnants sont bas, plus les prêts accordés aux organismes de logements concernés sont bons marchés. Bercy décide de ne pas donner de coup de pouce et oriente, pour ne pas dire inciter les Français à diversifier leurs placements.
Le logement social a besoin d’avoir des taux d’intérêts attractifs pour se financer et construire des logement sociaux. La décision qu’a prise le gouvernement, "c’est 300 millions d’euros de disponibles en plus pour le logement social, c’est 17.000 logements sociaux supplémentaires qui pourront être construits dans l’année 2020 ", explique Bruno Le Maire sur les antennes d’Europe 1.
"Pour les salariés, les Français les plus modestes, savoir qu’il y aura plus de logement social, plus de rénovations de logement sociaux, est une bonne nouvelle " selon le ministre en charge de l’Économie.
À l’heure ou la baisse du Livret A fait débat, ou de nombreux Français pensent à retirer leurs avoirs et tout thésauriser, que reste-t-il finalement comme solutions de placements ?
Baisse du Livret A.m4a (2.88 Mo)
Livret d'Épargne Populaire
Pour celles et ceux qui ont des ressources modestes, par exemple, pour les couples mariés ou pacsés sans enfant ayant un revenu fiscal de référence ne dépassant pas 30.645 euros en 2018, ils peuvent placer leur argent sur un Livret d’épargne populaire (LEP) et même sur deux Livrets : un pour chaque personne du couple.
C’est un placement qui rapporte aujourd’hui 1,25% mais à compter du 1er février 2020, il passera à 1%. Ce qui est toujours plus intéressant que celui du Livret A puisqu’il représente le double.
Bruno Le Maire a expliqué que 7 millions seulement de LEP sont ouverts aujourd’hui en France. Il pourrait y en avoir beaucoup plus mais de nombreux Français pourtant éligibles s’agacent de ce placement car il faut présenter son avis d’imposition à la banque au moment de l’ouverture et le représenter chaque année pour que les établissements bancaires vérifient toujours s’ils respectent ces conditions de ressources.
Pour faire face à cette réticence, le ministre de l’Économie a annoncé que désormais " l ne sera plus nécessaire d’apporter son avis d’imposition. C’est la banque qui se renseignera directement auprès de l’administration fiscale. "
Cette opportunité s’offre aux ménages modestes. Cela concerne tout de même 40% des Français.
C’est un placement qui rapporte aujourd’hui 1,25% mais à compter du 1er février 2020, il passera à 1%. Ce qui est toujours plus intéressant que celui du Livret A puisqu’il représente le double.
Bruno Le Maire a expliqué que 7 millions seulement de LEP sont ouverts aujourd’hui en France. Il pourrait y en avoir beaucoup plus mais de nombreux Français pourtant éligibles s’agacent de ce placement car il faut présenter son avis d’imposition à la banque au moment de l’ouverture et le représenter chaque année pour que les établissements bancaires vérifient toujours s’ils respectent ces conditions de ressources.
Pour faire face à cette réticence, le ministre de l’Économie a annoncé que désormais " l ne sera plus nécessaire d’apporter son avis d’imposition. C’est la banque qui se renseignera directement auprès de l’administration fiscale. "
Cette opportunité s’offre aux ménages modestes. Cela concerne tout de même 40% des Français.
Les autres placements
Pour les autres, il y a le Plan d’Épargne Logement (PEL) et l’assurance-vie mais ils sont bloqués pendant plusieurs années.
Pour les plus sécuritaires qui souhaiteraient se tourner vers l’assurance-vie, ils ont la possibilité d’investir leur argent sur des fonds en euros mais le rendement n’est pas très élevé, de l’ordre de 1,4% en moyenne l’année dernière. Pour les plus dynamiques, à la recherche d’un rendement plus élevé, il faut préférer les contrats d’assurance-vie en Unités de compte (UC). Cela rapporte plus mais non sans risque, puisque basé sur la bourse et d’autres marchés financiers. Le risque de perte en capital est bel et bien présent.
Si l’année 2019 a marqué un record avec 14 milliards d’euros sur le Livret A, qu’en sera-t-il lors du bilan annuel en janvier 2021 ?
Pour les plus sécuritaires qui souhaiteraient se tourner vers l’assurance-vie, ils ont la possibilité d’investir leur argent sur des fonds en euros mais le rendement n’est pas très élevé, de l’ordre de 1,4% en moyenne l’année dernière. Pour les plus dynamiques, à la recherche d’un rendement plus élevé, il faut préférer les contrats d’assurance-vie en Unités de compte (UC). Cela rapporte plus mais non sans risque, puisque basé sur la bourse et d’autres marchés financiers. Le risque de perte en capital est bel et bien présent.
Si l’année 2019 a marqué un record avec 14 milliards d’euros sur le Livret A, qu’en sera-t-il lors du bilan annuel en janvier 2021 ?