L’Institut du Monde Arabe devrait accueillir ce dimanche 22 mai à 15h00 une réunion destinée à célébrer « la fête de la résistance et de la libération », journée commémorant le 25 mai 2000, le retrait des troupes israéliennes du Sud-Liban. Organisée par des « représentants de la société civile » et des « associations franco-libanaises en France », cette réunion devrait effectivement rassembler des militants du Hezbollah -dont le nom n'est pas mentionné sur l’affiche-, ceux du mouvement chiite Amal et des membres du PNSS, parti syrien proche du président Bachar Al-Assad. L’auditorium « Rafic Hariri » du nom de l’ancien premier ministre libanais assassiné et au sujet duquel pourraient être impliqués la Syrie et le Hezbollah, devrait paradoxalement abriter cette rencontre.
Malgré une partie publique de son financement -une fondation soutenue par la République Française- et son lien étroit avec le Ministère français des Affaires étrangères, l’IMA et son président Dominique Baudis n’ont, semble-t-il, pas montré d’embarras en acceptant de programmer cet événement. Celui-ci intervient malgré la condamnation au plus haut niveau de l'Etat de la violente répression des manifestations en Syrie. Sans parler des pressions de la milice chiite pro-iranienne sur l’agencement d’un gouvernement libanais en gestation depuis plusieurs mois.
Au Liban, l’opposition du 14 mars conduite par Saad Hariri avait prévu de se réunir cette semaine au grand hôtel Bristol de Beyrouth afin de manifester sa solidarité avec les victimes des exactions syriennes : les pressions des forces politiques favorables à la Syrie et celles du Parti de Dieu ont conduit la direction de l’établissement à leur refuser l’accès au dernier moment. De même, trois soldats syriens qui s’étaient réfugiés au pays du cèdre ont été finalement remis aux autorités syriennes : on ignore aujourd’hui quel a pu être leur sort.
Malgré une partie publique de son financement -une fondation soutenue par la République Française- et son lien étroit avec le Ministère français des Affaires étrangères, l’IMA et son président Dominique Baudis n’ont, semble-t-il, pas montré d’embarras en acceptant de programmer cet événement. Celui-ci intervient malgré la condamnation au plus haut niveau de l'Etat de la violente répression des manifestations en Syrie. Sans parler des pressions de la milice chiite pro-iranienne sur l’agencement d’un gouvernement libanais en gestation depuis plusieurs mois.
Au Liban, l’opposition du 14 mars conduite par Saad Hariri avait prévu de se réunir cette semaine au grand hôtel Bristol de Beyrouth afin de manifester sa solidarité avec les victimes des exactions syriennes : les pressions des forces politiques favorables à la Syrie et celles du Parti de Dieu ont conduit la direction de l’établissement à leur refuser l’accès au dernier moment. De même, trois soldats syriens qui s’étaient réfugiés au pays du cèdre ont été finalement remis aux autorités syriennes : on ignore aujourd’hui quel a pu être leur sort.