Manifestation de soutien aux Egyptiens. Photo (c) Maya-Anaïs Yataghène
Suite à la démission du pouvoir du Président égyptien Hosni Moubarak - qui était confronté depuis trois semaines au soulèvement populaire réclamant son départ après près de 30 ans à la tête du pays -, le Secrétaire général de l'ONU a qualifié ce moment historique: "Je réitère mon appel à une transition transparente, ordonnée et pacifique, qui réponde aux aspirations légitimes du peuple égyptien et qui inclut des élections libres, justes et crédibles conduisant à l'établissement d'un pouvoir civil. (...) J'appelle les autorités provisoires à tracer un chemin clair avec la participation de toutes les parties prenantes. (...) La voix du peuple égyptien, particulièrement de la jeunesse, a été entendue et c'est à lui de déterminer l'avenir de son pays. Les Nations Unies se tiennent à apporter leur aide dans ce processus," a souligné Ban Ki-moon.
Le groupe d'experts indépendants de l'ONU est composé de l'experte des droits de l'homme et de l'extrême pauvreté, Magdalena Sepulveda, du rapporteur spécialiste de la promotion et de la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Franck La Rue, de la personne chargée de rapporter la situation des défenseurs des droits de l'homme, à savoir Margaret Sekaggya, de la personne spécialiste de l'indépendance des juges et des avocats, Gabriela Knaul, de la personne chargée de rapporter les événements liés à la torture et aux traitements dégradants et inhumains, Juan Mendes, de la personne s’occupant des exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, et enfin du Président du Groupe de travail sur la détention arbitraire, El Hadj Malick Sow. Tous ont pensé et jugé indispensable que les dirigeants de tous les pays prêtent une oreille attentive à la parole du peuple.
Voilà maintenant plusieurs semaines, que des personnes venant de nombreux pays, notamment de d'Égypte et de Tunisie, ont extériorisé leur sentiment d'injustice. Dans leur révolte, ils dénoncent le refus de leur droit quant à la participation dans les décisions politiques, manifestant ainsi un manquement au respect des droits de l'homme. "Les récents événements qui se sont déroulés dans plusieurs pays sont l'expression de la frustration ressentie par de nombreux individus dont les voix ont été négligées ou ignorées par leur propre gouvernement", ont précisé les experts dans un communiqué de presse.
Ils ont souligné également que ce sentiment d'injustice s'exprimait, "parmi d'autres raisons, par le manque d'emploi et d'opportunités et le souhait de vivre normalement c'est-a-dire de pouvoir se nourrir et se loger décemment".
"Nous sommes alarmés par l'augmentation des restrictions au droit à la liberté d'expression et d'information imposées par les gouvernements qui cherchent à réprimer le nombre croissant de personnes qui souhaitent être entendues. Nous sommes particulièrement inquiets des mauvais traitements et des arrestations arbitraires de manifestants, de journalistes, de défenseurs des droits de l'homme et d'avocats. Nous sommes perturbés par les interruptions des réseaux de communication et des transmissions des informations pourtant si essentiels dans le monde moderne", ont-ils précisé, fortement peinés par le nombre plus qu’important des morts et des blessés dû à un usage excessif de la force par les autorités.
"Comme les récents troubles l'ont démontré, ignorer les racines des causes de telles manifestations n'est pas durable", ont ajouté les experts en précisant et en insistant sur le fait que des réformes devaient être menées à l’échelle nationale et internationale afin d’obtenir un réel respect des droits de l’homme !
Le groupe d'experts indépendants de l'ONU est composé de l'experte des droits de l'homme et de l'extrême pauvreté, Magdalena Sepulveda, du rapporteur spécialiste de la promotion et de la protection du droit à la liberté d'opinion et d'expression, Franck La Rue, de la personne chargée de rapporter la situation des défenseurs des droits de l'homme, à savoir Margaret Sekaggya, de la personne spécialiste de l'indépendance des juges et des avocats, Gabriela Knaul, de la personne chargée de rapporter les événements liés à la torture et aux traitements dégradants et inhumains, Juan Mendes, de la personne s’occupant des exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Christof Heyns, et enfin du Président du Groupe de travail sur la détention arbitraire, El Hadj Malick Sow. Tous ont pensé et jugé indispensable que les dirigeants de tous les pays prêtent une oreille attentive à la parole du peuple.
Voilà maintenant plusieurs semaines, que des personnes venant de nombreux pays, notamment de d'Égypte et de Tunisie, ont extériorisé leur sentiment d'injustice. Dans leur révolte, ils dénoncent le refus de leur droit quant à la participation dans les décisions politiques, manifestant ainsi un manquement au respect des droits de l'homme. "Les récents événements qui se sont déroulés dans plusieurs pays sont l'expression de la frustration ressentie par de nombreux individus dont les voix ont été négligées ou ignorées par leur propre gouvernement", ont précisé les experts dans un communiqué de presse.
Ils ont souligné également que ce sentiment d'injustice s'exprimait, "parmi d'autres raisons, par le manque d'emploi et d'opportunités et le souhait de vivre normalement c'est-a-dire de pouvoir se nourrir et se loger décemment".
"Nous sommes alarmés par l'augmentation des restrictions au droit à la liberté d'expression et d'information imposées par les gouvernements qui cherchent à réprimer le nombre croissant de personnes qui souhaitent être entendues. Nous sommes particulièrement inquiets des mauvais traitements et des arrestations arbitraires de manifestants, de journalistes, de défenseurs des droits de l'homme et d'avocats. Nous sommes perturbés par les interruptions des réseaux de communication et des transmissions des informations pourtant si essentiels dans le monde moderne", ont-ils précisé, fortement peinés par le nombre plus qu’important des morts et des blessés dû à un usage excessif de la force par les autorités.
"Comme les récents troubles l'ont démontré, ignorer les racines des causes de telles manifestations n'est pas durable", ont ajouté les experts en précisant et en insistant sur le fait que des réformes devaient être menées à l’échelle nationale et internationale afin d’obtenir un réel respect des droits de l’homme !
D’autre part, Juan Somavia, (directeur général de l’Organisation internationale du travail (OIT)), a rejoint, dans un communiqué, le secrétaire des Nations Unies dans son souhait d’"inviter les dirigeants égyptiens à écouter attentivement les aspirations du peuple".
"La responsabilité qui leur incombe avant tout est de créer des emplois décents et des opportunités qui permettent de vivre décemment", a-t-il énoncé. "Depuis de nombreuses années, l'OIT dénonce l'ampleur du déficit de travail décent en Égypte et dans d'autres pays de la région, où le chômage, le sous-emploi et le travail informel demeurent parmi les plus élevés au monde. L'incapacité à gérer efficacement cette situation, avec toutes ses répercussions en termes de pauvreté et d'inégalités de développement, ainsi que les entraves à l'exercice des libertés fondamentales, ont déclenché ce déferlement historique de revendications populaires", a-t-il complété.
Juan Somavia expliquait le fait que les fortes mobilisations d’étendue nationale de ces derniers jours avaient "conduit à l'instauration de la Fédération égyptienne des syndicats indépendants. Elle a réclamé la création d'emplois, l'instauration d'un salaire minimum, d'une protection sociale et la liberté syndicale".
"Je me réjouis de cette avancée dans l'exercice des droits des travailleurs égyptiens. Leur voix doit dorénavant figurer au premier rang de celles que l'on écoute", a également déclaré le directeur général de l’OIT. "Je suis convaincu qu'ensemble les Égyptiens trouveront le moyen de se rassembler et de garantir à la jeunesse de leur pays un avenir de dignité et de travail décent. L'OIT se tient prête à offrir toute l'assistance nécessaire à cette fin", a-t-il terminé.
C’est pourquoi les dirigeants du monde se doivent d’écouter attentivement le peuple !
"La responsabilité qui leur incombe avant tout est de créer des emplois décents et des opportunités qui permettent de vivre décemment", a-t-il énoncé. "Depuis de nombreuses années, l'OIT dénonce l'ampleur du déficit de travail décent en Égypte et dans d'autres pays de la région, où le chômage, le sous-emploi et le travail informel demeurent parmi les plus élevés au monde. L'incapacité à gérer efficacement cette situation, avec toutes ses répercussions en termes de pauvreté et d'inégalités de développement, ainsi que les entraves à l'exercice des libertés fondamentales, ont déclenché ce déferlement historique de revendications populaires", a-t-il complété.
Juan Somavia expliquait le fait que les fortes mobilisations d’étendue nationale de ces derniers jours avaient "conduit à l'instauration de la Fédération égyptienne des syndicats indépendants. Elle a réclamé la création d'emplois, l'instauration d'un salaire minimum, d'une protection sociale et la liberté syndicale".
"Je me réjouis de cette avancée dans l'exercice des droits des travailleurs égyptiens. Leur voix doit dorénavant figurer au premier rang de celles que l'on écoute", a également déclaré le directeur général de l’OIT. "Je suis convaincu qu'ensemble les Égyptiens trouveront le moyen de se rassembler et de garantir à la jeunesse de leur pays un avenir de dignité et de travail décent. L'OIT se tient prête à offrir toute l'assistance nécessaire à cette fin", a-t-il terminé.
C’est pourquoi les dirigeants du monde se doivent d’écouter attentivement le peuple !