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Les historiens donnent plusieurs origines étymologiques au mot carnaval. Le mot « Carnaval » est-il formé à partir du vieux français « carn a val », signifiant « le corne s’en va » ? Le temps de Carnaval dans le calendrier chrétien correspond ainsi à la chute des bois ou des cornes du cerf. Autre hypothèse, la plus couramment formulée : « carnaval » vient-il d’une expression italienne « carne vale ! » signifiant : « ce qui est carné s’en va » ? La période de carnaval marque ainsi le temps qui précède celle où l’on dit adieu à l’alimentation carnée et à la viande. Le carnaval est né avec la mise en place de la société chrétienne. Il précède le temps des quarante jours du Carême.
Le temps du Carême, appelé en latin « quadragesima », est un temps de quarante jours, temps symbolique qui reprend symboliquement le séjour du Christ au désert au début de sa mission, et en des temps plus anciens, la traversée du Sinaï par le peuple hébreu en direction de la terre promise. Le carême est une période de privations alimentaires et sexuelles. C’est un temps de recueillement, d’ascèse et de pénitence. Le Carême culmine avec le Vendredi saint, jour anniversaire de la mort de Jésus, juste avant la solennité du dimanche pascal.
Le carnaval disant adieu à la viande se place avant le premier jour du Carême, le mercredi des Cendres. Le Carnaval s’affirme ainsi en opposition avec le Carême. En effet, c’est le jour où tout est permis, jour de débordement en nourritures et en licences de toutes sortes, jour de « gras » s’opposant aux jours de « maigre » du carême à venir. A carnaval, le monde marche ainsi à l’envers pour qu’il marche à l’endroit les autres jours de l’année ! Le jour du mardi gras, on brûlait le personnage de carnaval, mannequin de paille, symbolisant la vieille année qui va mourir avant de renaître. On faisait aussi « ripailles »… Chahuts et « charivaris » étaient de la partie ! Ils consistaient à faire du bruit ! Souvent les maris trompés étaient ainsi désignés… Mais surtout, mardi gras rimait avec « joie », On dégustait les ancêtres de nos beignets aux beaux noms de « oublies, nieules, bugnets, craquelins, et autres gimblettes et poupelins » tout droit venus des carnavals du Moyen Age.
Le temps du Carême, appelé en latin « quadragesima », est un temps de quarante jours, temps symbolique qui reprend symboliquement le séjour du Christ au désert au début de sa mission, et en des temps plus anciens, la traversée du Sinaï par le peuple hébreu en direction de la terre promise. Le carême est une période de privations alimentaires et sexuelles. C’est un temps de recueillement, d’ascèse et de pénitence. Le Carême culmine avec le Vendredi saint, jour anniversaire de la mort de Jésus, juste avant la solennité du dimanche pascal.
Le carnaval disant adieu à la viande se place avant le premier jour du Carême, le mercredi des Cendres. Le Carnaval s’affirme ainsi en opposition avec le Carême. En effet, c’est le jour où tout est permis, jour de débordement en nourritures et en licences de toutes sortes, jour de « gras » s’opposant aux jours de « maigre » du carême à venir. A carnaval, le monde marche ainsi à l’envers pour qu’il marche à l’endroit les autres jours de l’année ! Le jour du mardi gras, on brûlait le personnage de carnaval, mannequin de paille, symbolisant la vieille année qui va mourir avant de renaître. On faisait aussi « ripailles »… Chahuts et « charivaris » étaient de la partie ! Ils consistaient à faire du bruit ! Souvent les maris trompés étaient ainsi désignés… Mais surtout, mardi gras rimait avec « joie », On dégustait les ancêtres de nos beignets aux beaux noms de « oublies, nieules, bugnets, craquelins, et autres gimblettes et poupelins » tout droit venus des carnavals du Moyen Age.