Depuis la mi-juillet, ces personnes ont fui leurs villages, par suite des opérations militaires entre les forces armées congolaises et un groupe armé au nord-est du lac Kivu, à proximité de la frontière avec l'Ouganda. La plupart d’entre elles ont cherché refuge auprès de familles d'accueil à Oicha et dans les environs de cette ville, alors que d’autres sont hébergées dans des écoles et des églises.
"Dans leur fuite, les déplacés ont emporté peu ou pas de nourriture : ils se trouvent dans une situation très précaire, de même que les familles qui les accueillent", explique Alexandra Manescu, chef du bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Beni. "Les opérations militaires se poursuivent et rendent l'accès aux champs difficile".
Il y a deux mois, cette zone était encore relativement stable. Aujourd'hui tous les villages situés le long des 20 km de l’axe routier Oicha-Erengeti ont été abandonnés. Les déplacés vont recevoir des rations alimentaires composées de 30 kg de farine, 10 kg de haricots, 5 litres d'huile et 500 grammes de sel.
"Cette assistance d'urgence devrait permettre de couvrir leurs besoins à court terme. Cependant, si la situation d'insécurité se prolonge, d'autres interventions seront certainement nécessaires", poursuit Madame Manescu.
Depuis le début des opérations militaires, le CICR a aidé la Société nationale de la RDC à organiser la collecte des corps, essentiellement des combattants. Il a par ailleurs assuré le transfert de 11 blessés à l'hôpital de Béni, et remis du matériel médical au centre de santé de référence d'Erengeti.
Alors que le conflit armé se poursuit au Nord-Kivu, le CICR rappelle à toutes les parties qu’elles ont l’obligation de respecter le droit international humanitaire, en particulier les dispositions qui protègent les civils et les biens de caractère civil. En outre, le personnel médical, ainsi que les installations et les véhicules sanitaires affectés à l'assistance aux blessés et aux malades, doivent être respectés et protégés, au même titre que le personnel humanitaire portant secours à la population.
"Dans leur fuite, les déplacés ont emporté peu ou pas de nourriture : ils se trouvent dans une situation très précaire, de même que les familles qui les accueillent", explique Alexandra Manescu, chef du bureau du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Beni. "Les opérations militaires se poursuivent et rendent l'accès aux champs difficile".
Il y a deux mois, cette zone était encore relativement stable. Aujourd'hui tous les villages situés le long des 20 km de l’axe routier Oicha-Erengeti ont été abandonnés. Les déplacés vont recevoir des rations alimentaires composées de 30 kg de farine, 10 kg de haricots, 5 litres d'huile et 500 grammes de sel.
"Cette assistance d'urgence devrait permettre de couvrir leurs besoins à court terme. Cependant, si la situation d'insécurité se prolonge, d'autres interventions seront certainement nécessaires", poursuit Madame Manescu.
Depuis le début des opérations militaires, le CICR a aidé la Société nationale de la RDC à organiser la collecte des corps, essentiellement des combattants. Il a par ailleurs assuré le transfert de 11 blessés à l'hôpital de Béni, et remis du matériel médical au centre de santé de référence d'Erengeti.
Alors que le conflit armé se poursuit au Nord-Kivu, le CICR rappelle à toutes les parties qu’elles ont l’obligation de respecter le droit international humanitaire, en particulier les dispositions qui protègent les civils et les biens de caractère civil. En outre, le personnel médical, ainsi que les installations et les véhicules sanitaires affectés à l'assistance aux blessés et aux malades, doivent être respectés et protégés, au même titre que le personnel humanitaire portant secours à la population.