Petit, il dessinait déjà des plateaux de jeux
Xavier Lardy, créateur de jeux.mp3 (246.37 Ko)
Tout a commencé lorsqu’il était enfant. Il ne se contentait pas d’aimer les jeux de société, il s’amusait à en créer. "Je dessinais un plateau sur un carton et mélangeais les pièces de différents jeux pour faire le mien." Le jeu vidéo est venu un peu après et Xavier s’y est intéressé de plus près pour les effets spéciaux. "Je me suis dit que quelque chose allait changer par ces jeux, au niveau de la 3D." Il travaille alors pour un studio, à la demande d’éditeurs. "C’est un apport de l’équipe ensemble. Il y a très peu la notion d’auteur dans le jeu vidéo." Pour les jeux de société, la situation est différente.
Processus de fabrication d'un jeu de société
Depuis 2005, il crée des jeux de sociétés de manière indépendante, plutôt comme un hobby. "Les expériences peuvent être variées, mais moi je vois plus cela comme une tâche individuelle. On travaille souvent seul à la conception du jeu mais par la suite on fait des tests où il y a un grand apport du collectif." En effet, entre l’idée et l’entrée chez un éditeur il faut souvent plusieurs années, et les essais sont nombreux. Il y a le test avec d’autres créateurs: "c’est un essai très technique, on regarde une chose à la fois pour prendre des décisions." Puis il amène le jeu dans des associations qu’il connait pour voir si les joueurs sont pris dedans, à qui ça s’adresse vraiment et dégrossir le tout. Ensuite c’est dans des bars jeux ou différentes associations qu’il présente son prototype assez fini et anime le jeu. Il prend beaucoup de notes, suivant ce qui plait ou non aux joueurs. Le dernier test est de l’envoyer à des gens, sans être présent pour vois s’ils comprennent. "On peut avoir des retours inattendus. Le jeu se nourrit de toutes ces suggestions. On va retirer des choses, en ajouter d’autres" résume Xavier. Ses jeux sont principalement de stratégies. "J’aime bien en exploiter deux en même temps. Je fais des allers retours."
Des idées de cadeaux pour Noël
Plusieurs de ses jeux sont aujourd'hui édités: "Phantom" un jeu de cartes où deux joueurs, incarnant les esprits de défunts officiers anglais et chefs indiens, doivent s’affronter. Sur le thème de la maison hantée, ce jeu dure environ 30 minutes et s’adresse aux joueurs dès 10 ans. Il est distribué par Asmodée.
En jeu vidéo, Xavier a participé à la création de "Loch Ness", un jeu d’aventure en point & click édité par Wanadoo Interactive. "Au début des années 30, des manifestations surnaturelles viennent perturber la tranquillité du manoir de Devil’s Ridge, la demeure du physicien Allistair Mac Farlay, au bord du Loch Ness. Ce dernier fait alors appel aux services du détective privé Allan Parker Cameron. Mais à son arrivée, le manoir est en émoi car le scientifique a mystérieusement disparu…" La version américaine s'appelle "Cameron Files: Secret of Loch Ness". La vidéo ci-dessus est le trailer. Il a également travaillé sur "Amenophis: La résurrection" un jeu d’aventure sur des fouilles archéologiques au Caire.
A côté de ces créations, Xavier travaille comme chef de projet sur des commandes, de façon indépendante. "Il y a toute une équipe qui va des graphistes aux illustrateurs. Ça demande beaucoup d’interactions" conclut ce passionné.
En jeu vidéo, Xavier a participé à la création de "Loch Ness", un jeu d’aventure en point & click édité par Wanadoo Interactive. "Au début des années 30, des manifestations surnaturelles viennent perturber la tranquillité du manoir de Devil’s Ridge, la demeure du physicien Allistair Mac Farlay, au bord du Loch Ness. Ce dernier fait alors appel aux services du détective privé Allan Parker Cameron. Mais à son arrivée, le manoir est en émoi car le scientifique a mystérieusement disparu…" La version américaine s'appelle "Cameron Files: Secret of Loch Ness". La vidéo ci-dessus est le trailer. Il a également travaillé sur "Amenophis: La résurrection" un jeu d’aventure sur des fouilles archéologiques au Caire.
A côté de ces créations, Xavier travaille comme chef de projet sur des commandes, de façon indépendante. "Il y a toute une équipe qui va des graphistes aux illustrateurs. Ça demande beaucoup d’interactions" conclut ce passionné.