Le 21 août 1986, il y a donc 25 ans, une poche de 300 millions de m² de dioxyde de carbone (CO²) située sous le lac, à 200 mètres de profondeur, avait provoqué une énorme explosion, semant la mort par asphyxie de près de 1.700 personnes vivant dans les communautés aux alentours ainsi que la disparation de 3.000 têtes de bétail. Dix mille autres personnes avaient été évacuées.
"J'ai perdu plus de 21 membres de ma famille et tout notre troupeau après l'explosion", témoigne aujourd'hui Che Ephraïm, 45 ans, qui habitait près du lac avant d'être réinstallé ailleurs dans la région.
Le PNUD et ses partenaires, ont installé au milieu de l'étendue d'eau un système de dégazage, constitué de deux énormes tuyaux verticaux ouverts aux extrémités, qui permettent à l'oxyde de carbone de se libérer des poches souterraines de façon contrôlée, donnant ainsi l'espoir aux communautés de rentrer chez elles et de reconstruire leurs vies et leurs moyens de subsistance autour du lac Nyos.
Les experts de l'Institut de recherches géologiques et minières du Cameroun, confiants, pensent que le lac ne posera plus de danger d'ici deux ans, ce qui permettra aux anciens habitants de la zone d'y envisager un retour.
La mise en place, par les autorités de la région de Menchum, de mesures d'intervention d'urgence, notamment un système d'alerte fonctionnant à l'énergie solaire et se déclenchant dés que le niveau de dioxyde de carbone devient excessif et dangereux. Un exercice d'évacuation grandeur nature a aussi été effectué en mars dernier.
Le lac Nyos est l'un des trois "lacs explosifs" - avec celui de Monoun au Cameroun, et le lac Kivu, au Rwanda -, à être recensés dans le monde.
"J'ai perdu plus de 21 membres de ma famille et tout notre troupeau après l'explosion", témoigne aujourd'hui Che Ephraïm, 45 ans, qui habitait près du lac avant d'être réinstallé ailleurs dans la région.
Le PNUD et ses partenaires, ont installé au milieu de l'étendue d'eau un système de dégazage, constitué de deux énormes tuyaux verticaux ouverts aux extrémités, qui permettent à l'oxyde de carbone de se libérer des poches souterraines de façon contrôlée, donnant ainsi l'espoir aux communautés de rentrer chez elles et de reconstruire leurs vies et leurs moyens de subsistance autour du lac Nyos.
Les experts de l'Institut de recherches géologiques et minières du Cameroun, confiants, pensent que le lac ne posera plus de danger d'ici deux ans, ce qui permettra aux anciens habitants de la zone d'y envisager un retour.
La mise en place, par les autorités de la région de Menchum, de mesures d'intervention d'urgence, notamment un système d'alerte fonctionnant à l'énergie solaire et se déclenchant dés que le niveau de dioxyde de carbone devient excessif et dangereux. Un exercice d'évacuation grandeur nature a aussi été effectué en mars dernier.
Le lac Nyos est l'un des trois "lacs explosifs" - avec celui de Monoun au Cameroun, et le lac Kivu, au Rwanda -, à être recensés dans le monde.