Jérémie Pichon et Bénédicte Moret, conférence "La famille zéro déchet" à Grenoble. Photo (c) Anaïs Mariotti
La famille zéro déchet.mp3 (1.19 Mo)
Jérémie Pichon, Bénédicte Moret et leurs deux enfants, ont pour particularité de n’avoir produit que 25 kilos de déchets en 2015, contre 390 kilos par an pour un Français moyen.
À ce chiffre, s’ajoute les déchets "cachés", ceux produits lors du processus de fabrication (extraction de la matière, transformation, exploitation etc), qui génèrent 14 tonnes de déchets annuel par personne. Les produits consommés finissent, pour la plupart, en décharges à ciel ouvert ou en incinérateurs, sources indéniables de pollutions et d'écocides. À cela, s’ajoute le pillage des ressources naturelles: un Européen consomme près de 50 tonnes de ressources par an.
Ainsi, cette famille ne prône pas seulement une réduction et une meilleure gestion publique des déchets. Pour Jérémie, le premier principe repose sur "le refus du mode de consommation effréné que l’on nous impose, via la publicité notamment". Ensuite, "réduire, réutiliser, réparer et recycler", sont les maîtres mots du mouvement international "Zero Waste".
Cette attitude écoresponsable repose sur des gestes simples. Bénédicte, la maman, se rend une fois par semaine, chez des producteurs locaux, avec sous le bras ses propres récipients. Le dimanche est un jour de créativité et surtout de convivialité: "nous prenons plaisir à nous retrouver autour d'une table pour fabriquer nos propres cadeaux, nos produits ménagers, ou d’autres objets faits à partir de matériaux de récupération", explique Jérémie lors de sa conférence. Pour les vêtements, cette famille achète d'occasion, dans l'optique de donner "une seconde vie à des objets déjà produits".
Le revirement écologique est d’abord une démarche personnelle: "si chacun adhère individuellement à ce mode de vie, d’autres suivront par mimétisme, car ils réaliseront que s’émanciper d’une consommation excessive est possible, simple et vertueux", estime Jérémie. Les citoyens sont les premiers concernés et se positionnent au premier rang de la transition énergétique. La classe politique apparaît surtout comme un appui à ces initiatives populaires, porteuses d’espoirs.
À ce chiffre, s’ajoute les déchets "cachés", ceux produits lors du processus de fabrication (extraction de la matière, transformation, exploitation etc), qui génèrent 14 tonnes de déchets annuel par personne. Les produits consommés finissent, pour la plupart, en décharges à ciel ouvert ou en incinérateurs, sources indéniables de pollutions et d'écocides. À cela, s’ajoute le pillage des ressources naturelles: un Européen consomme près de 50 tonnes de ressources par an.
Ainsi, cette famille ne prône pas seulement une réduction et une meilleure gestion publique des déchets. Pour Jérémie, le premier principe repose sur "le refus du mode de consommation effréné que l’on nous impose, via la publicité notamment". Ensuite, "réduire, réutiliser, réparer et recycler", sont les maîtres mots du mouvement international "Zero Waste".
Cette attitude écoresponsable repose sur des gestes simples. Bénédicte, la maman, se rend une fois par semaine, chez des producteurs locaux, avec sous le bras ses propres récipients. Le dimanche est un jour de créativité et surtout de convivialité: "nous prenons plaisir à nous retrouver autour d'une table pour fabriquer nos propres cadeaux, nos produits ménagers, ou d’autres objets faits à partir de matériaux de récupération", explique Jérémie lors de sa conférence. Pour les vêtements, cette famille achète d'occasion, dans l'optique de donner "une seconde vie à des objets déjà produits".
Le revirement écologique est d’abord une démarche personnelle: "si chacun adhère individuellement à ce mode de vie, d’autres suivront par mimétisme, car ils réaliseront que s’émanciper d’une consommation excessive est possible, simple et vertueux", estime Jérémie. Les citoyens sont les premiers concernés et se positionnent au premier rang de la transition énergétique. La classe politique apparaît surtout comme un appui à ces initiatives populaires, porteuses d’espoirs.